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  • Les coffres des bouquinistes du IVe ont retrouvé leur dignité : un succès pour François Dagnaud

    Coffres bouquinistes sur fond ile cité nettoyés sept 11 
    Vue des coffres quai de l'Hôtel de Ville, sur fond d'île de la Cité et de cathédrale Notre-Dame

     

    Jeff était affairé ce matin à ouvrir son coffre. Nous l'avons abordé en déclinant notre identité d'habitants du quartier. Le mégot en coin, il s'est retourné vers nous en répondant d'un ton bougon à notre première question : 

    -vos coffres ont été nettoyés ?

    – Oui.  

    – par qui ?

    – la mairie. C'est à eux de faire ça, nous on n'a pas les moyens !

    – et vous êtes content ?

    – Bien sûr. C'est quand même plus propre ; mais ça va revenir …

    Voyant notre intérêt, il est devenu plus locace. C'est ainsi que nous avons appris que tout le linéaire de coffres du IVe (quai de l'Hôtel de Ville) a été raffraîchi il y a quelques semaines par une équipe de la mairie munie de pistolets à peinture. Tous les coffres ont été traités dans l'affaire d'une matinée.

    On voit donc bien que la tâche n'était ni surhumaine ni très coûteuse et qu'il suffisait de s'y atteler. Nous remercions François Dagnaud, Maire-Adjoint de Paris chargé de l'environnement et des espaces verts, que nous avions sollicité à ce propos, de n'avoir pas renvoyé cette intervention aux calendes grecques.

    Le résultat est spectaculaire. Les berges et leurs coffres, qui semblent neufs désormais, sont enfin dignes du classement au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Il reste que trois autres arrondissements sont encore concernés. Nous avons traversé la Seine et parcouru les berges du Ve. La photo que nous publions ci-dessous offre un contraste saisissant entre la beauté sublime de Notre-Dame, et la laideur des inscriptions immondes qui apparaissent sur les coffres au premier plan. Il faut que M. Dagnaud voie ce reportage et lance sans tarder une action en direction des arrondissements concernés ; sans cela, nous aurons le vague sentiment d'avoir agi de manière égoïste.

    Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11 
    Vue latérale de Notre-Dame depuis la rive gauche

     

    Cliquez jusqu'à deux fois dans l'image pour l'agrandir et parfaire sa netteté.

     

    Intéressé par l'association : cliquez ICI

     

    Post scriptum # 1 du 20/09/2011

    Réaction de M. François Dagnaud à l'article :

    Je vous confirme que la campagne de remise à niveau qui a débuté cet été devrait se poursuivre  dans tous les arrondissements concernés, soit 900 boîtes environ !
    Bien cordialement.
    François Dagnaud


                                                                                                                                   

                                                                                                                                                     

  • A propos d’un « Subway » (angle Bretagne/Debelleyme – IIIe) victime des vandales tagueurs. Que peut faire la Ville de Paris ?

    Bretagne devanture subway taguée
    Vitrine en trompe-l'oeil rue de Bretagne, en juin 2011, sur un mur qui appartient à la Mairie de Paris. La véritable devanture de Subway est à l'angle, au 29 rue Debelleyme (IIIe).

     

    Nous lui avons consacré un article en date du 7 juin 2011. Subway avait cru bon, en ouvrant sa boutique de restauration rapide d'inspiration anglo-saxonne, de supprimer un trompe-l'oeil qui représentait un bistrot ancien, dont on a gardé la nostalgie.

      Bretagne devanture café ancien
    Le décor ancien, avant 2009

     

    Mal lui en a pris. Les vandales-tagueurs se sont rués sur le nouveau décor pour en faire un dépotoir visuel. Cet été, le commerce a changé de mains. Il est dirigé aujourd'hui par deux associés qui témoignent d'une volonté évidente de soigner leur image. Ils manifestent un désarroi profond face à la situation.

    Régulièrement, ils font appel au service de nettoyage des tags de la Mairie de Paris    (0 800 004 626), la société "HTP Graffiti". Ces professionnels repeignent les panneaux latéraux mais déclarent n'avoir pas le droit de toucher à la partie centrale car il s'agit, selon eux, d'une création artistique qui appartient à son auteur.

