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Étiquette : subway

  • Il était une fois, rue de Bretagne (IIIe) …


    Bretagne devanture café ancien bis cadrée
    C'était il y a dix ans, rue de Bretagne, angle Debelleyme, un joli trompe-l'oeil en forme de café ancien …


            

    Nous avons suivi ses avatars successifs, depuis l'installation d'un "Subway" dont l'entrée et la devanture sont rue Debelleyme. Voilà où nous en sommes aujourd'hui :

    Bretagne devanture subway 07 10 12

    On a peine à croire qu'il s'agit du même endroit tellement il a été saccagé, au nom de "l'art de la rue". En matière d'art pariétal, les hommes de Cro-Magnon faisaient assurément mieux … il y a trente mille ans.

    Nous suggérons au Maire du IIIe, M. Aidenbaum, qui est l'inventeur de la rue de Bretagne d'aujourd'hui, revitalisée depuis dix ans par une politique de réaménagement réussi, de confier à un vrai artiste le soin de rétablir le trompe-l'oeil charmant que nous avons connu et aimé.

    Si de surcroît, au nom du respect du secteur sauvegardé du Marais, il faisait déposer l'immense panneau publicitaire qui trône au-dessus, le paysage de la rue, à ce carrefour, y gagnerait bougrement.

    Pierre Aidenbaum est un lecteur fidèle de notre blog. Qu'il médite sur ces deux décors. Comme on dit maintenant avec élégance : "ya pas photo", non ?

    Gérard Simonet

     

  • Symbole de l’hyper densité et de l’hyper activité de Paris : les Buttes Chaumont, par un beau dimanche de printemps …

    Buttes chaumont pelouse 25 03 12
    Les Buttes Chaumont, dimanche 25 mars 2012 après-midi

     

    Il y a une très belle séquence dans le film "Autant en emporte le vent" d'après Margaret Mitchell, mis en  scène par Victor Fleming. Elle montre la foule des victimes sudistes à l'issue du siège et de la bataille d'Atlanta. La caméra amorce un panoramique en filmant le coin gauche d'un champ où gisent quelques soldats. Puis l'objectif tourne sur la droite et révèle petit à petit, dans un crescendo à forte tension dramatique, un champ immense de blessés qui s'étend à perte de vue.

    En découvrant ce pré en pente des Buttes Chaumont, en contre-bas de la guinguette "Rosa Bonheur", l'image d'Atlanta nous est revenue. Pas de blessés ici, des gens plutôt jeunes et heureux de vivre, assoiffés de grand air et de soleil, mais assis au fesse à fesse sur une pelouse qui en perdait son charme bucolique.

    Il en est ainsi de Paris, trop dense et trop active, pour qu'il soit encore aisé d'y vivre quand on a soif de quiétude. Mais qui peut s'opposer à la fréquentation d'un lieu qui attire la foule venue d'ici et d'ailleurs simplement parce qu'il est attractif ? Aucun règlement ne s'y oppose, aucune morale ne peut le condamner. On peut se plaindre du manquement à certains règlements comme ces deux-roues qui encombrent les trottoirs à l'entrée. Mais ils sont trop nombreux pour que l'autorité sévisse. Qui plus est, un dimanche.

    Une seule attitude est concevable : renoncer à s'y rendre pour ne pas gonfler le nombre de ceux qui ne paraissent pas s'en offusquer.

    Gérard Simonet

     

  • A propos d’un « Subway » (angle Bretagne/Debelleyme – IIIe) victime des vandales tagueurs. Que peut faire la Ville de Paris ?

    Bretagne devanture subway taguée
    Vitrine en trompe-l'oeil rue de Bretagne, en juin 2011, sur un mur qui appartient à la Mairie de Paris. La véritable devanture de Subway est à l'angle, au 29 rue Debelleyme (IIIe).

     

    Nous lui avons consacré un article en date du 7 juin 2011. Subway avait cru bon, en ouvrant sa boutique de restauration rapide d'inspiration anglo-saxonne, de supprimer un trompe-l'oeil qui représentait un bistrot ancien, dont on a gardé la nostalgie.

      Bretagne devanture café ancien
    Le décor ancien, avant 2009

     

    Mal lui en a pris. Les vandales-tagueurs se sont rués sur le nouveau décor pour en faire un dépotoir visuel. Cet été, le commerce a changé de mains. Il est dirigé aujourd'hui par deux associés qui témoignent d'une volonté évidente de soigner leur image. Ils manifestent un désarroi profond face à la situation.

    Régulièrement, ils font appel au service de nettoyage des tags de la Mairie de Paris    (0 800 004 626), la société "HTP Graffiti". Ces professionnels repeignent les panneaux latéraux mais déclarent n'avoir pas le droit de toucher à la partie centrale car il s'agit, selon eux, d'une création artistique qui appartient à son auteur.

