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Étiquette : subventions associations

  • 34 Milliards d’€ distribués aux associations en France : Information de France 3 (diffusée de nuit !)

    Subventions associations sachet pièces
    Trente quatre Milliards d'€, sommes perçues par les associations : autre chose que des boutons de culotte !…

     

     

    On commence enfin à s'intéresser à ce dossier qu'un ancien agent des Renseignements Généraux présentait il y a quelque temps comme le prochain grand sujet de scandale en France.

    Nous en parlons depuis des années (octobre 2015 mars 2017)  à propos de Paris, au vu du déluge de subventions dont l'approbation encombre chaque mois les conseils d’arrondissements et le conseil de Paris.

    Une vidéo de France 3 diffusée en direct le 29 novembre 2017 de 23h40 à 01h15 (une heure de grande écoute comme chacun le remarquera) révèle que chaque année en France, l’État et les collectivités territoriales distribuent 34 Milliards d'€ de subventions publiques aux associations en tout genre, trop souvent fantaisistes et/ou clientélistes. On les évalue à 1,3 millions ce qui correspond à une moyenne de 26.000 € par association.

    Notre propre estimation, basée sur les compte-rendus mensuels du conseil de Paris, est de 300 à 350 Millions d'€ par an pour notre ville (300 € tout de même par contribuable…)

    Ce chiffre moyen élevé ne plaide pas néanmoins en faveur de l'accusation de laxisme à laquelle on pourrait céder car il suggère, ce qui est vérifié, qu'il s'agit souvent d'organismes institutionnels dont il va de soi que les collectivités doivent prendre en charge tout ou partie de leur fonctionnement. Il reste la myriade d'associations qui pour des montants relativement modestes vont très nombreuses et allègrement à la soupe. Celles-là sont trop souvent le fait d'un clientélisme qui saute aux yeux et d'une absence quasi totale de contrôle objectif.

     

    Gaspi

    Nous avons plusieurs fois suggéré pour Paris qui souffre de malpropreté, que 10 % des subventions versées aux associations soient redirigées vers l'amélioration des moyens consacrés à la propreté. Nous espérons que l'éclairage qui est mis par les médias aujourd'hui sur un phénomène qui choque plus d'un citoyen, pousse nos dirigeants locaux et le gouvernement à nettoyer enfin Paris … et les écuries d'Augias.

    GS

     

  • Qu’est-ce qui se prépare rue Pierre au Lard (IVe) ?

       A4Effervescence devant le 1-3 rue Pierre au Lard (IVe) le 27 septembre au soir (photo EK)

     

     

    Depuis quelque temps déjà les habitants de la rue Saint-Merri et de la rue Pierre au Lard (IVe)  se sont inquiétés de travaux discrets menés à l’intérieur du local situé derrière le restaurant à l’enseigne du Who's, craignant la résurgence, de façon déguisée, de la boîte de nuit dont l’installation n’a finalement pas été autorisée et pour laquelle nous avons rédigé de nombreux articles sur notre blog (voir notamment celui du 18 avril 2015). En effet, dans le cadre de la révision du PSMV(plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais, la parcelle du 1-3 rue Pierre au Lard, de mauvaise qualité de bâti et étant destinée à devenir un espace vert, aucun permis de construire ne pouvait plus être accordé sur ce site.

    Nous savons que les autorités compétentes ont visité les lieux durant les travaux et qu’a priori il n’auraient rien vu d’illicite, il ne s’agirait que d’une extension du restaurant dans les locaux qui étaient prévus à l’origine pour y installer une boite de nuit.  

    Mercredi soir cependant l’attention des riverains a été attirée par un va et vient nouveau, comme l’attestent les photos jointes à cet article prises vers 23h00. La ruelle Pierre-au-Lard était recouverte d’un tapis rouge pour les VIP qui se présentaient côté rue Saint-Merri. Ils notaient la présence d’un service d'ordre privé, des voitures stationnées qui fermaient la rue Pierre-au-Lard et des activités en musique tant au rez-de-chaussée et au premier étage que sous la verrière et derrière des fenêtres en verre sablé.  

     

    A2Voitures en stationnement rue Pierre au Lard (IVe) le 27 septembre 2017 (photo EK)

     

    Que signifie cette effervescence nouvelle ?

    Est-ce simplement une nouvelle entrée du restaurant ou bien davantage ? Tous les riverains sont dubitatifs et se demandent si l’on ne va pas découvrir que les autorités ont été trompées quant à la destination réelle de ce lieu.

    Il importe que les riverains soient rassurés par la mairie et la préfecture et qu’une information officielle soit adressée au collectif Pierre au Lard. Les habitants ne veulent pas subir ce que d’autres vivent du fait de la présence d’établissements égoïstes préoccupés surtout par le remplissage chaque soir de leur tiroir-caisse !

     

  • Flash-back sur notre proposition de réduire les subventions aux associations inutiles, pour combler le déficit et rembourser la dette de la Ville

    Gaspillage pièces
    Les observateurs estiment à 250 à 300 Millions d'€ le montant des subventions attribuées par la Ville de Paris chaque année aux associations diverses

     

    A un moment de leur existence, certains d'entre nous se sont fait l'obligation d'assister aux conseils d'arrondissements. Ils y ont rapidement renoncé, constatant que l'essentiel de l'ordre du jour était consacré au vote de subventions à des associations. Les chiffres qui sont disponibles sur le site de la Mairie de Paris révèlent que 250 à 300 Millions d'€ sont ainsi dépensés chaque année par la Ville de Paris.

