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Étiquette : Tournage « Chefs saison 2 » Marais Paris

  • Le Marais sert de décor au tournage de la série télévisée « Chefs Saison 2 »

    A2Camions techniques et de tournage stationnés rue Cunin Gridaine  (IIIe) (Photo VlM)

     

    Camions de tournage en nombre, affichettes qui fleurissent dans les  rues de tout un quartier du IIIe (Turbigo, Saint-Martin, des Gravilliers,  Cunin Gridaine) annoncent aux riverains qu'un tournage de film va avoir lieu, lundi 14 mars . L'importance des moyens déployés (cantine, loges, véhicules techniques divers) y compris les multiples places de stationnement condamnées ne laissent pas de doute quant à l’importance du film pour le tournage concerné. 

    En fait le quartier va servir de décor au tournage d'un nouvel épisode de la célèbre série de Télévision de France 2 qui a pour titre "Chefs Saison 2"  produite par Arnaud Malherbe et Alain Cornillac.  Selon Allo Ciné qui en a fait le synopsis,  il s'agit d'un  "Chef, monstre sacré de la cuisine française, qui réserve chaque année une place dans sa brigade à un jeune délinquant en probation. Romain, tombé pour escroquerie, débarque dans l'univers de la gastronomie et de l'excellence. C’est le début de son éveil au monde, à l’art culinaire, à l’amour, ainsi que le récit initiatique de son intégration, d’abord difficile, puis de son ascension fulgurante…" les acteurs principaux sont Alain Cornillace, Hogo Becker, Anne Charrier et Robin Renucci.

     

    A4Affiche annonce de la série "Chefs" sur France 2

     

    Voilà de quoi animer davantage encore le quartier qui attire aussi, preuve en est, des tournages quand la presse spécialisée fustige le trop grand nombre de tournages de films français ou étrangers réalisés hors de notre pays comparé à d'autres plus accueillant et offrant de meilleures conditions.

    Dominique Feutry

     

  • Paris, la ville la plus « admirée » au monde !

    Paris-1Vue de Paris (Photo Hitheroad)

     

    Le classement effectué tous les 2 ans par Anholt-GfK, un institut international reconnu pour ses enquêtes de notoriété concernant aussi bien le tourisme que les marques, vient de placer Paris au 1er rang des 50 villes les plus admirées du monde, alors que cette place avait dû être cédée par notre capitale en 2011.  L’étude est fondée sur un échantillon de 5.000 personnes et sur plusieurs critères d’attractivité tels que les transports, le standing international, les conditions de logement et la qualité des équipements publics, la sécurité, la diversité culturelle…

    Nous nous réjouissons de ce beau résultat pour Paris mais cette fierté est émoussée lorsque l’on songe aux nombreux nuages qui pèsent sur notre ville et le risque qu’elle a de perdre à nouveau ce titre dans les prochaines années.

    Récapitulons les éléments contraires à la pérennité de la place de leader.

    Tout d’abord, et nous avons beaucoup écrit à ce sujet, la ville de Paris est la plus dense d’Europe, or nos élus veulent encore l’intensifier (voir notre article du 15 janvier 2016). Au plan architectural, l’unité de Paris qui force l’admiration est menacée par des projets que nous avons dénoncés, les tours, les appels à projet dans lesquels il n’est pas exclu de proposer la construction d’immeubles sur les ponts comme au Moyen Age (voir note article du 24 juin 2014). La loi permet de rehausser une partie des immeubles de la capitale. Qu’adviendra-t-il lors du prochain classement annoncé des toits de Paris au patrimoine mondial de l’UNESCO ? L’exposition actuellement présentée au musée Carnavalet sur les 50 ans du PSMV montre ô combien la préservation du Marais ne s’est pas faite sans embuche.

    Est-ce que Paris sera encore la plus admirée si jamais les compétitions olympiques de 2018 (Gay Games) et 2024 (notre article 7 novembre 2014) et l’exposition universelle en 2025, tant voulues par les édiles, lui font perdre son charme et une certaine qualité de vie, même si celle-ci est déjà de plus en plus bousculée ?  

    Vouloir promouvoir à tous crins et développer au-delà du raisonnable la fête à Paris, notamment la nuit avec toutes les nuisances induites largement exposées dans notre blog, constituera à n’en pas douter un élément très négatif, contrairement à ce qui est souvent avancé par ceux qui y voient un avantage. En fait le trop plein de fêtes sera plus une source de désintérêt que d’intérêt dans le palmarès d’Anholt-GfK. Le tort serait de confondre fête et culture, le meilleur moyen de tuer notre principale richesse, l’art sous toutes ses formes, l’art véritable qui fait de Paris une des premières villes de culture au monde.

    Ce commentaire serait incomplet si nous ne parlions pas aussi de la propreté qui doit être encore améliorée, ni  de la pollution atmosphérique qui doit régresser fortement, afin, au-delà de la santé des habitants, de ne pas être distancé par d'autres villes concurrentes qui, elles, prennent et prendront les dispositions nécessaires.

    Sauf à revoir certains choix, il va être difficile de maintenir Paris au 1er rang des villes les plus admirées au monde.

    Dominique Feutry