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Étiquette : Tour Jean sans Peur

  • La Tour Jean-sans-Peur (IIe) présente le Moyen Âge en bandes dessinées

      A01La Tour Jean Sans Peur,  20 rue Étienne Marcel (IIe)

     

    Nous vous faisons souvent part des expositions qui se tiennent  Tour Jean Sans Peur (20 rue Étienne Marcel IIe). Celle qui est programmée jusqu'au 1er mai, à la fois ludique et intéressante, est consacrée au Moyen Âge vu par des auteurs de bandes dessinées du XIXème siècle à nos jours. Cette exposition avait déjà été présentée en 2010 et avait rencontré beaucoup de succès. Les thèmes le plus souvent abordés, les accessoires utilisés, les procédés graphiques employés, les noms usités ont tous ancré dans l'imaginaire des lecteurs des héros (Lancelot, Guillaume Tell, Robin des Bois, les chevaliers de la Table Ronde, Bayard…), des modes de vie et des événements précis (la guerre de Cent Ans, les grandes batailles, les croisades, la Grande Peste…). 

    « Le Moyen Âge », Bigoudi à travers les âges, couverture par Jacques Robin, Paris, 1945, Éditions Bias, DR.

     

    C'est tout cela que l'exposition essaie de restituer aux visiteurs de ce lieu si étonnant construit au cours de cette riche période de notre histoire. Autre particularité il est montré comment au moyen de ces bandes dessinées les auteurs se sont fait finalement l'écho de notre temps au travers des scénarios, de l'évolution de nos connaissances de l'histoire et des changements de notre société.

    Une exposition à pas manquer, 13h30 – 18h00 de mercredi à dimanche.

     

  • La rue Barbette (IIIe) potentiellement sinistrée ?

    Barbette 20 magasin 12 03 1612 rue Barbette (IIIe) le 12 mars 2016

     

    S.O.S. des riverains de la rue Barbette (IIIe) : ils font face à une invasion à laquelle ils ne s'attendaient pas, conséquence de l'ouverture d'un magasin à l'enseigne "Supreme", qui vend des accessoires de l'habillement (T-shirts, casquettes, porte-clés, boxer-shirts etc …). Elle suscite un engouement qu'on peut mesurer à la taille des rassemblements de jeunes acheteurs : deux à trois cents par fournée.

    Les choses ne sont pas forcément liées mais d'énormes tags agressent les passants sur le côté impair de la rue.

    Barbette 15 tags 12 03 1615 rue Barbette (IIIe) (Photos VlM)

     

    Cette activité nous vaut un article de Jean-François Leguil-Bayart :

     

    "Supreme" privatise la rue Barbette !

     

    Inauguration, le 10 mars, de la deuxième boutique européenne de la marque américaine "Supreme". Paris se hausse enfin au niveau de Londres. J’ai dit « boutique », pardon, mon côté franchouillard… Non, il s’agit d’ « un shop », ce qui, vous l’aurez compris, est complètement différent. http://www.sneakers.fr/supreme-paris/

    Lorsque l’on voit ces centaines de consommateurs, d’une moyenne d’âge d’une vingtaine d’années, faire la queue, pendant au moins une heure, pour acheter, au prix que l’on peut deviner au luxe des moyens humains et publicitaires déployés pour cette ouverture, on se dit, en effet, que le suprême de l’aliénation marchande est atteint.

    Mais cela ne prêterait pas autrement à conséquence si le trottoir des numéros pairs de la rue n’était pas purement et simplement privatisé par « le shop » depuis deux jours. Une queue de consommateurs, sur la moitié de la rue, occupe toute la largeur du trottoir, entrecoupé de barrières mobiles type VIP à la hauteur des sorties d’immeubles, et progresse au bon vouloir d’une dizaine de vigiles.

    En face « du shop », le trottoir est également accaparé par les vigiles et leurs barrières. La chaussée, quant à elle, est embouteillée par les berlines UBER qui déposent leur juvénile clientèle, fière comme Artaban de se voir ouvrir la portière par un chauffeur.
    Ce qui veut dire que les passants, à commencer par les enfants du collège, les mamans à poussette, les personnes âgées, sont priés d’emprunter la chaussée à leurs risques et périls.