    On se croit à Clochemerle, mais ce n'est pas tout : un quidam s'est présenté aux gérants et leur a demandé l'autorisation de peindre une oeuvre de son cru. N'ayant aucun droit sur ce mur, ils se sont défaussés. L'artiste, émule sans doute de Jean-Michel Basquiat, s'est alors installé et, dans l'indiférence totale et en plein jour, sans autorisation et sans que le moindre agent de la mairie ou de la police intervienne, il a commis cette oeuvre que tout un chacun peut admirer en ce début du mois de septembre.

    Bretagne subway déco septembre 2011
    Le nouveau décor de septembre 2011

     

    Pas terrible, chacun en conviendra, comme le reconnaissent les deux gérants, un brin penauds ! N'ayant pas réussi à intéresser la mairie du IIIe à leur problème d'identité visuelle, ils nous ont interrogés ce matin : "dites nous ce que nous pouvons faire !"

    Nous leur avons suggéré de rétablir le décor d'origine. Il plaisait à tout le monde et, comme on peut le constater sur la photo, les tagueurs, peut-être pas si vandales et béotiens qu'on pourrait le croire, l'avaient épargné.

    Quant à la Mairie de Paris, il faut qu'elle prenne enfin conscience que ces dégradations qui frappent les façades, le mobilier urbain, les devantures de magasins et autres surfaces qui sont notre cadre de vie, appellent un traitement à la base qui doit compléter la politique indispensable de nettoyage qui est en oeuvre aujourd'hui.

    Il suffit de faire un tour rapide dans les quartiers du Marais pour constater que les vacances ont été fatales au paysage de la rue et que l'entreprise de nettoyage des tags, loin de rattraper un retard qu'elle a pris au changement de prestataire, l'a vu s'aggraver.

    Bertrand Delanoë ne parait pas prendre ce problème suffisamment au sérieux. En attendant qu'une stratégie de traitement à la base soit décidée et porte ses fruits, nous insistons pour dire qu'il faut accentuer les moyens d'intervention. Si le taux d'éradication des graffiti est plus faible que leur renouvellement, nous allons tout droit vers une ville sinistrée où les habitants n'auront plus qu'à pleurer sur la saleté de leurs immeubles, les commerçants sur leurs vitrines défigurées. Quant aux visiteurs de la ville la plus fréquentée au monde, il y a fort à parier que leur jugement sur l'état de propreté de notre capitale, déjà médiocre, ne sera pas à l'honneur des gestionnaires de la Ville.

    Il ne s'agit pas de majorer nos impôts locaux, déjà sollicités au-delà du raisonnable ces deux dernières années. La Mairie de Paris accorde plusieurs centaines de millions d'€ chaque année aux associations, sans réel souci de leur efficacité. Qu'elle fasse la chasse aux subventions inutiles ou inappropriées en affectant les économies au renforcement de la lutte pour la préservation du cadre de vie. Il suffirait de 2% sur 250 Millions d'€, pour dégager 5 Millions d'€ supplémentaires (source : fichier des subventions de la Ville pour 2004 ; c'est l'année où le document est le plus lisible et fournit un total. Notez que 50 autres millions d'€ sont versés par le "département" de Paris)  Accéder au fichier

    Partant d'un constat local, on en arrive à des choses plus graves. Nous sommes à la veille d'une année difficile où il faudra choisir ceux qui seront appelés à nous gouverner pour cinq ans, dans un environnement économique et social dont il n'échappe à personne qu'il est menaçant. Dans ce contexte, tous les gestes, y compris ceux de nos édiles municipales, parce qu'elles sont représentatives d'un courant politique, seront regardés et évalués à la loupe.

                                                                                                                                                     

     

  • Il était une fois rue de Bretagne (IIIe), un trompe l’oeil plein de charme ….

      Bretagne devanture café ancien

    Il y a deux ans

    On a peine à le croire : il s'agissait d'un trompe l'oeil, qui nous a enchanté pendant des années. Rue de Bretagne (IIIe), à l'angle de la rue Debelleyme.  La fée bleue de Pinocchio, passant par là, aurait aimé lui donner vie. On imaginait derrière la façade la présence d'un comptoir en zinc, quelques rangées de bouteilles et un patron de légende ….

    C'est un fast food qui est arrivé. On est quelques fois injuste envers les fast foods. Ils ont un rôle économique et social. Aussi, quand nous avons appris que "Subway" allait s'implanter là, nous lui avons réservé un accueil poli à défaut d'être enthousiaste. L'Architecte des Bâtiments de France avait voulu s'assurer d'une chose : que la nouvelle enseigne conserve le principe du trompe l'oeil, en l'adaptant aux circonstances.