    A chaque conseil de Paris, c'est la même avalanche de subventions (voir par exemple l'ordre du jour du conseil des 13-14-15 avril 2015)

    C'est donc, sur la base de 933.000 foyers fiscaux imposables (INSEE – 2012), 250 à 300 € de "cotisations" forcées qui sont payés tous les ans par chaque ménage imposable à Paris. Quand ils décident d'adhérer à une association, ils en acquittent le prix de façon consciente. Modeste généralement. Pour ces associations dont ils ne connaissent pas le nom, encore moins l'objet, on les taxe d'office, sans préavis !

    Dans notre article du 1er novembre 2014, nous suggérions à Mme Hidalgo, pour réduire son déficit, donc sa dette, de revoir le montant de ces subventions. Avons-nous parlé dans le désert ?

    Pas forcément. Si les partis de gouvernement restent sourds pour le moment à notre protestation de bon sens, des élus à la marge de l'échiquier politique avancent sur ce terrain. Le Député Jacques Bompard, proche des "souverainistes", vient de déposer un projet de loi qui encadre ces subventions. Il y a dans ce texte des dispositions qui confortent notre propos. Chacun s'en fera une idée. En revanche, l'estimation du montant global à 10 % du PIB (soit 210 Milliards d'€) est à l'évidence irréelle sauf à y inclure des dépenses institutionnelles qui n'entrent pas vraiment dans le champ de notre analyse.

    Le lien renvoie à son projet de loi. Il n'est pas inutile d'en prendre connaissance et d'ouvrir les autres liens à la fin qui renvoient sur les nombreux articles parus récemment sur le sujet. On peut aussi se faire une opinion sur le dossier en consultant le site de la Mairie de Paris où tout est affiché en matière de subventions. Être citoyen c'est aussi le droit de participer et de se renseigner. Le millésime 2004 est intéressant car – unique en son genre – il classe les subventions par importance et fournit le total. On constate que Paris-Ville plus Paris-Département totalisent un Milliard d'€ ! De quoi donner le vertige.

    Le texte déposé a l'intérêt à nos yeux de mettre les projecteurs sur ce qui constitue depuis des années un scandale de la vie publique en France : l'hémorragie de fonds publics due à une politique d'attribution de subsides qui porte trop souvent la marque du clientélisme partisan.

    Certains penseront que nous nous mêlons de politique. Il n'en est rien. Nous avons à l'esprit la qualité de vie dans nos quartiers et à Paris en général. Si nous sommes guidés par le souci de saine gestion de la Ville, c'est par esprit citoyen et aussi pour exprimer notre résistance au mouvement de hausse des impôts locaux que nous avons subi ces dernières années à Paris. Il reflète aussi notre inquiétude à l'égard d'une dette qui ne faiblit pas et qui pèsera tôt ou tard sur notre niveau de vie et celui de notre descendance.

    Jean-Claude Théodart

     

    Nota Bene : 

    Notre association ne reçoit des pouvoirs publics ou des partis politiques aucune subvention et s'est toujours refusée à en solliciter ou en recevoir.

     

  • COX-BAR : après le soutien du Tribunal Administratif au refus d’agir de la préfecture de police, les riverains doivent-ils se résigner ?

    Cox 08 03 15COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), dimanche 8 mars 2015 à 21h44

     

    Nous sommes en hiver mais chaque soir l'essaim se forme autour de l'entrée du COX-BAR. La Mairie de Paris lui a refusé une autorisation de terrasse en août dernier, à l'issue d'une période d'essais de trois mois. Le gérant s'en plaint pour se victimiser mais consommateurs et exploitant n'ont rien changé de leurs comportements. N'en déplaise à ceux qui la leur refuse, leur terrasse, c'est le trottoir et la rue … et c'est gratuit !

    A voir ceux qui se pressent en hiver, qu'en sera-t-il aux beaux jours de mai et de juin ? On appréhende le pire.

    Ils n'ont plus de raison d'avoir des scrupules si tant est qu'ils en aient eu un jour : le Tribunal Administratif, saisi par des riverains et trois associations, a estimé dans son  jugement du 3 février 2015 que la préfecture de police avait pris les mesures adéquates. En effet, elle a donné "un avertissement" ! Non suivi d'effet, comme chacun le constate, mais la cour a relevé qu'elle avait agi.

    On peut faire appel de ce jugement jusqu'au 3 avril. Les riverains y réfléchissent. Il leur semble inconcevable que notre République et ses institutions laissent prospérer une situation qui défie l'équité et le bon sens. Le Maire du IVe, Christophe Girard avait annoncé qu'il trouverait une issue à ce que ses administrés ressentent comme une provocation permanente. Rien n'a bougé.

    Le Commissaire Central du IVe, Eric Moyse, en prenant ses fonctions, nous avait assurés qu'il serait intransigeant sur l'application de la loi dans son arrondissement. Visiblement ses supérieurs l'en ont dissuadé. Pourquoi ? Toute une population s’interroge. Leur perplexité a atteint des sommets avec le jugement du Tribunal Administratif.

    Il est vrai que cette instance ne juge pas une situation sur le fond mais s'attache à des textes, des formes et des procédures. Le sens commun et la "justice de paix" n'ont pas leur place dans leurs jugements. Tant pis si les citoyens voient leur espoirs déçus par une institution dans laquelle ils plaçaient leur confiance.

    Il est possible toutefois qu'ils ne se laissent pas abattre par ce qui pourrait n'être qu'une péripétie. Les jours et les semaines qui viennent nous le diront.

    Collectif Archives/Ste Croix