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Étiquette : tags rue de franche comté paris 3°

  • La multiplication des tags haut perchés

     

    Photo 1Les tags ne cessent de se multiplier sur les immeubles à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) 

     

    Le Carreau du Temple refait à neuf vient d'être inauguré. Il a pour vocation d'animer et d'embellir le quartier.

    Hélas,  à ses abords immédiats, des tagueurs se sont défoulés et n'ont pas hésité à maculer des murs de gribouillages qui sont là pour enlaidir et ainsi contraster avec les efforts menés par ailleurs pour rénover le quartier. Tel est le cas des murs des immeubles situés à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) ainsi que sur le mur arrière d'un immeuble où se trouve une jolie fresque en plein centre de la rue de Franche Comté (IIIe).

     

    Photo Mur tagué rue de Franche Comté (IIIe)

     

    Ces barbouilleurs ont compris qu'en agissant sur des hauteurs suffisamment élevées, leur production ne serait pas enlevée rapidement. Cette pratique devient inquiétante (voir notre article du 14 janvier 2014 concernant la rue des Quatre Fils (IVe)) tant se multiplient les tags sur murs élevés, les cheminées et autres supports qui ne peuvent pas être nettoyés par l'entreprise chargée de les effacer.

    Un sujet dont parlent peu les candidats à la mairie de Paris  et qui pourtant devrait les intéresser, car il ne s'agit pas de baisser les bras. Au contraire. Dans chacun de ces cas des représentants de la mairie devraient se mettre en rapport avec les copropriétés concernées pour décider de mesures aptes à empêcher l'accès des tagueurs aux surfaces exposées.

    Dominique Feutry 

     

  • Carrefour Quatre-Fils – Vieille du Temple (IIIe), place Igor Stravinsky (IVe) : exutoires de désirs d’existence et de tentations refoulées

    Vieille du temple 95 pignon 10 12 13Mur pignon du 95 rue Vieille du Temple – 2 rue des Quatre-Fils (IIIe)

     

    Les sociétés ont besoin de décharges pour y jeter leurs immondices. Elles sucitent aussi l'émergence de lieux sacrifiés, comme celui-ci, pour permettre à certains de témoigner, avec rage et dans l'urgence et l'illégalité, de leur désir d'existence. Devant ce mur défiguré, on comprend qu'il sert d'exutoire à une misère intellectuelle et affective qui nous fait balancer entre compassion et rejet. S'agissant de ce site, au coeur du Haut-Marais, à deux pas du musée Picasso, face à la brasserie à la mode "La Perle", c'est le sentiment de rejet qui l'emporte.

    Il y a six mois, les services de "Propreté de Paris" intervenaient pour lui rendre un aspect normal. Depuis, on a vu apparaître des tâches de peinture qui ne sont pas laides en soi mais carrément illicites puisque exécutées sans l'accord du propriétaire. Puis une horde de barbouilleurs et d'afficheurs sauvages a sévi.

    Dans le lot, on pourrait encore discerner deux ou trois artistes à leur manière. Les personnages qui proclament "HADOPI" sont probablement porteurs d'un message et ne sont pas esthétiquement laids, pas plus que le "BIRDY KID" qui a eu du mal à se faire une place au soleil dans ce fatras. C'est la concentration de tags immondes et d'affiches en lambeaux qui rend le décor bien plus anxiogène que ludique, plus repoussant que décoratif.

    Il y a pourtant des gens qui s'arrêtent, regardent, prennent des photos. Tout comme il y a des touristes  à travers le monde qui contemplent et photographient la misère, dans les slums de Bombay ou les taudis de Nairobi. Des gens que le sordide fascine.

    Ce n'est pas notre cas. Comme c'est l'époque des vœux, nous demandons à la Mairie de Paris de traiter ce problème et comme il faut faire bonne mesure, nous attirons son attention sur un mur du IVe, place Stravinsky, qui ne vaut guère mieux.

    Stravinsky igor mur tagué 05 01 14Mur de la place Igor Stravinsky (IVe). A l'origine, un visage et un doigt qui fait "chut", aussi opportun que décoratif dans ce lieu fréquenté, mais trop tôt envahi par les tags hideux qui l'ont dénaturé.

     

    Aux acteurs de l'équipe municipale en place, Anne Hidalgo qui brigue le mandat de Maire de Paris, Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la Propreté, qui entend jouer un rôle majeur dans son XIXe arrondissement et – qui sait – conserver son poste, et les deux Maires d'arrondissements Pierre Aidenbaum et Christophe Girard qui souhaitent le rester, nous lançons un appel : ces sites touristiques et prestigieux (ici la fontaine Jean Tinguely/Niki de Saint Phalle et le Centre Georges Pompidou) ne peuvent pas rester dans cet état, car ils sont une honte pour leurs arrondissements.

    Procéder à leur réhabilitation est un objectif que la majorité en place et l'opposition doivent assumer. Nous leur demandons d'accepter ce défi, dans un message personnel qui leur est adressé.

    C'est difficile sans doute mais à l'image d'Hercule ils doivent faire la preuve qu'ils sont capables, au nom des mandats nouveaux qu'ils sollicitent, de nettoyer les écuries d'Augias !

    Gérard Simonet