    Ce qui fut fait. On perdit au change mais on fit contre mauvaise fortune bon coeur. A l'exception des artistes de la bombe de peinture et du marqueur, toutefois. Très tôt, ces vandales sévirent avec un délire qui témoigne du peu de respect que le paysage de la rue et cette enseigne en particulier leur inspirent.

     "Subway" n'a pas paru s'en soucier. Aujourd'hui la façade est immonde, comme on peut le voir ci-dessous. Qui va nous débarrasser maintenant de cette misère ? Question corrollaire : qui va réussir à éradiquer ce phénomène qui défigure l'environnement et coûte chaque année à Paris plusieurs millions d'€ ?

    Bretagne devanture subway taguée

    Aujourd'hui ! Peu engageant pour qui a envie d'un sandwich.

    Nous en référons au Maire Pierre Aidenbaum. Lui seul a quelques moyens d'intervenir auprès du commerçant pour lui rappeler ses obligations d'entretien de la devanture et auprès des services de la propreté de Paris pour que la société chargée par la Mairie de Paris de l'effacement des tags (*) se mobilise et remette en état ce décor.

    (*) HTP, n° d'appel 0 800 004 626, service gratuit

                      

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  • Invasion des terrasses : un chantier de travaux publics qui sert d’annexe !

     

      Terrasse chantier 2

     

    La Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris aura fort à faire pour ramener l'ordre sur les terrasses de  bars, à grand renfort de règlement nouveau applicable le 1er juin 2011. Tout ce qui peut accueillir une table supplémentaire et quelques chaises est investi sans vergogne.

    Témoin ce chantier où "le port du casque est obligatoire", prévient un panneau.

    Image communiquée par notre confrère Laurent Jeannin-Naltet de "Droits du Piéton", membre de "Vivre Paris !".

     

  • Conseil de la rue des Archives : premier bilan, en présence de la Maire du IVe Dominique Bertinotti

    Archives église billettes

    Eglise et cloitre des "Billettes", en souvenir des hospitaliers de la charité Notre-Dame, qui portaient un scapulaire en forme de "billette".  

    L'édifice a été construit par couches successives : une chapelle en 1295, qui devint presque souterraine du fait du réhaussement de la chaussée, une église construite au-dessus en 1408, transformée en cimetière ; le cloitre, qui date de 1427, et pour finir l'église actuelle, construite en 1758 sur des dessins de frère Claude, sur les ruines de la précédente. A la révolution, elle devient propriété de la nation puis de la Ville de Paris, qui l'affecte au culte luthérien en 1808.

                                             

    Il n'est pas inutile, quand on traite les problèmes contemporains, de les observer à la lumière de l'Histoire. La rue des Archives a un long passé. Pour le seul IVe, elle est faite de tronçons qui avaient pour noms en allant vers le nord : rue des Billettes, rue de l'Homme Armé et rue du Chaume. Ces voies n'étaient pas rectilignes. On en trouve le contour de nos jours dans le profil de la rive droite (numéros pairs). La rive gauche, en revanche, a été frappé d'alignement.

    C'est ainsi qu'on trouve d'un côté des établissements, bars et restaurants, qui bénéficient de terrasses confortables tandis que leurs vis-à-vis se heurtent à la réglementation s'ils veulent pouvoir disposer d'un maximum de place pour exploiter commercialement le trottoir.

    La Maire du IVe, Dominique Bertinotti se préoccupe depuis longtemps de préserver le libre accès à l'espace public en essayant de satisfaire les aspirations des commerçants. Elle a cherché en vain des solutions de réaménagement du trottoir. Les riverains ont refusé un projet qui visait à l'élargir sélectivement sur quelques dizaines de mètres. Elle a suggéré ensuite des terrasses à parois rigides. Les exploitants s'y sont opposés ainsi que notre association car nous ne voulions pas, pour des raisons esthétiques et de confort des déplacements, d'une file continue de constructions légères en devanture des bars.

    De cet échec est née la décision de Mme Bertinotti de constituer un "conseil de la rue des Archives". Il est composé de riverains, de commerçants, d'associations d'habitants (Vivre le Marais !) et de commerçants, de représentants des conseils de quartiers et de conseillers de la mairie du IVe.

    Créé en juin 2010, il ne s'était réuni qu'une fois, pour constater qu'il n'existait aucun terrain d'entente sur la question essentielle de l'occupation de l'espace public. Selon le conseil de la rue des Archives, certains établissements ne sembleraient respecter ni le règlement de la Ville de Paris sur les terrasses, ni l'arrêté du Préfet de Police du 10 décembre 2009 qui interdit la consommation de boissons alcooliques sur le domaine public entre 16h00 et 07h00 ainsi que la vente de boissons à emporter de 21h00 à 07h00.

