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Étiquette : terrasses paris

  • L’action en justice de la Mairie de Paris contre une contre-terrasse de la place du Bourg Tibourg classée sans suite !

    A1100 Vue des contre-terrasses, le long de l'immeuble et plus loin au milieu de la place du Bourg Tibourg (IVe) (Photo Marais-Quatre)

     

    Un article récent du Parisien faisait état du mécontentement des propriétaires de bars restaurants bénéficiant d'une autorisation de terrasse, à l'annonce de l'augmentation de la redevance décidée par la Mairie de Paris. Chacun sait que le montant de cette dernière est très bas, notre association l'a souligné à plusieurs reprises. En effet, excepté les établissements situés dans les sites les plus touristiques de la capitale où la redevance est majorée, partout ailleurs celle-ci est rapidement amortie par les recettes générées par les tables installées en terrasse.

    Il n'y a pas lieu de sortir nos mouchoirs, mais plutôt de s'insurger une nouvelle  fois contre les abus de terrasses,  c'est-à-dire celles qui ne respectent pas les surfaces autorisées, celles qui ne sont pas autorisées ou celles qui défigurent leur environnement immédiat.

    Le IVe arrondissement est bien loti sur ce plan. Deux endroits en particulier sont concernés, la place du Marché Sainte-Catherine et la placette prolongeant la rue du Bourg Tibourg. Nous nous sommes exprimés à à maintes reprises sur les terrasses autorisées des établissements qui s'y trouvent. Non seulement elles sont disgracieuses mais elles apportent des nuisances multiples, notamment du bruit pour les riverains, une occupation significative du domaine public et des rapports quotidiens souvent houleux avec les habitants.

    Le paroxysme reste cependant l'espace à l'extrémité de la rue du Bourg Tibourg où les bars/restaurants sont "dotés" d'une double terrasse (voir nos articles des 6 novembre 2014 et 11 janvier 2015). Nous venons d'apprendre par la mairie du IVe, à l'origine de l'action en justice diligentée contre l'un d'eux, à savoir l’Étincelle, que celle-ci n'avait pas prospéré, le procureur ayant classé le dossier "sans suite" (*).

    Très contrariée par ce "revers", la mairie du IVe réfléchit à la façon d'agir, sachant que la Direction de l'Urbanisme peut toujours refuser le renouvellement de l'autorisation.

    La Mairie de Paris a montré dans cette affaire qu'elle n'entend pas fermer les yeux sur les libertés que prennent certains établissement avec l'espace public quand ils se l'approprient. Nous souhaitons plus généralement qu'elle ne soit pas tentée d'appliquer une politique plus favorable aux terrasses dans le but d'augmenter des recettes dont elle a bien besoin. Une attitude qui aggraverait les nuisances pour les riverains et rendrait la tâche difficile aux équipiers de la nouvelle brigade contre les incivilités.

    Dominique Feutry

     

    (*) C'est l'illustration des carences de la Justice dans notre pays. Quand les autorités administratives font leur travail et le conduisent à leur terme, le Procureur de la République réduit leur rôle à néant en décidant qu'il n'y a "pas lieu" de porter l'affaire devant le tribunal compétent. Voir notre article à ce sujet du 24 décembre 2015.

     

  • Travaux rue des Hospitalières Saint-Gervais (IVe) pour sa transformation en voie piétonne

    Hospitalières st gervais 29 11 16Travaux d'aménagement en voie piétonne de la rue des Hospitalières Saint-Gervais (IVe) (photo VlM)

     

    Les travaux d’aménagement de la rue des Hospitalières Saint-Gervais (IVe) juste derrière la Halle des Blancs Manteaux avancent à grands pas.

    La transformation en rue piétonne de cette voie qui relie la rue des Rosiers à la rue des Francs Bourgeois (IVe) devrait être effective d’ici la fin de l’année. Les  barrières, les engins et les équipes de chantier s’activent très tôt le matin, malgré le froid.

    Sur le fond, cette transformation rend la sortie de l’école plus sécuritaire, encore que le trafic des voitures n’était pas des plus intenses. Malgré les vélos et autres deux roues qui à n’en pas douter ne manqueront pas de passer dans cette rue,  les riverains de leur côté risquent de subir les affres  des « usagers »  des terrasses si, les travaux finis, il n’est pas mis bon ordre aux abus potentiels en regard des autorisations existantes…

    Il appartiendra à la  DPSP (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection)  d’y veiller puisqu’elle dispose d’effectifs renforcés après le transfert d’agents placés auparavant sous l’autorité du Préfet de police.

    Dominique Feutry

     

  • Terrasses, potelets et kiosques : rencontre entre « Vivre le Marais ! » et la Direction de l’Urbanisme

    Morland-4La Direction de l'Urbanisme, 17 boulevard Morland (IVe)

     

    Nous avons rencontré récemment plusieurs responsables de la Direction de l'Urbanisme (DU), afin d'évoquer différents sujets qui nous préoccupent. Plusieurs informations intéressantes nous ont été communiquées. Nous avons tout d'abord appris qu'un courrier venait d'être adressé au "Cox Bar" afin de lui signifier qu'il ne bénéficiait pas d'une autorisation de terrasse, état de fait pourtant ancien (lire nos articles à ce sujet en particulier celui du 16 avril dernier). Cela provient de la découverte par la DU que le fonds de commerce avait été cédé (en 2003), rendant caduque l'autorisation de terrasse existante. Mais comme le rédevance continuait à être  payée néanmoins, aucune vérification de validité n'avait été faite. Il y a  fort à parier que ce cas n'est pas isolé! 

