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Étiquette : stationnement motos

  • Fourrière plus chère à Paris : explication convaincante de Denis Baupin, mais silence radio sur les motos …

     Fourrière poids lourdsFourrière "fourgons" en action (Photo VlM)

     

    Hausse de 19 % du tarif de la fourrière parisienne, plus forte encore pour les frais de garde qui bondissent de 190 % ! Il en coûte donc, avec l'amende de 35 € pour stationnement gênant, 214 € au minimum pour un hébergement de un jour au "parking Fourrière".

    Denis Baupin, Député Europe Ecologie Les Verts et Conseiller de Paris, s'en explique de manière assez convaincante : "le service de la fourrière est déficitaire à Paris, son exploitation pèse sur les finances de la Ville, il n'est pas convenable que les citoyens "honnêtes" supportent par l'impôt le coût du comportement incivique de ceux qui ne respectent pas la loi. En mettant ce service à l'équilibre, la Ville et l'Etat font acte de justice". CQFD.

    En effet, si l'on veut bien admettre qu'il n'était pas possible de rétablir l'équilibre en améliorant la productivité du service, les hausses sont ainsi justifiées. Cependant, on notera que les automobilistes sont les seuls à faire les frais d'une rigueur qui a sa logique. Une fois de plus, les deux-roues motorisés passent à travers les mailles du filet dans la mesure où leur stationnement bénéficie de la gratuité et de la bienveillance coupable d'une municipalité qui le 19 mars 2007 signait avec "l'association des motards en colère" (NB : ils n'ont pas décoléré pour autant depuis !) une charte scélérate, non reconnue par le Préfet de Police de Paris, qui donnait entre autres licence aux motards de se garer et de rouler sur les trottoirs.

     

    Moto pieton droits du pietonUne passante impertinente qui refuse d'aller sur la chaussée pour laisser la place au motard (Photo "Les Droits du Piéton")

     

    Comble du paradoxe, c'est le même Denis Baupin qui avait négocié et signé cette charte ! Il semble avoir muri depuis. Qu'il aille donc plus loin dans l'approche rationnelle qu'il affiche à propos des autos pour étendre aux motos les mêmes règles de stationnement, de circulation et de contrôle technique. Nous soutiendrons sa démarche avec enthousiasme.

    Il faut que l'équité s'impose au niveau des moyens de transports à Paris et ailleurs.

    Gérard Simonet

     

    IMPORTANT : Vous voulez préserver le cadre et la qualité de vie des habitants de Paris. Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

     

  • Autolib’ : son succès pourrait nous coûter cher

      Autolib-kaputEtat d'une voiture Autolib' après être entrée dans une borne

     

    Si l’opération Autolib’, trois ans après son lancement, est considérée comme une réussite, 10 000 locations chaque jour en moyenne et plus de 176 000 abonnés. L’expérience a été copiée dans d’autres villes et capitales.

    Le parc compte actuellement en Ile de France 2600 véhicules, 4700 bornes électriques et près de 880 stations.

    Mais voilà ce succès a son revers, les statistiques qui viennent de paraitre laissent un goût amer tant les réparations dues aux voitures accidentées ou dégradées sont plus lourdes que prévues. Ce sont 50 véhicules qui doivent rejoindre quotidiennement les ateliers pour une remise en état. Les incivilités trouvent une nouvelle fois leur expression dans ce triste constat. Comme la franchise n’est que de 150 €, les scrupules sont bien vite dépassés. Petite consolation le vandalisme qui caractérise les Velib’ (notre article du 25 septembre 2013) ne se produit pas pour Autolib’, il s’agit davantage d’accidents dont on ne retrouve pas les auteurs, de conducteurs qui ne sont pas habitués aux véhicules automatiques… Mais  les parechocs trinquent, les jeunes automobilistes qui ont accès au service ont une part de responsabilité non négligeable dans ces mauvais traitements infligés aux voitures.

    Nombre de véhicules portent les stigmates d’un mauvais traitement comme des rayures, des rétroviseurs endommagés, des sièges abîmés … Tout cela a hélas un coût qui va au-delà des prévisions les plus pessimistes. Le modèle n’est pas remis en cause pour l'instant d’autant que les 59 millions de kilomètres parcourus depuis le début de leur mise en route est autant de pollution atmosphérique en moins pour les franciliens.

    Le groupe Bolloré qui détient la marque et la Mairie de Paris recherchent le moyen d’endiguer ces détériorations : augmenter la franchise, lancer une campagne de prévention ?

    L’enjeu est de taille dans une société où ces genres de comportements se multiplient.

    Dominique Feutry