    Dominique Bertinotti a suscité une première réunion. Elle a eu lieu le 4 mai et la Maire a tenu à être présente. Elle a rappelé leurs devoirs aux débitants de boissons et souligné qu'aucun d'eux ne devait servir de prétexte  à d'autres établissements pour exercer leur activité dans des conditions contestables.

    Le conseil a dû se réunir à nouveau le 11 mai pour voter un règlement intérieur et élire un nouveau président en la personne de Gérard Grigaut. Il a délibéré sur la fête de la musique, pour souhaiter que la rue du Temple ait le même traitement cette année que la rue des Archives, sans pour autant demander, comme nous l'avons fait auprès du Préfet, que l'installation de sonos sur les trottoirs soit interdite pour éviter l'asphyxie par le volume de toute musique instrumentale.

    Un nouveau règlement des terrasses et étalages entre en vigueur le 1er juin. Bien qu'associés à travers "Vivre Paris !" à son élaboration, nous constatons qu'il ne répond pas pleinement à nos attentes. Nous avons retenu toutefois les déclarations d'Elisabeth Borne, Directrice de l'Urbanisme à la Mairie de Paris, qui nous a assurés avec détermination que ce nouveau règlement, contrairement au précédent, serait appliqué à la lettre (et au centimètre …).

    Si la Ville de Paris fait respecter le droit en matière d'occupation de l'espace public et si le Commissaire de Police de l'arrondissement veille à l'application de l'arrêté du Préfet, le problème de la rue des Archives est réglé. C'est tout aussi simple et c'est ce que nous demandons.

     

    Bibl. "Le Marais", Danielle Chadych, Parigramme

     

     

     

  • Entretiens de « Vivre Paris ! » avec François Dagnaud, Adjoint au Maire de Paris pour la propreté

      Dagnaud groupe

    François Dagnaud dans son bureau de l'Hôtel de Ville, entouré de membres de son cabinet et de représentants de "Vivre Paris !" (photo G. Simonet, "Vivre le Marais !")

     

     Le sort a paru s'acharner sur Paris ces derniers mois. Il y a eu des grèves, cinq semaines de conflits sociaux liés à la réforme des retraites, puis la vague de froid sur la France (on ne nettoie pas quand il gèle, pour ne pas créer de verglas) et là-dessus, toujours plus de monde à Paris. François Dagnaud rappelle que Paris est la capitale européenne la plus dense et qu'il est difficile de maintenir propre une ville sous forte affluence.

    Tiens, tiens, avons nous répondu. Il y a eu à la Mairie de Paris une vaste campagne avec "états généraux" à la clé pour réveiller Paris censé "se mourir". C'est naturellement M. Dagnaud qui a raison. Ayons le courage de dire qu'il y a trop de monde à Paris et qu'il est de plus en plus urgent de rééquilibrer l'activité et l'habitat entre la ville intra muros et sa couronne.

    Des Chiens et de leurs Maitres

    Passé ce préambule, nous en sommes venus au détail. A tout seigneur tout honneur, ils font depuis longtemps la Une : les  chiens et leurs crottes. Le consensus ambiant pointe une recrudescence. Il y a pourtant eu 2.506 PV en 2010, en croissance annuelle de 16% depuis 2008, se défend François Dagnaud. C'est plus significatif dans les arrondissements du centre avec une croissance annuelle de 26 %. Bon, mais le nombre de déjections visibles sur la chaussée est-il corrélé à la quantité de PV dressés ? Débat qui ne convainc pas : les déjections sont bel et bien là alors qu'elles avaient – presque – disparu.

    Conclusion que partage notre interlocuteur : il faut réinitialiser le cycle bien connu, information- avertissement-sanction.  Une sanction que le parlement vient curieusement d'adoucir au point de la rendre indolore : l'amende passe de 183 € à 35 €. Catastrophe ? Pas forcément. A ce niveau, les inspecteurs seront moins timorés pour sortir leur carnet à souche. Ajoutons que la population elle-même, qui déplore le comportement incivique des propriétaires de chiens, presque criminel car beaucoup de chutes se produisent à cause d'eux, se doit d'être attentive et peser par son regard, par son intervention, sur ceux qu'elle prend en flagrant délit. On n'est pas des policiers, mais on est des citoyens !