    Sur la politique d'autorisations de terrasses (13 500 sont actuellement accordées pour Paris intra muros), la DU souhaite harmoniser les autorisations données. Pour les nouvelles demandes d'autorisation, des avis peuvent être émis par le Maire d'arrondissement, l'Architecte des Bâtiments de France, la Préfecture, la Direction de la Voierie… Ce n'est qu'avec cet éclairage et des visites sur place que l'autorisation est accordée ou non par la DU. Les contrôles de l'utilisation de l'autorisation sont de la compétence de la DU et de la Police. Nous devrions pouvoir disposer, lorsque il sera établi, d'un bilan des différentes autorisations données et donc de la politique menée en ce domaine. De même, il se pourrait qu'à partir de cet été, alors que nous le réclamons depuis longtemps il soit possible de consulter les autorisations de terrasse (c'est-à-dire le recto des affichettes délivrées) sur internet. Nous avons signalé plusieurs cas d'établissements qui ne respectaient pas les autorisations de terrasses qui leur avaient été délivrées et demandé que soient effectués des contrôles. Pour certains d'entre eux des procès-verbaux avaient déjà été dressés.

    Kiosque1
    Un kiosque à journaux parisien

     

    Autre sujet abordé, le mobilier urbain. La tendance actuelle est d'alléger l'espace urbain. Aussi des tests sont en cours consistant à enlever les potelets là où ils ne semblent pas nécessaires. Nous attirons l'attention sur les risques de stationnement intempestif. A priori si l'enlèvement de certains potelets s'avérait être une erreur, ils seraient réinstallés.

    Quant aux annonces faites récemment par la Mairie d'accorder des autorisations l'étalage aux "kiosquiers", nous insistons pour qu'elles soient données avec discernement. La DU nous répond que ce type d'autorisation émane de la Direction du Développement Economique, de l'Emploi et de l'Enseignement Supérieur. Bien qu'historique cette répartition des rôles nous semble incohérente d'autant que la DEEES désigne un emplacement sans en préciser les dimensions, ce qui peut donner lieu à des débordements.

    Nous avons une nouvelle fois attiré l'attention de nos interlocuteurs sur le cas de l'énorme tag sur le mur du garage situé 46 rue des Archives (IVe). Il semblerait que les propriétaires du mur s'accommodent de ce "badigeonnage" qui enlaidit pourtant le site qui se trouve seulement à quelques mètres du remarquable Hôtel de Soubise. L'enlèvement serait donc de la compétence de la Direction de la Propreté.

    Ces échanges informels nous ont permis, avec d'autres participants du réseau Vivre Paris, d'insister sur les dossiers qui concernent la qualité de vie des habitants dans nos quartiers. Nous espérons et nous voulons croire que nos interventions ne resteront pas sans effet.

    Dominique Feutry

     

  • Les cloches nouvelles de Notre-Dame sont arrivées…

     

    519461_un-camion-transportant-les-nouvelles-cloches-de-notre-dame-traverse-la-place-de-l-etoile-a-paris-le-31-janvier-2013Les camions transportant les nouvelles cloches de Notre-Dame

     

    Comme nous l’annoncions dans notre article du 21 novembre dernier, à l’occasion des festivités organisées pour le 850e anniversaire de Notre Dame, il a été décidé de changer une partie des cloches de la vénérable cathédrale afin de restituer l’ensemble, tel qui existait avant sa destruction, à la fin du XVIIIe siècle. Il faut savoir que 100 000 cloches ont été fondues à la Révolution pour fabriquer de la monnaie et des canons.

    Les 9 nouveaux carillons sont arrivés hier, 31 janvier à Paris, sur des camions escortés par des motards, de la Porte Maillot à Notre Dame où elles ont été accueillies par leurs « sœurs » en place sonnant à toute volée.

    L’ensemble pèse tout de même la bagatelle de plus de 23 tonnes. La plus grosse cloche (6 tonnes et 2 m de diamètre) fondue à Asten en Hollande sera installée à un endroit de la Tour Sud qu‘avait prévu Viollet-Le-Duc ! Elle rejoindra le Grand Bourdon, vieux de 330 ans, qui reste en service et que chacun s’accorde à dire qu’il est un des plus beaux d’Europe. Les 8 autres cloches ont été fabriquées en France, à Villedieu- Les-Poêles, l’ancienne capitale de la dinanderie dans le Manche, dans un four du XIXe siècle. Elles ont nécessité un an de travail. Elles sonneront dans la Tour Nord.

    Il est prévu qu’elles entrent en fonction en sonnant pour la première fois dans la Tour Nord où elles seront installées le dimanche des Rameaux. Rendez-vous donc le 23 mars prochain aux amateurs qui souhaiteront entendre pour la première fois l’ensemble campanaire tel qu’il tintait au XVIIIe siècle.

    Dominique Feutry