Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : tarifs cars tourisme paris

  • Un voeu adopté par le Conseil de Paris vise à réduire la pollution des cars de tourisme

    IMG00543-20130523-2011Trois cars de tourisme, moteur en marche, stationnant rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe)(Photo VlM)

     

     Le Conseil de Paris qui s’est tenu hier 17 décembre à l’Hôtel de Ville a adopté un vœu en lien avec le plan antipollution qui sera présenté en février prochain.

    Il concerne le tarif de stationnement des cars de tourisme qu’il est proposé de porter à 96 € par jour. L’idée est de « taxer » les cars les plus polluants puisque dans ce vœu est prévu un tarif plus « étudié » pour les cars les plus récents. Il est souhaité que ce nouveau barème s‘applique dès le mois de mai prochain.

    Certains ont prôné des tarifs plus élevés voire  la suppression pure et simple des cars immatriculés avant 2014… Il faut raison garder et procéder par étape, les « big bangs » créent toujours des dégâts collatéraux souvent très coûteux. En l’occurrence ici, il ne faut pas tuer le tourisme mais mieux le réguler, même si nous nous plaignons tous de ses conséquences sur notre vie quotidienne.

    Dans le cas présent, avoir adopté ce vœu répond sans doute imparfaitement, mais c’est une première étape, à ce que "Vivre le Marais !" a souvent dénoncé dans ses articles relativement aux cars qui polluent, qui en prennent à leur aise non seulement lorsqu’ils stationnent n’importe où ; et la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe), pour ne citer qu'elle, en fait les frais chaque jour de l’année (nos articles des 29 mai et 7 juin 2013), mais aussi lorsqu’ils laissent tourner leur moteur pour assurer soit la climatisation, soit le chauffage alors qu’il n’y a plus de touristes dans le véhicule ! N’oublions pas non plus le bruit généré par le ronronnement permanent des moteurs.

    Nous avions aussi mis en garde les élus et le Président du Musée Picasso sur le risque de stationnement des cars de tourisme et des cars scolaires dans les rues adjacentes au musée. Pour l’instant ce risque semble avoir été écarté.

    Ce vœu est donc une excellente nouvelle, nous espérons qu’il prospérera et donnera lieu à un nouveau règlement tout en souhaitant qu’il sera accompagné d’autres mesures dont la révision à la hausse du montant des amendes pour les contrevenants à ces nouvelles dispositions.

    Dominique Feutry

     

  • La propreté devient prioritaire pour la mairie de Paris

     

    Slide_propreté_2Affiche de la Mairie de Paris concernant la propreté

     

    La Maire de Paris a récemment déclaré, à propos de la propreté, que c'était « un vrai problème, on déplore beaucoup d’incivilités inacceptables et je constate moi aussi une dégradation qui me déplaît ».

    Enfin le sujet de la saleté constaté quotidiennement par les parisiens et pointé du doigt par les touristes, ce qui nous pénalise d'ailleurs dans les classements des villes touristiques, est reconnu par la Maire elle-même alors que certains élus n'hésitent pas à répondre lorsque le sujet est abordé que cela s'améliore.

    Eh bien non,  au contraire, la saleté gagne tous les quartiers et "Vivre le Marais !" l'a souligné à maintes et maintes reprises. Les trottoirs, tous les recoins sont tachés, parsemés de papiers gras, de détritus divers, de déjections, d'urine, de mégots, de canettes, de verres cassés etc… Il suffit de sortir pour s’en rendre compte aussitôt et cela est pire le week-end où le nettoyage est moindre.

    Il semblerait que nombre de conseils de quartier aient mis ce sujet dans les priorités des habitants. Bien sûr que des corbeilles sont en cours d’installation pour le mégots, bien sûr que des sanisettes supplémentaires sont annoncées (200 qui s’ajouteront aux 400 en place), mais les incivilités deviennent un comportement normal, les sanctions étant  rares ou peu dissuasives.

    Nous ne pouvons pas ignorer les difficultés liées aux nombreuses personnes qui dorment dans la rue venant souvent de pays étrangers et que la crise économique a poussé malheureusement hors de leur pays. Mais doit-on pour autant laisser s’installer cette saleté permanente qui n'est pas uniquement de leur fait et qui attire d'autres saletés. De nouvelles pratiques, pourtant à banir, telles ces inscriptions publicitaires peintes sur les trottoirs qui, comme les tags, les dégradations du mobilier urbain ou les pendaisons de baskets, concourent aussi à donner une impression de mauvais entretien.

      SaletéLes Champs Elysés après le pasage du Marathon de Paris (Photo le Figaro)

     

    Des commerçants (hôteliers, grands magasins…) qui paient pourtant la taxe de balayage, dont le montant rappelons le a fortement cru ces dernières années, sont obligés de demander à leur personnel ou d'utiliser des sociétés externes de nettoyer les abords de leur commerce, de peur de voir leurs clients les bouder. Ceci est anormal et la mairie doit prendre des mesures à la hauteur des enjeux, enjeux de santé publique (les rats sont de plus en plus nombreux), enjeux de qualité de vie des habitants qui demandent un retour face aux taxes et impôts qu'ils paient, enfin enjeu touristique. Paris ne peut pas prétendre être la première destination touristique du monde et laisser à l'encan la question de la propreté !

    Il est grand temps que nos élus s'en préoccupent et enfin «mettent les moyens» en regardant notamment ce qu'ont fait d’autres capitales et grandes villes confrontées à ce problème et qui ont apporté des solutions. Nos élus doivent aussi comprendre qu'il faut associer les citoyens que nous sommes (au minimum au niveau des conseils de quartier comme le suggère la Maire) au plan de propreté qui serait en cours d'élaboration.

    Il est annoncé que les premières expérimentations pourraient débuter en 2015. Vraiment il n'y a plus de temps à perdre…

    Dominique Feutry