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Étiquette : tatiana wolska

  • Le Centre des Monuments Nationaux se fait le chantre de la sculpture contemporaine

    P1080539Sculpture de Tatiana Wolska : "Principe d'incertitude". Bouteilles plastiques Badoit thermochauffées (Photo VlM)

     

    Que le physicien allemand Werner Heisenberg, auteur du principe d'incertitude qui est la base de la mécanique quantique s'en réjouisse ou pas, cette "sculpture" contemporaine est censée lui rendre un hommage dont on a du mal à voir les tenants et les aboutissants.

    Elle est là en tout cas, dans le jardin de l'Hôtel de Sully, face à l'orangerie. Ceux qui souhaitent découvrir cette œuvre de Tatiana Wolska ont jusqu'au 28 octobre.

    Elle n'est pas seule à exposer ses sculptures. Dans l'autre moitié du jardin, on trouve deux œuvres de Boris Lafargue, dont celle-ci baptisée "Le Trépied".

    P1080540Boris Laforgue : "Le Trépied" (Photo VlM)

     

    Il s'agit d'un tube carré, en inox (de quoi lui assurer longue vie), sectionné et soudé à angle droit de sorte que trois sommets reposent sur le sol (en cliquant gauche sur la photo, et en agrandissant on découvre le nom de l'artiste sur la plaque du premier plan).

     Il est très déplaisant d'éprouver la sensation devant ce genre d'évènement qu'on "décroche" comme un avion qui perd de la vitesse, avec le sentiment confus que l'âge y est pour quelque chose. Comment échapper pourtant à cette interrogation : "ces objets ont-ils quelque chose à voir avec l'art ?"

    Aussi ai-je pris l'avis de la sociologue Nathalie Heinich qui propose trois définitions de ce qu'est l'art, en distinguant l'art classique, moderne (jusqu'à 1945) et contemporain. Voici ce qu'elle dit de l'art contemporain : "dans le paradigme contemporain, l’art consiste en un jeu avec les frontières de ce qui est communément considéré comme de l’art".

    Tout le monde ne sait pas ce qu'est un paradigme. C'est pourtant simple, écoutons-la : "Un paradigme, c’est une structuration générale des conceptions admises à un moment donné du temps à propos d’un domaine de l’activité humaine : non tant un modèle commun – car la notion de modèle sous-entend qu’on le suive consciemment – qu’un socle cognitif partagé par tous".

    Et voici pourquoi votre fille est muette !

    Allez donc sans idée préconçue, car j'ai peut-être insidieusement semé la dérision dans vos esprits, voir cette exposition. Si comme moi, l'émotion ne vous étreint pas devant ces artefacts, vous aurez tout de même le loisir d'admirer un fois de plus l'Hôtel de Sully et ses dépendances, à une encablure de la place des Vosges qui vaut à elle seule le déplacement.

    Gérard Simonet

     

     

  • Les vendeurs à la sauvette toujours plus nombreux dans le Marais

    Rambuteau brancusi (2)Ventes à la sauvette de livres derrière l'atelier Brancusi rue Rambuteau (Photo VLM)

      

    Fruits, légumes, babioles, livres, eau fraîche, cuirs, artisanat… les vendeurs à la sauvette ne sont pas à cours d’idées et s’installent sur des tréteaux de fortune ou même le sol non loin des bouches de métro (voire dans les couloirs du métro) dans les lieux touristiques restant aux aguets en prévision de l’arrivée éventuelle de policiers. 

    Dans un article du 9 juin 2014, nous indiquions qu’il était « dommage que le "trafic" organisé par ces personnes perdure grâce à des "clients" peu scrupuleux qui achetaient les produits proposés et encourageaient de ce fait ce commerce non autorisé». 

    Plus récemment dans un article du 20 mai 2015 relatif aux pseudo masseurs installés Place de Thorigny (IIIe), nous constations que « l’arsenal contre ces pratiques semblait assez aléatoire et peu efficace. Le législateur prompt à produire des réglementations multiples ferait bien de s’intéresser davantage à ce trafic qui est exercé dans l’illégalité la plus totale, échappe aux taxes et à l'impôt et vient concurrencer les professionnels établis légalement… ». 

     SauvetteEtal sauvage de fruits près de la station de métro Rambuteau (Photo VlM)

     

    Les vacances d’été et l’afflux de touristes multiplient les vocations. Le nombre de vendeurs installant leurs marchandises à même le trottoir ne fait par exemple qu’augmenter le long de la rue Rambuteau (IVe) sous les arbres, côté Centre Pompidou face l’enseigne Leroy-Merlin et au cinéma MK2, un lieu de passage extrêmement dense. 

    Il faudra bien, tôt ou tard, résoudre ce « trafic » illégal qui échappe à tout contrôle. Le problème est entre les mains des autorités… 

    Dominique Feutry