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Étiquette : serge federbusch

  • Serge Federbusch nous présente Christiane Chavane, tête de liste Paris-centre pour « Aimer Paris »….

     

    Federbusch chavane

    Christiane Chavane et Serge Federbusch, "Aimer Paris"

     

    Serge Federbusch a suivi un parcours sinueux. Socialiste en 1977, il devient conseiller du Maire de Paris Bertrand Delanoë en charge de l'urbanisme en 2001. Il est nommé président de la SEM Paris-centre en charge du projet de rénovation des Halles. L'Idylle ne dure pas car leurs choix pour le projet sont différents (Koolhaas vs Mangin). Six ans après, première inflexion, il quitte la mairie de Paris pour rejoindre Jean-Marie Bockel et sa "Gauche Moderne". Son amitié devient inimitié avec le Maire de Paris. Il ouvre un site Internet polémique, "Le Delanopolis" et publie régulièrement des pamphlets sur la gestion de Paris.

    Nouvelle inflexion aux élections de 2014, il se présente sous l'étiquette de "Paris Libéré" fondé avec David Beigbeder dans le Xe. En condamnant sévèrement la politique de François Hollande en 2017, il se positionne désormais clairement à droite.

    Pour les municipales de 2020, il sympathise avec Robert Ménard, Maire de Béziers, et reçoit le soutien du Rassemblement National, qui ne présente pas de candidats à Paris, du Parti Chrétien Démocrate de Frédéric Poisson et de "Debout la France" de Nicolas Dupont-Aignan. Pour un deuxième tour, il se déclare "Rachida Dati compatible".

    Pour Paris-centre, il présente la candidature de Christiane Chavane. Nous les avons rencontrés ensemble. Elle travaille aux côtés de Serge Federbusch depuis une dizaine d'années. C'est une scientifique titulaire d'un doctorat de chimie qui s'est orientée ensuite vers un DESS de gestion des entreprises. Elle a mis son éducation à profit en créant une TPE, rue de Montmorency dans le IIIe pour le négoce de produits chimiques destinés à la fabrication de cosmétiques. 

    Leurs propositions pour Paris rejoignent souvent celles qui sont exprimées par les candidats de droite : limiter la densification de la ville, cession des logements sociaux à leurs occupants pour prix d'un loyer inchangé, fin du blocage des loyers, contractualisation avec une société d'économie mixte des responsabilités en matière de propreté avec désignation d'un interlocuteur joignable par "canton"…

    Le projet le plus audacieux est sans aucun doute le retour de la circulation automobile sur les voies sur berges, au moins en semaine, avec percement d'un tunnel reliant Sully-Morland au Trocadéro pour faciliter la traversée de Paris et créer ainsi en contrepartie de larges espaces piétons depuis  l'Hôtel de Ville jusqu'à Concorde, notamment sur les quais hauts.

    On n'a pas eu assez de temps pour parler du sort des rues affluentes aux quais hauts, des ponts sur la Seine et des bretelles d'accès aux berges. En fermant les quais hauts il est sûr semble-t-il qu'on les condamne tous….

    GS

     

    Post scriptum du 5 mars 2020

    Serge Federbusch répond à notre appel pour une solution à l'élimination des graffiti sur les murs et el mobilier urbain de Paris :

     

    Protection du paysage de la rue

    Monsieur le Président
    Nous avions évoqué ce sujet lors de notre entretien : le problème des tags et des affichages sauvages s’inscrit dans le problème général de la propreté à Paris.
    La saleté et l’insécurité sont évidemment un problème majeur sur lequel nous nous sommes engagés depuis longtemps.
    Aimer Paris préconise une tolérance zéro contre ce type d’incivilités, et d’une façon générale contre les comportements qui engendrent une telle saleté à Paris. C’est pourquoi nous voulons en finir avec la privatisation des amendes aux automobilistes et revenir à des agents municipaux capables de verbaliser aussi ce genre d’infractions.
    Mais cela ne suffit pas. La saleté entraîne la saleté. Il est impératif de nettoyer immédiatement tags ou salissures, et pour cela nous devons mobiliser les services de propreté. Aimer Paris assignera des obligations de résultat aux services concernés.
    Afin d’intervenir au plus vite nous permettrons aux riverains, gardiens d’immeubles, agents municipaux d’informer les services de propreté en temps réel, via un numéro dédié ou une application sur téléphone mobile.
    Attentifs à la préservation de cadre de vie des Parisiens, nous aurons à cœur de retrouver un Paris propre et des rues en bon état.
    Veuillez agréer Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.
    Christiane Chavane
    Candidate à la Mairie de Paris Centre
    Liste AIMER PARIS avec Serge Federbusch

