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Étiquette : stationnement payant deux-roues motorisés

  • Stationnement : la règle commune finira bien par s’appliquer aux motards, qui renouent avec l’intimidation pour conserver leurs privilèges….

     

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    Motos en cours d'enlèvement pour stationnement illicite sur trottoir, rue des Archives (IIIe). La tolérance à leur égard s'est atténuée ces dernières années mais leur nombre est tel que les moyens de la police n'y suffisent pas (Photos VlM)

     

     

    Il est bon de le rappeler en réaction au défilé de motards de samedi dernier, pour que le débat soit clair, que depuis des années, les motards représentés par la "Fédération Française des Motards en Colère" agitent la menace de manifestations bruyantes à Paris pour faire reculer le pouvoir municipal et national dans l'application de mesures qui visent l'ordre et la sécurité.

    Alors que les voitures sont soumises à un contrôle technique exigeant, les motos continuent à refuser de s'y plier. Pas étonnant dans ces conditions que des engins en mauvais état circulent et que les pots d'échappement frelatés pour faire plus de bruit continuent de nous assourdir…..

    En 2007, ils ont réussi à signer une "charte" avec Bertrand Delanoë et Denis Baupin, qui les autorisait à se garer sur les trottoirs "à condition de ne pas gêner"  et même à rouler dessus pour accéder au lieu final de stationnement. Ils leur était permis également de "remonter les files" de véhicules dans les encombrements. Le Préfet de police de Paris de l'époque avait déclaré cette charte hors la loi car non conforme au code de la route mais les motards s'en sont évidemment prévalu pour agir comme ils l'entendaient.

     

    Motards manif hdvManifestation de motards devant l'Hôtel de Ville

     

    Enfin, tous les véhicules à Paris acquittent des droits de stationnement. Il y a longtemps qu'on en parle pour les deux-roues motorisés mais à chaque tentative de mettre le sujet sur la table, les motards nous gratifient d'une manifestation monstre avec perturbation assurée. C'est pourquoi la mesure n'est toujours pas passée à Paris.

    Les choses pourraient changer maintenant si la Maire de Paris persiste à soumettre cette mesure comme elle l'annonce à un conseil de Paris avant la fin de l'année.

    Au-delà de l'intérêt pour la municipalité de récupérer quelques ressources en cette période de vaches maigres c'est l'équité qui est en jeu. Il n'est pas raisonnable de maintenir artificiellement par le biais de passe-droits une distorsion dans la compétitivité des moyens de déplacement en faveur du plus nuisible, qu'il s'agisse du bruit, de la qualité de l'air et de la dangerosité.

    GS

     

     

  • « Empty streets » : dossier photos du Paris désert d’aujourd’hui et de celui du siècle dernier par des signatures célèbres….

     

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    La place de la Concorde en mars 2020 pendant la période de déconfinement due à la pandémie du coronavirus COVID 29. Parisian Fields, un blog anglo-saxon spécialisé sur Paris, domicilié chez WordPress.com, nous soumet cette photo d'actualité et nous rappelle qu'il existe une multitude de photos anciennes qui montrent Paris VIDE d'habitants à diverses époques. Ce sont des réalités ou des effets spéciaux. Il est très agréable de les parcourir, même si vous n'êtes pas à l'aise avec la langue de Shakespeare car les images parlent d'elles-mêmes et portent des signatures célèbres comme Louis Daguerre ou Charles Marville

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  • La justice et le bon sens nous arrivent du Val de Marne : les deux-roues motorisés vont payer le stationnement…

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    Deux-roues motorisés stationnés sur le trottoir rue du Renard (IVe) à hauteur du centre Georges Pompidou

     

     

    "Le Figaro" d'aujourd'hui nous apprend que deux villes du Val de Marne ont décidé de faire payer le stationnement des deux-roues motorisés. Il s'agit de Charenton-le-Pont et de Vincennes. L'article du Figaro.

    Nous avons tous de la sympathie pour les motards, qu'il s'agisse des "vrais" ou de conducteurs de scooters que les pilotes de motos traitent avec condescendance. Nous en avons dans notre famille ou parmi nos amis. Nous les aimons et les respectons. Il y a cependant des choses à dire à la population qu'ils constituent, des choses qu'ils peuvent admettre sans se déjuger et sans en prendre ombrage, car elles sont tout simplement vraies.

    Un mot d'abord à ceux qui les représentent chaque fois qu'ils ont la vedette : la "Fédération Française des Motards en Colère". Elle devrait changer de raison sociale. Comment peut-on être statutairement "en colère" ? A quoi sert de discuter, de négocier, de convenir avec des gens qui sont "en colère" ? Et dont on sait que quoiqu'on leur accorde ils seront toujours "en colère" ?

