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Étiquette : Tags Crédit Municipal Marais Paris

  • Crédit Municipal : l’arroseur arrosé !

    PhotoAffiche et vitrine taguées sur les murs du Crédit Muinicipal 55, rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo VlM)

     

    Nous n'avions pas relayé en l'annonçant dans notre blog, comme nous le faisons habituellement, l'exposition "Sur les murs" qui a lieu actuellement au Crédit Municipal, 55 rue des Francs Bourgeois (IVe) et fait l'apologie du "Street Art", notre quartier étant suffisamment tagué comme cela…

    Nous ne résistons pas néanmoins à la tentation d'y faire allusion aujourd'hui, avant dernier jour avant la clôture de la manifestation, car tel l'arroseur arrosé, des affiches de l'exposition et une vitrine d'affichage les jouxtant viennent d'être la cible de tagueurs indélicats.

    Ou bien ceux-ci n'ont pas hésité à mettre en pratique in situ ce qui était si bien décrit dans les salles d'exposition toutes proches ou bien il s'agit à nouveau d'un acte malveillant ! Il n'empêche que cette situation est plutôt cocasse.

     Dominique Feutry

     

  • Retour en grâce de Vespasien à Paris : l’urinoir à usage ostentatoire !

    UrinoirUrinoir nouveau modèle installé Gare du Nord à Paris (Photo MFP)

     

    Le principe des urinoirs créés en 1834 à Paris et retirés en 1980 au profit des sanisettes était de protéger l'intimité des utilisateurs tandis qu'ils se soulageaient. Au point d'ailleurs que s'y étaient développé des pratiques peu reluisantes qui ont pesé lourd dans la décision de supprimer ces édicules, disgracieux de surcroît.

    L'explosion du tourisme, l'accroissement du nombre de gens sans domicile et l'affaiblissement du sentiment de pudeur font qu'aujourd'hui l'épanchement d'urine sur le domaine public est devenu une plaie en terme de propreté et de salubrité.

    C'est essentiellement le fait des hommes. Les femmes s'y livrent aussi mais de façon marginale. En l'absence de statistiques en la matière on peut se hasarder à dire que cette pratique ne concerne pas plus de 1 à 2 % des cas. C'est donc légitimement vers les hommes que devait s'orienter l’innovation.

    Contrairement à la sanisette qui est complexe et coûteuse, elle prend la forme d'une simple niche qui enveloppe la face avant de l'impétrant jusqu'à sa taille et accueille le jet au voisinage de sa source en le canalisant de manière à éliminer les projections.

    Rien de plus rationnel. La seule et vraie critique est le manque de discrétion, aussi gênant sinon davantage pour les passants et passantes témoin de la scène. Il n'est pas surprenant que ce soit une dame, visiblement choquée, qui nous ait transmis l'information et la photo.

    On la comprend mais si la formule est objectivement bonne, il n'est pas interdit de penser que les mœurs s'éduquant, le spectacle deviendra banal dans un avenir proche et indifférent aux yeux des plus prudes.