     

  • Rendez-vous le 30 octobre avec « l’Opéra pour tous » : IVème session des « Moments Lyriques du Marais » !

    Concert 12 12 18 salut final face

    Le salut final de la IIIème session le 12 décembre 2018 (Photo parismarais.com)

     

    Annonce :

    L'Agence immobilière des Enfants Rouges, 44 rue de Bretagne (IIIe), soutient l'événement. A l'issue du spectacle, un vin d'honneur avec buffet dînatoire est offert par elle à tous les participants qui auront ainsi l'occasion de se retrouver et d'échanger entre eux, avec les artistes et les dirigeants de l'association, organisateurs du concert. La réception aura lieu :

    Brasserie "La Perle", 78 rue Vieille du Temple (IIIe)

    (Aller à gauche en sortant de l'église puis tourner à gauche dans la rue Vieille du Temple et remonter sur 250 mètres environ)

     

    La IVème session des "Moments Lyriques du Marais ®" organisés par "Vivre le Marais !" en association avec "Culture & Patrimoine", se tiendra le mercredi 30 octobre 2019 à 20h00 en l'église des Blancs-Manteaux, 12 rue des Blancs-Manteaux – Paris IVe - 

    Au programme, des airs célèbres, des duos et des trios extraits d'opéras connus de Verdi, Puccini, Bizet, Donizetti, Rossini, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Offenbach, Meyerbeer et Franz Lehar.

    Retrouvez avec joie celles qui nous ont enchantés lors des précédentes sessions ! Magali Albertini au piano, la soprano Pauline Feracci, la mezzo-soprano Lorrie Garcia et faites la connaissance du nouveau venu, le ténor Kaëlig Boché, révélation "classique" de l'ADAMI 2017 et lauréat du master 2019 du Conservatoire National de Paris avec mention "Très Bien" à l'unanimité du  jury.

    La présentation des œuvres chantées sera assurée par René Andréani.

     

     

    Affiche réduite concert 2019 jpg

    Venez avec vos proches, amis et connaissances, nous rejoindre et puiser aux délices de l'opéra. Ou le découvrir, en partageant un grand moment de bonheur avec des jeunes talents de classe internationale.

    Gérard Simonet

     

    Entrée : 20,00 € par personne 

    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10

     

     

  • Serge Federbusch, candidat aux élections législatives dans la 5ème circonscription (IIIe et Xe) répond au questionnaire de « Vivre Paris ! »

    Federbusch & josserand

    Serge Federbusch et sa suppléante Armelle Josserand

            

    Réponse au courrier de l’Association "Vivre le Marais !",

    membre de "Vivre Paris !"


     Protection des riverains et des piétons dans Paris

     

     Monsieur le Président,

    Votre appel à davantage de respect de la quiétude et de la sécurité des riverains dans le Marais – mais ces remarques valent pour Paris tout entier – rejoint totalement mes préoccupations d’élu d’arrondissement, mon programme pour les élections législatives et le projet du Parti des Libertés pour notre ville.