    Une question : de quelle autorisation administrative « le shop » dispose-t-il pour privatiser ainsi l’espace public ? Une deuxième question, s’il n’en dispose pas : que fait la police ? Et une troisième, s’il en dispose : au nom de quoi la Ville de Paris ou la Préfecture de Police concède-t-elle les trottoirs au détriment des résidents ou des passants, et à l’avantage d’une activité lucrative privée ? Ces questions exigent d’autant plus réponses que « le shop » nous donne un avant-goût de ce qui attend le Marais du fait de son classement autoritaire en zone touristique internationale.

    Jean-François Bayart

    Directeur de recherches au CNRS

     

    Témoignage d'une habitante : le premier jour (jeudi 10 mars) la file commençait rue des Quatre-Fils. Photo :

    Barbette

     

  • Prochaine visite guidée de « Vivre le Marais ! » : la Tour de Jean Sans Peur (IIe)

    Tour jean sans peur 1861

    La tour de Jean Sans Peur, en 1861. Elle abritait alors le Musée Bricard de la serrure, déplacé depuis au 1 rue de la Perle (IIIe) avant de disparaître, sa collection  dispersée, il y a trois ans.

     

    La Tour de Jean Sans Peur

     

    Peut-être êtes-vous déjà passés devant cette tour, rue Etienne Marcel (IIe), sans la remarquer car elle est en retrait de la rue et pourtant elle mérite la visite! Ce donjon, datant du tout début du XVème siècle, est le dernier vestige de l'Hôtel de Bourgogne construit par Jean de Bourgogne qui mérite bien mal son surnom de Jean Sans Peur puisqu'il vivait dans la crainte permanente d'être assassiné. Il mourut d'ailleurs assassiné mais pas dans la Tour qu'il avait truffée de leurres pour tromper d'éventuels attaquants.

    Cette tour rectangulaire, seul specimen de l'architecture militaire féodale à Paris, possède un superbe escalier à vis terminé par un chène sculpté dans la pierre absolument unique et qui, à lui seul, mérite déjà la visite. Pour l'anecdote, elle possède également les plus vieilles latrines de Paris.

    Au cours de la visite, notre guide, Sylvain Solustri nous racontera l'histoire mouvementée de ce lieu et de cette époque: la guerre civile qui déchira la France aux XIVème et XVème siècles, les Armagnacs et les Bourguignons, le sauvetage de la Tour sous Henri III, les comédiens français et italiens. Nous terminerons par un petit tour du quartier, fortement transformé au XIXème siècle mais toujours riche en belles demeures anciennes.


    Rendez-vous le jeudi 11 février à 14h précises

    à la sortie du métro Etienne Marcel

    (il n'y a qu'une seule sortie)

     

    Le musée de la tour réclame 4 € par personne. Nous avons décidé dans ces conditions de réduire le montant de la participation aux frais, à 8 € par personne et 12 € pour un couple, ce qui donne un total de 12 € par personne et 20 € pour un couple.

    Merci de confirmer votre inscription auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 01 42 72 61 41

    Vous pourrez vous entretenir, à cette occasion, avec le président et quelques membres du bureau de l'association.

      

  • Rue des Gravilliers (IIIe) : un projet d’hôtel en forme de gageure

    Gravilliers 11 mai 09 

    L'immeuble R. POCHAT, 11 rue des Gravilliers (IIIe), le plus étrange de la rue. Comme son enseigne l'indique, il abritait, au siècle dernier, une activité courante dans le Marais : le traitement des métaux.

      

    Référence à cet animal qui ne ressemble à rien (c'est un mammifère qui pond des oeufs, possède un bec de canard, de pattes de loutre et une queue de castor et dispose d'un aiguillon venimeux), la société "Ornithorynque" bénéficie d'un permis de construire pour transformer cet immeuble insolite en hôtel.

    Il y a trois ans que le permis de construire est affiché. Rien ne se passait. On croyait au canular tant il paraissait improbable de loger un hôtel derrière une façade aussi mince. L'activité qu'on constate derrière la barricade prouve aujourd'hui qu'on est passé de la facétie à la réalité.

    L'immeuble rénové aura 25 mètres de haut pour 162 m² au sol ( le terrain s'évase vers l'arrière) et 633 m² de planchers. On comprend qu'il s'élèvera sur quatre niveaux et pourrait donc comporter une trentaine de petites chambres.

    Que ce bâtiment soit enfin rénové et qu'y soit créée une activité autre que le commerce de gros est en soi une bonne nouvelle. On ne peut s'empêcher de craindre, tout de même, que les taxis aient quelques difficultés à prendre et déposer leurs clients dans une rue qui est bloquée en permanence par des véhicules qui s'arrêtent en pleine voie pour livrer.