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Étiquette : terrasses de bars paris

  • Terrasses de bars : histoire sans paroles

    Archives 43 occupation portail 

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    Archives 43 rambuteau 19 06 11 

    Archives 43 desserte et ardoises 
    Cette brasserie du IVe fait très fort. Au rythme où elle se déploie, elle occupera bientôt le carrefour en entier !
    (cliquer dans les images pour agrandir) 

     

    Intéressé par l'association : Cliquer ICI

     

                                                                                                                              

  • Invasion des terrasses : un chantier de travaux publics qui sert d’annexe !

     

      Terrasse chantier 2

     

    La Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris aura fort à faire pour ramener l'ordre sur les terrasses de  bars, à grand renfort de règlement nouveau applicable le 1er juin 2011. Tout ce qui peut accueillir une table supplémentaire et quelques chaises est investi sans vergogne.

    Témoin ce chantier où "le port du casque est obligatoire", prévient un panneau.

    Image communiquée par notre confrère Laurent Jeannin-Naltet de "Droits du Piéton", membre de "Vivre Paris !".

     

  • Nouvelle génération de commerces dans le Marais : les détaillants se substituent aux grossistes

    Temple 66 parlux nouveau devanture

    Parlux, 66 rue du Temple (IIIe), transmuté en "PAQUETAGE Outlet" tél. 01 40 27 96 72

     

    Richard LIN, chinois d'origine par son père et natif du Marais, préside aux destinées de cette affaire qui était, il n'y a pas si longtemps, un commerce de gros en maroquinerie comme il en existe encore dans le secteur Beaubourg-Temple (IIIe pour l'essentiel et IVe). Encore, mais de moins en moins. Progressivement, les grossistes-importateurs migrent vers la périphérie de Paris, Aubervilliers notamment.

     

    Temple 66 parlux et qiu (2)  

    PARLUX, tel qu'il était il y a trois ans. L'enseigne en drapeau a perdu son nom et la boutique au-dessous s'est transformée en galerie d'art.

     

    Temple 66 parlux nouveau intérieur
    "PAQUETAGE", intérieur de la boutique. Madame LIN et leur fille Julie sont à l'accueil. Parquets, lambris et mobilier bois patiné en font un espace chaleureux qui n'a rien de commun avec l'univers spartiate des locaux de grossistes et de leurs cartons.

     

    Pour Richard LIN, ce mouvement est logique. L'activité est devenue incompatible avec le caractère résidentiel du Marais, centre historique de la capitale, qui appelle la présence de commerces de détail. L'attractivité du Marais, qui s'exprime pleinement maintenant que sa mise en valeur est dans sa phase terminale, en fait le lieu à Paris où les firmes doivent être, à commencer par les plus prestigieuses.

    Il attribue – sans doute exagérément – les changements à la politique de la Ville, qui a voulu et organisé le départ des grossistes sous l'effet des interventions de la SEMAEST, société d'économie mixte que la Mairie de Paris a dotée en capital pour acquérir des murs et des fonds de commerce, avec pour objectif d'y transplanter des commerces de proximité. On connait les résultats. Ils ne sont pas négligeables mais ils ne sont pas la seule explication à un mouvement qui est dans l'ordre naturel des choses.

    On a toujours considéré en effet, que de grands bâtiments en proche banlieue, avec l'espace et l'accessibilité qu'ils offrent, sont mieux adaptés à l'exercice d'un commerce qui exige entreposage et livraisons massives. Cette prédiction se réalise mais on a quelque peu sous-estimé l'attachement des commerçants à leur domiciliation actuelle au coeur de Paris. On constate qu'ils partent mais gardent généralement un "pied-à-terre". L'évolution du prix au m² dans le quartier les incite à conserver un capital qui s'apprécie chaque année tout comme le droit au bail. De plus, et au prix d'un investissement modéré, un magasin ordinaire peut aisément devenir un "showroom" pour la mise en valeur des articles de leurs collections.

    Richard LIN, quant à lui a pris cette option. Son affaire est à Fontenay-sous-Bois et il déclare sa boutique "Outlet". Ce qui veut dire "vente au détail sortie d'usine de fins de séries qui bénéficient d'un rabais de 40 % sur le prix en magasins". "Fins de séries" ne signifie pas qu'il s'agit de rossignols démodés mais réellement de produits de qualité dont il est resté quelques exemplaires à l'issue d'une campagne de ventes en magasins.

     

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  • Réhabilitation (partielle) d’un hôtel du XVIIème siècle, rue du Temple (IIIe)

    Temple 77 façade

    Immeuble du 77 rue du Temple (IIIe). Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (cliquez dans la photo pour agrandir)

     

    C'est une belle maison dont la construction date du XVIIème siècle. Propriété du duc de Saint-Aignan, au XVIIIème, tout comme l'hôtel qui héberge aujourd'hui le musée d'art et d'histoire du judaïsme dont  il est contigu, il offre une belle façade Louis XIV avec d'immenses fenêtres au premier étage et un fronton en arc de cercle échancré, assez original.

    Ce fronton surmontait à l'origine une porte cochère qui est devenue la devanture d'un commerce de babioles. C'est un moindre mal : les ouvertures respectent à peu près l'architecture et on ne déplore ici ni caissons de volet roulants ni enseignes racoleuses.

    Un permis de construire vient d'être délivré pour le remplacement des menuiseries extérieures et la dépose d'une mezzanine, celle qui, probablement, sépare en deux le beau volume de l'étage noble. Il restera cette vision anachronique d'une construction ancienne chargée d'histoire, dont l'esthétique se satisfait mal des boutiques qu'elle abrite au rez-de-chaussée.

    La plaque située à gauche sur la façade rappelle que Jean-Baptiste Bouchotte (1754-1840), ministre de la guerre en 1794, y vécut quelques années auparavant. Il se distingua en 1792 en évitant la chute de Cambrai aux mains des autrichiens.