    Des tags et autres graffiti

    Nous avons déclenché l'alarme par notre article du 4 mars. Le contrat entre la Ville et ses sous-traitants pour l'enlèvement des tags est interrompu. François Dagnaud s'en est expliqué : la vacance n'est que provisoire. On respire ! Camille Montacié, Première Adjointe au Maire du IIIe et Présidente à l'Hôtel de Ville de la Commission des Marchés Publics nous explique en détails ce qui s'est passé : des péripéties dans la procédure d'appel d'offres, un recours, une annulation, prolongation des contrats avec les titulaires actuels, Korrigan et STOP GRAF.

    Résulat : un service chaotique depuis quelques semaines, l'arrêt total depuis le 28 février. La bonne nouvelle : il y a maintenant un nouveau titulaire, HTP, qui est chargé de l'ensemble de Paris et il débute ses prestations le 21 mars. Guettez donc à cette date l'amélioration du paysage de la rue, pour ceux notamment comme les riverains du musée Picasso qui dénoncent une véritable invasion de signes cabalistiques sur leurs murs. Il est vrai que Picasso peut susciter des vocations chez ces petits génies qui ne savent pas qu'avant de jouer avec la plastique des personnes et des objets, Picasso avait été un maitre  accompli dans l'art de dessiner et de peindre.

    D'ici le 21 mars, date où un numéro d'appel spécial nous aura été communiqué, pour les habitants des Ie,IIe, IIIe et IVe arrondissements, il convient d'appeler les services de la propreté de Paris au 01 55 34 77 17, qui feront, nous dit-on, ce qu'ils peuvent. Dans les autres arrondissements, faire le 3975

    Des coffres des bouquinistes des quais de la Seine

    Depuis notre intervention qui remonte tout de même deux ans en arrière, une partie de ces coffres a été nettoyée. Nous avons insisté auprès de M. Dagnaud pour que l'essai soit transformé, ce qui veut dire : mise à niveau de tous les coffres et assurance d'une maintenance active. Nous avons compris que le contrat avec HTP comportait une extension dans ce sens.

    Des flyers, ou "imprimés publicitaires"

    Qui aurait pu suspecter qu'empêcher des gens sans gêne, qui se permettraient un jour impunément de recouvrir les véhicules en stationnement de prospectus racoleurs, relèverait de la quadrature du cercle ? C'est pourtant bien une réalité que vivent les gens du Marais, surtout du jeudi au dimanche soir, autour des quatre branches de la sainte Croix de la Bretonnerie, un carrefour qui n'en peut plus de porter la sienne.

    En effet, l'affichage sauvage est passible de lourdes sanctions (250 € par site, avec recouvrement d'office) mais il concerne les immeubles …. et pas les meubles, auxquels sont assimilés les véhicules. Il faut donc un changement du code de l'environnement, mais attention, il ne s'agit pas d'un bouleversement, un seul mot à ajouter à l'article L 581-24. "Biens immeubles" doit être complété par "ou biens meubles".

     Il a fallu pour en arriver là que se crée un groupe de travail Mairie-Préfecture de Police, dont François Dagnaud a été le pilote. Un voeu avait été voté à l'unanimité à ce sujet au conseil de Paris en 2009. Nous sommes en 2011. En date du 1er mars, François Dagnaud a écrit aux sénateurs pour qu'un projet de loi soit déposé dans ce sens. Il serait incongru qu'un consensus droite/gauche ne se manifeste pas à cette occasion, au Sénat mais aussi à l'Assemblée Nationale. Il va sans dire que "Vivre Paris !" soutient cette proposition et le fera savoir aux autorités concernées. 

    Du mobilier urbain et de son entretien

    François Dagnaud en est convenu, le sentiment de propreté ou de saleté est largement conditionné par l'état du mobilier urbain et son entretien. Il concerne : les boites aux lettres, les bancs publics, les cabines téléphoniques (quand va-t-on se décider à les supprimer ?), les parcmètres, les jardinières de fleurs, les armoires de contrôle des feux de circulation, les boitiers de commande de l'éclairage public …. Tout ce matériel est en piteux état. L'entretien n'incombe pas toujours à la Ville mais la Ville doit se sentir concernée et intervenir, directement quand c'est de son ressort, auprès des responsables quand ce n'est pas de sa juridiction.