    On se croit à Clochemerle, mais ce n'est pas tout : un quidam s'est présenté aux gérants et leur a demandé l'autorisation de peindre une oeuvre de son cru. N'ayant aucun droit sur ce mur, ils se sont défaussés. L'artiste, émule sans doute de Jean-Michel Basquiat, s'est alors installé et, dans l'indiférence totale et en plein jour, sans autorisation et sans que le moindre agent de la mairie ou de la police intervienne, il a commis cette oeuvre que tout un chacun peut admirer en ce début du mois de septembre.

    Bretagne subway déco septembre 2011
    Le nouveau décor de septembre 2011

     

    Pas terrible, chacun en conviendra, comme le reconnaissent les deux gérants, un brin penauds ! N'ayant pas réussi à intéresser la mairie du IIIe à leur problème d'identité visuelle, ils nous ont interrogés ce matin : "dites nous ce que nous pouvons faire !"

    Nous leur avons suggéré de rétablir le décor d'origine. Il plaisait à tout le monde et, comme on peut le constater sur la photo, les tagueurs, peut-être pas si vandales et béotiens qu'on pourrait le croire, l'avaient épargné.

    Quant à la Mairie de Paris, il faut qu'elle prenne enfin conscience que ces dégradations qui frappent les façades, le mobilier urbain, les devantures de magasins et autres surfaces qui sont notre cadre de vie, appellent un traitement à la base qui doit compléter la politique indispensable de nettoyage qui est en oeuvre aujourd'hui.

    Il suffit de faire un tour rapide dans les quartiers du Marais pour constater que les vacances ont été fatales au paysage de la rue et que l'entreprise de nettoyage des tags, loin de rattraper un retard qu'elle a pris au changement de prestataire, l'a vu s'aggraver.

    Bertrand Delanoë ne parait pas prendre ce problème suffisamment au sérieux. En attendant qu'une stratégie de traitement à la base soit décidée et porte ses fruits, nous insistons pour dire qu'il faut accentuer les moyens d'intervention. Si le taux d'éradication des graffiti est plus faible que leur renouvellement, nous allons tout droit vers une ville sinistrée où les habitants n'auront plus qu'à pleurer sur la saleté de leurs immeubles, les commerçants sur leurs vitrines défigurées. Quant aux visiteurs de la ville la plus fréquentée au monde, il y a fort à parier que leur jugement sur l'état de propreté de notre capitale, déjà médiocre, ne sera pas à l'honneur des gestionnaires de la Ville.

    Il ne s'agit pas de majorer nos impôts locaux, déjà sollicités au-delà du raisonnable ces deux dernières années. La Mairie de Paris accorde plusieurs centaines de millions d'€ chaque année aux associations, sans réel souci de leur efficacité. Qu'elle fasse la chasse aux subventions inutiles ou inappropriées en affectant les économies au renforcement de la lutte pour la préservation du cadre de vie. Il suffirait de 2% sur 250 Millions d'€, pour dégager 5 Millions d'€ supplémentaires (source : fichier des subventions de la Ville pour 2004 ; c'est l'année où le document est le plus lisible et fournit un total. Notez que 50 autres millions d'€ sont versés par le "département" de Paris)  Accéder au fichier

    Partant d'un constat local, on en arrive à des choses plus graves. Nous sommes à la veille d'une année difficile où il faudra choisir ceux qui seront appelés à nous gouverner pour cinq ans, dans un environnement économique et social dont il n'échappe à personne qu'il est menaçant. Dans ce contexte, tous les gestes, y compris ceux de nos édiles municipales, parce qu'elles sont représentatives d'un courant politique, seront regardés et évalués à la loupe.

                                                                                                                                                     

     

  • Il était une fois rue de Bretagne (IIIe), un trompe l’oeil plein de charme ….

      Bretagne devanture café ancien

    Il y a deux ans

    On a peine à le croire : il s'agissait d'un trompe l'oeil, qui nous a enchanté pendant des années. Rue de Bretagne (IIIe), à l'angle de la rue Debelleyme.  La fée bleue de Pinocchio, passant par là, aurait aimé lui donner vie. On imaginait derrière la façade la présence d'un comptoir en zinc, quelques rangées de bouteilles et un patron de légende ….

    C'est un fast food qui est arrivé. On est quelques fois injuste envers les fast foods. Ils ont un rôle économique et social. Aussi, quand nous avons appris que "Subway" allait s'implanter là, nous lui avons réservé un accueil poli à défaut d'être enthousiaste. L'Architecte des Bâtiments de France avait voulu s'assurer d'une chose : que la nouvelle enseigne conserve le principe du trompe l'oeil, en l'adaptant aux circonstances.

    Ce qui fut fait. On perdit au change mais on fit contre mauvaise fortune bon coeur. A l'exception des artistes de la bombe de peinture et du marqueur, toutefois. Très tôt, ces vandales sévirent avec un délire qui témoigne du peu de respect que le paysage de la rue et cette enseigne en particulier leur inspirent.

