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Étiquette : terrasses ou piétons marais paris

  • Les dérives de la rue Rambuteau (IIIe-IVe). Que veut-on privilégier, les terrasses ou les piétons ?


    Viewmultimediadocument (1)
    Terrasse encombrée par les tables et chaises du restaurant, les piétons doivent marcher sur la chaussée

     

    L’été n’est plus très loin, ce qui favorise  l’occupation des trottoirs par la prolifération de terrasses. Elles sont souvent installées à des endroits étroits et le pauvre piéton n’a plus comme alternative que d’emprunter la chaussée pour passer.

    Les autorisations de terrasses,  détaillées par arrondissement, publiées par la Direction de l’Urbanisme (Sous-Direction du Permis de Construire et du Paysage de la rue),  permettent de connaitre les dispositions attachées telle que notamment la surface octroyée. Mais là où le bât blesse, ce sont les contrôles et les sanctions insuffisantes infligées à l’égard des contrevenants qui n’en ont cure et occupent le maximum de surface  possible. Bien entendu, si de surcroit ces surfaces occupées le sont aussi par des potelets, un poteau auquel sont attachés des deux roues, le passant se demande s’il ne va pas rebrousser chemin ? Comment le parent poussant la poussette de son enfant, la personne âgée ou handicapée peuvent-ils avancer face à ces obstacles ?

    Marcher sur la chaussée est dangereux car outre la circulation habituelle, il y a maintenant les vélos qui roulent en contresens voire des deux roues motorisés, que la voie soit ou non en zone 30, cela ne change pas grand-chose.

    6a00d8341d8a0f53ef017eeb291075970dUn établissement de la rue Rambuteau (IIIe) et sa terrasse extensive  (Photo VlM)

     

    Nous ne dirons jamais assez combien nombre de propriétaires de bars-restaurants abusent des autorisations de terrasse qui leur sont délivrées en s’étendant au-delà des clous ? Toutes les terrasses autorisées sont en effet délimitées par des clous à large tête, c’est-à-dire des pastilles en cuivre ou en aluminium espacées et  vissées dans le sol figurant le périmètre accordé.  Une  affichette, qui doit être apposée sur la vitrine de l’établissement, donne diverses informations dont un plan décrivant la surface autorisée et  la durée de l’accord…

    Entre ceux qui n’ont aucune autorisation et ceux qui occupent davantage d’espace que le droit qui leur a été donné, ou bien ceux qui considèrent le trottoir comme leur domaine privé, il  y a fort à dire et fort à faire.

    Comment se fait-il que le non-droit prime à un tel point sur le droit ? Pourquoi et comment en est-on arrivé là ?  Quelles mesures, autres que celles assez inefficaces actuellement en vigueur, faudrait-il mettre en place pour faire respecter le règlement ? Enfin, face à ce laxisme, quid de l’utilité de développer les zones de rencontres ?

    L’exemple de la portion réaménagée de la rue Rambuteau (IIIe et IVe), entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin, laisse pantois, tant la surface laissée aux piétons par les restaurateurs est ridicule. Faut-il aménager l’autre portion de la rue Rambuteau et dépenser les deniers de la collectivité pour le seul bénéfice de ces exploitants et de certains commerces, dès lors que les règles du jeu sont dévoyées ?

    Dominique Feutry

     

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  • In vino veritas ! La SCI Victor concrétise son projet rue au Maire (IIIe) avec « La Cave d’Alexandre »

    Au maire 25 sobhic panoramiqueImmeuble du 25 rue au Maire (IIIe) en juin 2011

     

    On en était là, en effet. Un immeuble et un magasin délabrés, témoins d'un conflit judiciaire que nous avons vécu et suivi avec les copropriétaires, aux côtés de la Mairie de Paris (il arrive souvent qu'on s'entende bien !) et des Bâtiments de France. Ceux qui étaient des fidèles du notre journal s'en souviennent : la SCI Victor, traduite en correctionnelle devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, condamnée en première instance puis en appel, avant que son pourvoi en cassation soit rejeté. 

    Les prévenus avaient alors quitté la scène, avec une dette envers l'Etat (amendes et astreintes), les copropriétaires et nous-mêmes qui nous étions portés partie civile.

    Ils ont refait surface en 2011 avec un projet de réhablilitation de leurs lots, à savoir une partie des constructions et le local commercial (reportage du 5 juin 2011). Notre agacement était perceptible, dans la mesure où cette société nous devait de l'argent et ne semblait pas disposée à honorer son obligation.

    Le décor a changé depuis. Sous l'impulsion d'Alexandre LI, fils du propriétaire, le local commercial s'est  métamorphosé en un magasin élégant à l'enseigne de "La Cave d'Alexandre".

    Au maire 25 caves alexandre 18 03 14Le même immeuble et "La Cave d'Alexandre", 25 rue au Maire (IIIe), en mars 2014

     

    La demande de permis de construire de 2011 vient d'être réactivée. Elle couvre ce magasin mais aussi la réhabilitation de 120 m² de bâtiments côté cour qui abriteront trois petits logements destinés à la location.

    La famille qui gère l'affaire a fait amende honorable envers nous. L'arriéré nous a été réglé. Nous l'apprécions à deux titres : pour nos finances car nous avions exposé des frais pour notre défense et le recouvrement des créances, et pour la satisfaction de voir l'état du bâtiment, sa façade, son couloir et l'arrière-cour devenir digne des efforts qui sont faits pour l'environnement dans cette rue, qui a changé du tout au tout depuis 2001 (reportage du 5 mai 2011).

    Nous avons rendu visite à Alexandre. Sa cave mérite qu'on y fasse escale. Elle est très riche en vins de Bordeaux. Goûtez par exemple ce Lalande de Pomerol "Château Tour Canon", (voisin de Pétrus !) de 2009, qui laisse en bouche un goût de "revenez-y", pour 11,00 € seulement.

     

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