    Autres sujets

    Martine Blatin, au nom de "Vivre Paris !" est intervenue pour dénoncer la situation de l'esplanade sous le Palais de Tokyo", qui est devenue un WC à ciel ouvert (va-t-on l'appeler bientôt "Quartier Latrine" ?) envahi lui aussi de tags. Paris, première destination touristique du monde, ne peut pas accepter qu'un site aussi prestigieux (et d'ailleurs un site quel qu'il soit) soit transformé en écurie. M. Dagnaud a promis une intervention.

    Philippe Jacquinot, au nom de "Quartier Latin Passionnément" a posé par notre bouche la question des nouveaux "trous d'arbres" où les grilles ont disparu pour laisser place à un tertre dont l'état est encore pire. François Dagnaud en a pris note.

    Laurent Jeannin-Naltet s'est s'interrogé sur la décision de la Ville de Paris de lancer un appel d'offres pour autoriser des commerces ambulants sur les seize sites les plus prestigieux de Paris. Il a souligné que ce projet ne faciliterait pas la tâche des services de la propreté de Paris, sans parler évidemment de l'impact esthétique déplorable qu'on peut en attendre. Réaction viscérale mais légitime de "Vivre Paris !" : "mais qu'est-ce qu'il leur a pris ?"

     

    Intéressé par l'association : Cliquer ICI

     

    Post-scriptum du 9 mars 2011 : commentaire de François Dagnaud en réponse à  notre article


    Cher Monsieur Simonet,

    Je fais suite à notre entretien d’hier dont je vous remercie. J’ai pris connaissance avec grand intérêt du compte rendu mis en ligne sur votre blog. Je souhaite que ces éléments puissent éclairer vos adhérents sur l’action de la Ville de Paris pour améliorer la propreté et plus généralement, la qualité de l’espace public. Je vous livre quelques informations complémentaires, sur des points évoqués ensemble hier.

    L’entretien et le dégraffitage des kiosques de bouquinistes incombent en premier lieu à ces derniers. En cas de dégradation avérée par graffitis, et après injonction de la Ville de Paris, les bouquinistes disposent de 2 mois pour remettre en peinture leur matériel, à leur frais. A ma demande, le nouveau marché de d’enlèvement des graffitis de la Ville de Paris prévoit effectivement l’intervention du prestataire de dégraffitage. Cette procédure ne peut être engagée que sur demande des services municipaux, et dans l’hypothèse d’une défaillance préalable des bouquinistes.

    Je souhaite par ailleurs répondre au signalement de Mme Blatin sur l’état de propreté de l’esplanade du Palais de Tokyo. Je vous prie de bien vouloir lui communiquer les informations suivantes.

    L’amélioration de la qualité de l’espace public du secteur fait l’objet d’un dialogue complexe entre la Ville de Paris – propriétaire du Musée d’Art moderne – et le Ministère de la Culture – propriétaire du Palais de Tokyo. En outre, le parvis est particulièrement difficile à entretenir en raison de la vétusté des pierres et des difficultés d’accès au bassin. Devant l’inaction du Ministère, la Ville de Paris a récemment et provisoirement pris en charge la globalité du nettoiement du secteur. Les services municipaux de la propreté ont installé une douzaine de corbeilles, vidées quotidiennement. Ils assurent un balayage quotidien complet et font procéder aux désaffichage et dégraffitage environ 2 fois par mois, hors palissades de chantier. Ces dernières opérations à l’eau sont toutefois suspendues en période de gel, afin de privilégier la sécurité des usagers du site. Enfin les agents municipaux s’efforcent de retirer les détritus jetés  dans le bassin central. La qualité de ces prestations est malheureusement limitée en période automnale de chute de feuilles.

    En prévision de la rénovation prochaine des bâtiments et du parvis du Palais de Tokyo prévue par l’Etat, la Ville de Paris vient d’engager un dialogue avec le ministère de la Culture afin de clarifier les modalités techniques et financières d’entretien du parvis. La Ville de Paris souhaite que cette réflexion aboutisse à la signature d’une convention attribuant le nettoiement aux services municipaux et la réfection globale du parvis à l’Etat.