     "Subway" n'a pas paru s'en soucier. Aujourd'hui la façade est immonde, comme on peut le voir ci-dessous. Qui va nous débarrasser maintenant de cette misère ? Question corrollaire : qui va réussir à éradiquer ce phénomène qui défigure l'environnement et coûte chaque année à Paris plusieurs millions d'€ ?

    Bretagne devanture subway taguée

    Aujourd'hui ! Peu engageant pour qui a envie d'un sandwich.

    Nous en référons au Maire Pierre Aidenbaum. Lui seul a quelques moyens d'intervenir auprès du commerçant pour lui rappeler ses obligations d'entretien de la devanture et auprès des services de la propreté de Paris pour que la société chargée par la Mairie de Paris de l'effacement des tags (*) se mobilise et remette en état ce décor.

    (*) HTP, n° d'appel 0 800 004 626, service gratuit

                      

    Intéressé par l'association : Cliquez ICI

                                                                           

  • Prochaine visite guidée : Histoire de Paris, le musée Carnavalet (IIIe)

    Carnavalet mai 2010

    Le musée Carnavalet, vu depuis la rue des Francs-Bourgeois (IIIe)

     

    Prochaine visite guidée:

     

    Le jeudi 10 mars 2011

     

    Rendez-vous à 14h15, devant l'entrée du musée, au 23 rue de Sévigné (IIIe)

     

    Une visite de l'Histoire de Paris

     

     

    Vous croyez peut-être le connaître et pourtant il recèle tant d'histoires et d'Histoire que nous vous invitons à sa découverte, bien au chaud en ces temps frais, avec notre guide Sylvain Solustri.

    Carnavalet est l'un des plus beaux hôtels du Marais, tant en ce qui concerne sa décoration intérieure, que ses riches collections consacrées à la vie et aux aspects de Paris à travers les siècles. L’hôtel, bâti en 1544, fut remanié par le grand Mansart et devint, en 1677, la demeure de Madame de Sévigné, et en 1866, propriété de la Ville de Paris qui y fonda le musée consacré à l’histoire de Paris.

    Au hasard des salles ouvertes à la visite (certaines parties n’ouvrent qu’en alternance pour des raisons d’effectif…), nous découvrirons l’art de vivre des riches demeures aristocratiques aux XVIIe et XVIIIe siècles, les superbes boiseries d’hôtels parisiens aujourd’hui disparus et qui ont été remontées ici, le grand escalier décoré d’un gigantesque trompe-l’œil et le jardin bordé de deux galeries aux façades admirables.

    Le musée tend à recréer le visage de Paris depuis le règne d’Henri IV jusqu’au XXe siècle par l’exposition d’une iconographie (tableaux, gravures) et de collections exceptionnellement riches : souvenirs de la marquise de Sévigné, spectacle coloré de la Révolution Française, reliques de la prison du Temple, costumes, enseignes, plans de la ville en relief, donnent à l’ensemble un cachet d’authenticité tout particulier.

    Merci de réserver au plus vite car le nombre de personnes est strictement limité à 25 et de vous inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41. Nous vous rappelons une participation aux frais de 20 euros pour les couples ou toute personne accompagnée d'un ou une amie et de 15 euros pour les personnes seules.

     

     

     

  • Boite de nuit géante de la rue Pierre au Lard (IVe) : les riverains ont remis hier une pétition à la Maire du IVe. Le COX assigne notre association et son président en référé.

    Pierre au lard 3 verrière

    Vue de dessus de la verrière qui sert de toit au local que les promoteurs veulent transformer en "bar-club" sur trois niveaux.

     

    La pétition, remise hier soir à Mme Dominique Bertinotti, exprime le refus des riverains de subir les nuisances prévisionnelles d'un bar-club dans ce local, dont on voit bien ici à quel point il est enchâssé dans les immeubles d'habitation.

    Sont concernés, les habitants du 12 rue St merri, 16 rue St Merri (immeuble Paris Habitat Ville de Paris), 20 rue du Renard, 22 rue du Renard et 24 rue du Renard (IVe).

    Ce nouveau projet, a fait l'objet d'une demande de permis de construire dont on a déjà parlé, enregistrée le 27/10/2010. A notre connaissance, il est toujours en cours d'instruction.

    Au même moment, nous recevons une assignation à comparaitre devant le juge des référés émise par la "société BRV" et Monsieur Frédéric Hervé (gérant du COX) à l'encontre de l'association et de son président.

    Nous réfléchissons à notre défense.

     

    Pour rejoindre notre association :  cliquez ICI

     

     Voici la photo qui nous a été envoyée par Marie-Catherine

    Pierre au lard vue 3D mc weil

    (Cliquer dans les photos pour agrandir)