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Étiquette : « seabubbles » sur la Seine Paris

  • Bientôt des voitures sur la Seine ?

    Seabubble

    ALes "seabubbles "qui évolueront peut-être bientôt sur la Seine

     

    La Mairie de Paris s'intéresserait aux « SeaBubbles », des véhicules de 4 personnes qui sont équipées de dérives sous l'habitacle, se lèvent sur des patins appelés "foils" au-dessus de l'eau, dés qu'elles avancent, un peu à la façon des hydroglisseurs.

    Ces machines fonctionnent en partie à l'électricité et à ce titre elles séduisent la Maire de Paris qui a fait savoir qu'elle ne serait pas mécontente que la capitale soit la première ville à en disposer.

    Il est question d'essais avec un prototype dès le mois de juin prochain? Imaginé par un français, Alain Thébault, pour les entreprises de transports comme les VTC, le coût unitaire du "SeaBubble"estimé est de 12 000 €.

    Aller au théâtre, se rendre à un rendez-vous ou visiter ses amis en « roulant » sur la Seine ne serait donc plus une fiction. Mais attention au trafic et à ne pas transposer les embouteillages de nos rues sur la Seine. Car entre les péniches, les bateaux mouche, les hôtels et piscines flottants, les barges amarrées au bord des quais devenus piétions et autres vedettes ….il n'y aura bientôt plus de place sur la Seine !

    Dominique Feutry

     

  • Il faut rendre à César ce qui est à César : les aménagements des berges rive droite par l’équipe municipale sont un vrai bonheur !

    Berges pont marie 27 12 15Les berges rive droite et le Pont Marie (IVe) un dimanche matin de décembre (Photo VlM)

     

    Avec la restriction de la circulation automobile sur la voie sur berge, on a craint à l'origine un report insupportable du trafic sur les quais rive droite. Cette prédiction se révèle fausse. Non seulement ce report n'est pas visible mais il semble que le trafic soit plus faible qu'avant.

    L'explication s'impose d'elle-même : les automobilistes ont choisi d'autres parcours…. et/ou d'autres modes de déplacement. Parmi eux évidemment le deux-roues motorisé (moto, scooter…) mais aussi la marche, le vélo et les transports en commun. Les "Verts" de l'Hôtel de Ville ont gagné leur pari, partiellement en tout cas. L'explosion des deux-roues motorisés et l'anarchie qui caractérise leur utilisation (stationnement gratuit, excès de vitesse, dispense de contrôle technique, occupation des trottoirs, bruit et pollution de l'air) relativise toutefois le succès de leur politique à l'égard des voitures.

    Gyropode.pngLe gyropode (Photo Scooter-system)

    Un nouveau moyen de se déplacer est en train de percer : le gyropode. Un miracle de la technique dérivée des centrales à inertie des systèmes de pilotage des avions de lignes, avec un ou plusieurs gyroscopes qui mesurent la position et des moteurs électriques qui assurent le mouvement (20 km/h de vitesse linéaire, 30 km d'autonomie) et la stabilité de la plateforme en toutes circonstances. Pour l'avoir essayé, nous témoignons que ce moyen est distrayant mais assez casse-cou !

    Ce que nous vivons aujourd'hui, pour en revenir aux berges, qui retrouvent chaque week-end le caractère bucolique des neiges d'antan, est de bon augure vis à vis du programme élargi de piétonisation de la rive droite que nous avons commenté dans notre article du 19 octobre.

    Une remarque importante cependant : le nouvel aménagement évoque la construction d'une ligne de tramway est-ouest (sur les quais selon toute vraisemblance). Les observations que nous livrons plus haut sur le trafic militent pour y renoncer. L'environnement en souffrirait inutilement, la circulation sur les quais serait plus difficile et les travaux de réalisation d'un site réservé dans les deux sens rendrait la vie difficile aux riverains pendant plusieurs années.

    Bordeaux tramway 10 12 15Tramway sans fil, sur site mixte, à Bordeaux (Photo VlM)

     

    Le choix de la technologie, par ailleurs, n'est pas aisé : si on sait désormais s'affranchir de caténaires disgracieux, comme l'a fait la Ville de Bordeaux où l'arrivée de courant se fait par le sol, il reste le problème des rails. A moins de retenir la solution plutôt utopique d'un tram-bus électrique sur pneus (mais peut-on alors parler de tram ?)

    Gérard Simonet