    La situation actuelle est le produit de la logique de «parc d’attractions» dans laquelle la municipalité a fait entrer Paris. Les déplacements professionnels qui requièrent des véhicules pouvant transporter des charges conséquentes et les livraisons sont entravées, la circulation rendue difficile. Du coup, le commerce de bouche et de proximité s’étiole au bénéfice de boutiques de luxe, à destination d’une clientèle de touristes. Les activités nocturnes, de passage, «hors-sol» pourrait-on dire, sont les seules à pouvoir prospérer. Les nuisances, sonores notamment, augmentent et tout ce que les élus aux commandes trouvent à dire est de nier la gravité de la situation puis de faire passer les riverains pour des mauvais coucheurs ou des privilégiés ! Les habitants de la rue de la Perle, pour ne citer qu’elle, apprécieront ce mépris …

    Elu, je me battrai pour que notre ville retrouve vérité et authenticité, pour que les règlements sur le tapage nocturne et la consommation d’alcool dans les rues soient appliqués sans inhibition. Il ne faut pas confondre vie culturelle et «festivisme» tape-à-l’oeil ou «tape-oreille» !

    J’ajouterai que les aménagements de voirie inconsidérés et le laxisme dans l’application du code de la route, renforcés parfois par l’incivisme des deux-roues qui mettent en danger les piétons, ajoutent à l’inquiétude des habitants dans des quartiers qui ont pourtant tout pour être un cadre idéal de vie, au regard de leur immense richesse patrimoniale.

    Je suis donc en parfait accord avec vos attentes et propositions et j’espère vous avoir convaincu de ma détermination et de ma sincérité.

    Elu député de Paris, je m’engage solennellement à tout faire pour que vos préoccupations soient prises en compte

    Très cordialement.

    Serge FEDERBUSCH

    Conseiller du 10ème arrondissement

    Président du Parti des Libertés

    Candidat dans la 5ème circonscription de Paris (3ème et 10ème arrondissements)

     

  • Question à Bertrand Delanoë : Berlin doit-elle être un modèle pour Paris ?

    Berlin porte brandebourg
    Berlin, la porte de Brandebourg

     

    L'an dernier à cette époque, le Maire de Paris, sous la pression insistante des professionnels de la nuit qui brandissaient une pétition sur le thème de "Paris, ses nuits meurent en silence...", confiait à son Adjoint Mao Péninou le soin de les revitaliser à travers des "états généraux de la nuit" qui se sont tenus, on s'en souvient, les 12 et 13 novembre 2010.

    "Les nuits meurent …", c'est le contraire de ce que nous observons sur le terrain. On n'a jamais vu autant de monde le soir et la nuit à Paris – Paris n'est-elle pas la ville la plus recherchée au monde avec quelque 35 millions de visiteurs par an ?  Ceux dont l'intérêt est de vendre des boissons alcooliques et des appareils de sonorisation en veulent encore plus. Ils ont donné Berlin et Barcelone en modèle et demandé une aide à la Ville et à la Région (c'est-à-dire à nous-mêmes) pour qu'enfin nos nuits puissent concurrencer les leurs.

    Il se trouve qu'on constate actuellement une forte réaction de rejet dans ces villes à l'égard de la fête et des beuveries qui l'accompagnent. Voici ce qu'en dit le très sérieux magazine allemand " der Spiegel" dans son édition du 12 septembre 2011.

     

    Berlin : une ville à bout de nerfs

     

    Des loyers élevés, du tourisme bon marché – les Berlinois vivent dans une métropole mais ils aimeraient avoir « une ville à eux ».

    Histoire d’une ville qui se demande à qui elle appartient : à ses habitants ou bien au monde entier ?

    (D'après Wiebke Hollersen et Dirk Kurbjuweit : Berlin, die überreizte Stadt, der Spiegel : 12/09/11)

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    Les Berlinois doivent faire face à un nouveau défi : Berlin, à la fois capitale du monde et ville à vivre. L’économie de la ville reposant pour une très grande part sur le tourisme, les arguments des gens de l’hôtellerie, de la restauration et de l’immobilier semblent imparables.

    Cependant, on assiste à un mouvement de protestation jusque-là jamais vu de la part des résidents berlinois.

    On compte actuellement plus de 20 millions de nuitées par an à Berlin, et on en attend 30 millions cette année. L’année dernière, ce même nombre a augmenté de 10,2%, pour la première moitié de 2011, on enregistre une augmentation de 6,5 %.

