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Étiquette : scootlib paris marais

  • Après vélib’ et autolib’, bientôt scootlib’…

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    Une station de scooters "Motit" à Barcelone

     

    Dans sa séance du 15 octobre, le Conseil de Paris a accepté de lancer une étude de faisabilité afin de pouvoir mettre en libre service des scooters électriques à l'instar de Vélib' et Autolib'.

    Ce sujet fait écho à la mise en oeuvre au printemps dernier d'une offre identique (appelée Motit) à Barcelone. En 2007, lors d'un salon à Milan, ce dispositif avait été présenté en avant première. Des entreprises privées proposent déjà dans les grandes villes ces véhicules thermiques ou électriques en location de courte, moyenne ou longue durée.

    Pourquoi vouloir finalement accroître le trafic des deux roues et des scooters en particulier ?

    Le STIF (Syndicat des Transports d'Ile de France) a publié des données qui montrent que le trafic des deux roues motorisées a cru de 34 % en 10 ans ! Sans doute la conséqeunce des embouteillages multiples et polluants que connaît la capitale.

    Nous suggérons pour notre part aux élus, étant donné qu'il est interdit de survoler la ville en aeroplane, de réfléchir à bateaulib' et pourquoi pas à carlib' pour promener les touristes dans nos quartiers, voire même à trotinettelib' ou à rollerlib'. Les possibilités sont presque infinies.

     

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    Un exemple de deux roues proposé actuellement à la location

     

    Mais attention piétons vous n'aurez bientôt plus qu'à bien vous tenir si vous ne voulez pas être renversés sur les trottoirs qui ne vous appartiennent déjà plus…!

    Il sera intéressant de connaître le coût de toutes ces innovations pour les contribuables parisiens (voir notre article du 25 septembre 2013 sur le coût de la dégradation des Vélibs qui a explosé en 2012).

    Dominique Feutry

     

  • Le bal retrouvé de la Comédie Française

     

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    Le bal de la Comédie Française peint par Victor-Gabriel Gilbert

     

    Nous débordons du périmètre du Marais pour relater un évènement exceptionnel qui a reçu un écho si discret qu’il mérite que l'on s'y intéresse. La Comédie Française vient de remettre à l’honneur une tradition perdue depuis 75 ans qui renoue avec une coutume qui remonte au XVIIIe siècle.

    Il s’agit de son bal annuel qui s’est tenu le 4 juillet dernier. Forme de mécénat avant la lettre, celui-ci a retrouvé tout son sens en cette période de réduction des crédits accordés à la vénérable institution qui emploie 450 personnes et dont le budget est de 38 millions € financés à hauteur de 63% par l’argent public. Nos anciens avaient déjà bien compris tout l’intérêt de cette forme de sponsoring de prestige. 500 invités, des personnalités, des bienfaiteurs, des amoureux de la Comédie Française ont découvert les lieux autrement.

    Pour l’événement, la Garde Républicaine était présente, de magnifiques fleurs décoraient la montée d’escaliers et les différentes pièces rendues accessibles aux invités habituellement fermées mais ouvertes pour l’occasion. Même le bureau de l’administrateur pouvait être visité. Un récital de violon, une courte pièce de théâtre étaient au programme. Bien entendu, il était possible d’échanger avec les comédiens et, suprême privilège, de danser sur la scène de la salle Richelieu au son d’un orchestre commandé pour l’occasion. Une vente aux enchères de costumes était prévue. A la sortie, grâce au concours d’un mécène avisé, la façade du Français n’était que lumière…

     

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    Gravure XIXe du bal de la Comédie Française

     

    Le décalage peut paraître excessif entre cette fête grandiose réservée à quelques « happy few », à l’image des « charities » anglo-saxons, et ceux qui aujourd’hui sont bien loin de ce type de contingence. Pourtant la Comédie Française comme l’Opéra Garnier qui lancé une grande campagne pour la restauration de ses réverbères extérieurs, mais aussi Versailles, le Louvre, tous les grands monuments et les grandes institutions culturelles vont devoir, à l’instar de ce qui se passe dans de nombreux pays, développer plus encore le mécénat pour pallier la baisse des crédits en provenance de la sphère publique.

    Finalement cette coopération nouvelle encourage souvent la symbiose entre le public, les donateurs, les artistes et les responsables de ces grands établissements. Le château de Versailles et le Louvre y réussissent à merveille et servent d’exemples pour de nouvelles initiatives. Et pourquoi pas demain d'autres institutions qui pourraient aussi s’inspirer de cet événement et de ce qui existe déjà telle la Société des Amis du Musée Carnavalet créée par le Maréchal Lyautey et qui participe à l’enrichissement des collections.

    Dominique Feutry