    Restant à votre écoute, je vous prie de croire, cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

    François Dagnaud

      

     

  • Au secours ! Le contrat d’enlèvement des tags est interrompu par la Ville de Paris

    Tags rupestres 
    S'il sagit "d'art de la rue", l'art est tombé bien bas (et la rue aussi)

                                                                        

    N'appelez plus STOP' GRAFF au 0 800 800 557 ; le numéro de la Ville de Paris pour l'enlèvement gratuit des tags ne répond plus. Ou plutôt si, il répond que la "Société Urbaine de Travaux" qui en était chargée, a terminé son contrat avec la Mairie de Paris le 28 février et qu'il convient désormais d'appeler le 3975. 0 800 004 626

    Nous l'avons fait. On tombe sur un standard téléphonique robotisé, du genre qu'on aime, qui dit "tapez 1, tapez 2" puis "je n'ai pas compris votre réponse". On exagère un peu : c'est un être humain qui a fini par nous répondre … qu'il n'avait pas de réponse.

    Quand les éboueurs font grève, on est envahi par les ordures. Quand il y a vacance d'enlèvement des tags, le fléau se déploie comme un nénuphar dans un bassin : en un jour, la surface couverte double.

    Nénuphars

    Magnifiques nénuphars nymphéas, pour faire passer le goût détestable de la photo du dessus (Photo Wikipédia)

     

    La prolifération était notable depuis quelques jours. Chacun se demandait ce qui se passait. On a la réponse maintenant.

    Sans doute y a-t-il de bonnes raisons de remettre en cause les contrats actuels. On le saura la semaine prochaine au cours d'un entretien dans le cadre de "Vivre Paris !" avec François Dagnaud, Maire Adjoint de Bertrand Delanoë pour l'environnement. Ce qui est certain c'est que la situation ne doit pas durer car les dégats seraient irréversibles.

    Enlèvement des tags, services mairie gratuit : 0 800 004 626

     

     

  • La Butte aux Cailles (XIIIe) : un village de Paris

    Restau des buttes et des cailles
     
            Harmonie des couleurs, très chaudes, au-dehors, harmonie des saveurs en salle, des crèpes qui ont une "humeur" et un caractère, 13 rue de la Butte aux Cailles –

                                                                                                           

    Depuis l'été dernier, "Vivre le Marais !" s'inscrit dans une "fédération" d'associations parisiennes, le réseau "Vivre Paris !". Nous étions dix au départ "mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port" …. N'exagérons rien, nous sommes vingt et un participants aujourd'hui et déjà nous couvrons presque tous les arrondissements de Paris.

    Parmi nous, "Les Riverains de la Butte aux Cailles", qui défendent leur qualité de vie dans ce village à la lisière de Paris. On y parle de cailles, de merles moqueurs et de diamants, mais on n'en trouve naturellement pas trace. "Cailles" vient d'un certain Pierre Caille, propriétaire du terrain au XVIème siècle. Anne, professeur de droit à l'université, a guidé nos pas dans une rue qu'elle habite depuis vingt cinq ans.

    Piscine

     La piscine de la Butte aux Cailles. On la doit à l'initiative de François Arago, célèbre physicien, astronome, homme politique aussi, qui lance un premier forage en 1866. Ses travaux, repris en 1893 jusqu'à près de 600 mètres de profondeur, permettent de capter une eau thermale à 28°C. C'est elle qui alimente aujourd'hui la piscine.

     

    C'était avant le XXème siècle un village de tradition ouvrière qui surplombait la Bièvre. Un urbanisme de petites maisons s'est perpétué. Les tours existent dans le XIIIe, autour de la place d'Italie, mais elles n'affectent pas cet îlot de tranquillité.

    Les tours, non. Mais le caractère attachant de ce quartier délimité par les rues Bobillot, Cinq diamants et Butte aux Cailles en a fait un endroit à la mode où les lieux de vie ont fleuri.

    Carrefour buttes aux cailles cinq diamants

     Carrefour rues Cinq diamants et Butte aux Cailles. Un air de Contrescarpe.

     

    La plupart sont respectueux des riverains et de leurs nuits. Mais la foule des grands soirs est difficile à canaliser. Les exploitants doivent s'impliquer dans la médiation pour que le respect du voisinage soit assuré. Certains rechignent à le faire, ou s'y refusent par bravade. Il arrive que les riverains n'aient plus d'autre issue que la procédure.

    Restau chez les filles

     "Chez les filles", 25 rue des Cinq diamants (XIIIe). Restaurant sans contraintes : pas trop cher, de la place sans réserver même si vous êtes nombreux, des tapas variées, un personnel (féminin) sans chichis.