    Berlin attire comme un aimant, on aime Berlin malgré sa laideur. Berlin n’attire pas par ses vieilles pierres, mais par son atmosphère.

    Par ailleurs, un des thèmes des dernières élections municipales était l’augmentation des loyers, qui semble aller de pair avec l’augmentation des touristes. Les loyers du centre ville ont augmenté de 14% en deux ans. 20 % de la population qui vivait à Prenzlauerberg a dû émigrer à la périphérie de la ville ne pouvant plus payer les loyers. C’est un des effets de la « boboisation » de ces quartiers que certains déplorent et dont d’autres se satisfont. C’est une conséquence aussi de la rénovation de ces quartiers.

    Depuis quelques années, on assiste à la naissance sauvage d’un nouveau Berlin de touristes et de nouveaux arrivants. On entend de plus en plus parler de Berlin comme d’un gigantesque Disneyland.

    Les protestations des riverains se multiplient : contre le bruit, contre la hausse des loyers, contre le nouvel aéroport.

    D. Dagan a vu se transformer son immeuble en hôtel sans la moindre intervention des services publics. 10 appartements sur 21 sont loués à des touristes qui font la fête tous les soirs, qui jettent leurs ordures dans le hall d’entrée. Rien que dans la rue Wilhelmstraße (Mitte), on compte 257 appartements de vacances illégaux. D. Dagan a créé une association de riverains qui lutte pour un Berlin aux Berlinois.

    Marion Mayr et Karsten Mierke luttent eux contre O. Winter, propriétaire de la chaîne d’hôtels « A&O », entre autres, et qui a très vite compris quel attrait représentait Berlin, d’abord pour les groupes scolaires, ensuite pour les touristes "easyjet". Marion et Karsten, Berlinois ordinaires qui vont au travail le matin et souhaiteraient dormir le soir, appellent la police toutes les nuits, ou rédigent des rapports sur le bruit : les bus s’entassent devant leur maison, les filles s’interpellent par les fenêtres de l’hôtel, les garçons grimpent sur les gouttières, les touristes titubent dans les rues et urinent dans les buissons, jettent et cassent les bouteilles de bières par terre.

    A Kreuzberg, les écologistes ont appelé les riverains à une réunion avec le mot d’ordre : « au secours, les touristes arrivent ! »

    Ce qui était autrefois le Berlin mythique et d’avant-garde est devenu la « partytown », constituée de restaurants, bars et bars à cocktails, qui étendent leur « happy-hour » jusqu’au matin, d’épiceries ouvertes toute la nuit offrant un choix immense de bières et transformant de ce fait les rues en bars géants. La moitié du Wrangelkiez est déjà conquis, de grandes parties du quartier Friedrichshain, la Oranienstraße à Kreuzberg et l’Oranienburgstraße à Mitte. Cette « partytown » commence à s’étendre vers Neukölln, quartier pauvre habité principalement par des immigrés. Là aussi, le combat a commencé.

    Les agents immobiliers suivent les bars à la trace. D’abord ils laissent s’installer les bars et de là naît une « infrastructure subculturelle ». E. Skjerven, agent immobiler norvégien, est entré dans la danse il y a 5 ans. Il a déjà acheté plus de 14.000 appartements sur une zone qui s’étend de Pankow jusqu’à Zehlendorf. Il place l’argent de riches Norvégiens qui espèrent que les loyers vont augmenter, mais l’église norvégienne aussi a investi. Il est aussi question d’un fonds danois qui achète maison sur maison pour ensuite revendre après très forte augmentation les appartements séparément.

    Berlin est devenu pour beaucoup trop cher et trop bruyant.

    La ville a fait savoir il y a peu qu’une quinzaine de clubs étaient menacés de fermeture, suite à des plaintes du voisinage.

    Pour reprendre une célèbre phrase d’Hans Magnus Enzensberger : « Le touriste détruit ce qu’il cherche, au moment où il le trouve. »

    Synthèse et traduction : SD