    Parlons de justice ensuite. Est-il convenable que certains se refusent à payer la part d'espace public qu'ils occupent alors que d'autres y sont contraints comme les bars avec leurs terrasses, les commerces avec leurs étalages, les voitures avec leurs parkings ? Un deux-roues occupe moins d'espace qu'une voiture ? soit ! Qu'il acquitte sa quote-part, la moitié ou le tiers de ce que paie une voiture par exemple…

    Les autos sont soumises au contrôle technique tous les deux ans. C'est une disposition qui vise à limiter les risques d'accidents liés au mauvais état des véhicules. C'est aussi une obligation communautaire en Europe. Les deux-roues y sont pareillement soumis mais les motards français s'y sont toujours opposés au motif qu'ils auraient le souci plus que tout autre de surveiller l'état de leur engin !

    Ce serait pourtant une manière de contrôler plus sérieusement les pots d'échappement défectueux ou frelatés qui transforment ces engins en machines à faire du bruit de jour comme de nuit et de vérifier l'état de carburation des véhicules qui polluent fortement quand ils sont mal réglés ou mal équipés.

    La Ville de Paris, qui tremble face aux motards et à leurs manifestations bruyantes et perturbatrices de l'ordre public, signait avec les motards "en colère" le 19 mars 2007, avec la complaisance de Denis Baupin et du Maire de Paris Bertrand Delanoë, une charte scélérate (car déclarée illégale au regard du code de la route par le Préfet de police) qui autorisait leur stationnement et le cheminement sur les trottoirs pour s'y garer, ainsi que la remontée des files dans le flot des voitures. 

    Depuis, la Fédération Française des Motards en Colère fait barrage à toute forme de progrès : NON au contrôle technique, NON au stationnement payant, NON à toute contrainte sur les utilisateurs de véhicules qui n'ont que deux (ou trois) roues !

    Il s'agit pourtant de la sécurité de nos compatriotes, de santé publique et de justice. On sait qu'à l'Hôtel de Ville Christophe Najdovski, en charge des déplacements et de la voirie, lui à qui on doit la "reconquête" des berges de la Seine par les piétons, serait prêt à appliquer la même logique que ses homologues du Val de Marne, mais à ce jour la Maire Anne Hidalgo craint de se mettre à dos les motards et leur propension à manifester agressivement.

    C'est pourtant là aussi "le sens de l'Histoire" qu'elle se plait à évoquer quand il s'agit de pénaliser les conducteurs de voitures évincés de la voie Georges Pompidou…

    GS

     

  • Le Monjul (IVe) ouvre un nouveau restaurant dans le Marais : le Jackpot (IIIe) !

    Jp2Le "Jackpot", 10 rue des Haudriettes (IIIe) – Tél. 01 42 71 61 46 – ouvert tous les jours (Photo VlM)

     

     

    Il prend la suite du "Café Marais" au 10 de la rue des Haudriettes dans le IIIe, à l'issue de travaux de transformation en profondeur. Le propriétaire est Julien Agobert, déjà connu dans le IVe pour tenir le restaurant "Monjul ", 28 rue des Blancs-Manteaux.

    Julien Agobert est considéré comme un chef créatif "qui allie saveurs et textures". C'est aussi ce qui caractérise la nouvelle adresse "Le Jackpot". Il y propose des tapas. Il s'agit plus du "concept" de tapas, à savoir des petites préparations variées et pas forcément espagnoles comme on a l'habitude de les rencontrer.

    Voici comment il se décrit lui-même : "Après l'école hôtelière Jean Drouant et mon service " militaire" aux cuisines de l'Elysée, la cuisine a été pour moi l'aboutissement  d'une expérience acquise dans les palaces, relais et châteaux  aussi bien à Paris, qu'en province ou à l'étranger.
    Après la cuisine semi-gastronomique du MONJUL, j'ai cherché à faire une cuisine plus simple mais quand même gourmande et avec une touche d'originalité.
    " Ma " cuisine, c'est un métissage culinaire des saveurs et des textures venant du Monde entier qui bousculent et étonnent mais c'est, avant tout, une passion et une envie de faire plaisir".

    Le cadre est intimiste avec pierres et poutres à foison. La musique est discrète, comme le souhaitent la plupart des clients qui vont au restaurant pour parler et généralement pas pour se retrouver noyés sous une une avalanche de décibels. Les habitants, qui sont nombreux à vivre dans les immeubles qui bordent la rue, sont eux aussi rassurés de constater qu'il n'y pas a priori avec le "Jackpot" de risque potentiel de nuisances sonores.

    Jackpot 15 01 18Vue de la salle

     

    Pour y avoir dîné, nous recommandons cet établissement à ceux qui soignent leur ligne et sont attentifs à l'authenticité des produits et à la qualité et la tranquillité du cadre. L'addition est assez douce : 20 à 25 € si vous ne faites pas trop bonne chère et n'abusez pas de la dive bouteille…