                                                                                                                                          

       Restau coop ouvrière

    Société coopérative ouvrière de production : "Le temps des Cerises". Un restaurant adepte de l'autogestion. Accueil désinvolte mais amical, tutoiement de rigueur. On n'est pas loin de fixer soi-même le montant de l'addition, qui est sage en toute rigueur. Cuisine syndicaliste bourgeoise. Plait surement aux bobos. 18 rue de la Butte aux Cailles

                                                                                                                                                      

    Atelier mireille bailly coulanges
     
    Les artistes sont présents : Atelier de Mireille Bailly-Coulanges, 26 rue Bobillot (XIIIe). Elle se définit comme un "sculpteur de lumière". Son matériau préféré est le plexiglass. Autour d'elle, sur les murs de la rue, des collages et des pochoirs de Miss'Tic.

                 

    Interessé par l'association : Cliquer ICI

     

    Pour agrandir les photos, et profiter de leur haute définition, cliquer dans l'image 

     

  • Prochaine visite guidée : Histoire de Paris, le musée Carnavalet (IIIe)

    Carnavalet mai 2010

    Le musée Carnavalet, vu depuis la rue des Francs-Bourgeois (IIIe)

     

    Prochaine visite guidée:

     

    Le jeudi 10 mars 2011

     

    Rendez-vous à 14h15, devant l'entrée du musée, au 23 rue de Sévigné (IIIe)

     

    Une visite de l'Histoire de Paris

     

     

    Vous croyez peut-être le connaître et pourtant il recèle tant d'histoires et d'Histoire que nous vous invitons à sa découverte, bien au chaud en ces temps frais, avec notre guide Sylvain Solustri.

    Carnavalet est l'un des plus beaux hôtels du Marais, tant en ce qui concerne sa décoration intérieure, que ses riches collections consacrées à la vie et aux aspects de Paris à travers les siècles. L’hôtel, bâti en 1544, fut remanié par le grand Mansart et devint, en 1677, la demeure de Madame de Sévigné, et en 1866, propriété de la Ville de Paris qui y fonda le musée consacré à l’histoire de Paris.

    Au hasard des salles ouvertes à la visite (certaines parties n’ouvrent qu’en alternance pour des raisons d’effectif…), nous découvrirons l’art de vivre des riches demeures aristocratiques aux XVIIe et XVIIIe siècles, les superbes boiseries d’hôtels parisiens aujourd’hui disparus et qui ont été remontées ici, le grand escalier décoré d’un gigantesque trompe-l’œil et le jardin bordé de deux galeries aux façades admirables.

    Le musée tend à recréer le visage de Paris depuis le règne d’Henri IV jusqu’au XXe siècle par l’exposition d’une iconographie (tableaux, gravures) et de collections exceptionnellement riches : souvenirs de la marquise de Sévigné, spectacle coloré de la Révolution Française, reliques de la prison du Temple, costumes, enseignes, plans de la ville en relief, donnent à l’ensemble un cachet d’authenticité tout particulier.

    Merci de réserver au plus vite car le nombre de personnes est strictement limité à 25 et de vous inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41. Nous vous rappelons une participation aux frais de 20 euros pour les couples ou toute personne accompagnée d'un ou une amie et de 15 euros pour les personnes seules.

     

     

     

  • Boite de nuit géante de la rue Pierre au Lard (IVe) : les riverains ont remis hier une pétition à la Maire du IVe. Le COX assigne notre association et son président en référé.

    Pierre au lard 3 verrière

    Vue de dessus de la verrière qui sert de toit au local que les promoteurs veulent transformer en "bar-club" sur trois niveaux.

     

    La pétition, remise hier soir à Mme Dominique Bertinotti, exprime le refus des riverains de subir les nuisances prévisionnelles d'un bar-club dans ce local, dont on voit bien ici à quel point il est enchâssé dans les immeubles d'habitation.

    Sont concernés, les habitants du 12 rue St merri, 16 rue St Merri (immeuble Paris Habitat Ville de Paris), 20 rue du Renard, 22 rue du Renard et 24 rue du Renard (IVe).

    Ce nouveau projet, a fait l'objet d'une demande de permis de construire dont on a déjà parlé, enregistrée le 27/10/2010. A notre connaissance, il est toujours en cours d'instruction.

    Au même moment, nous recevons une assignation à comparaitre devant le juge des référés émise par la "société BRV" et Monsieur Frédéric Hervé (gérant du COX) à l'encontre de l'association et de son président.

    Nous réfléchissons à notre défense.

     

    Pour rejoindre notre association :  cliquez ICI

     

     Voici la photo qui nous a été envoyée par Marie-Catherine

    Pierre au lard vue 3D mc weil

    (Cliquer dans les photos pour agrandir)