Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : Transanatolia

  • Exposition « Transanatolia » du photographe Mathias Depardon aux Archives Nationales

     

    1280x300Photographie de Mathias Depardon illustrant l'affiche de l'exposition "Transanatolia" aux Archives Nationales

     

     

     Une exposition originale est à l’affiche des Archives nationales jusqu’au 6 novembre 2017. Intitulée « Transanatolia », elle est consacrée aux photographies de Mathias Depardon qui s’est intéressé à la « nouvelle Turquie jusqu'aux confins du Caucase. Des zones urbaines récemment installées dans l'ouest d'Istanbul, au Kurdistan turc où couve la révolution civile et sévit une véritable guerre de l'eau : il questionne la notion de périphérie et de frontières. Ces lieux reculés aident à comprendre les grandes mutations qui agitent la région. »

    La présentation de l’exposition insiste sur le fait qu’ « à travers des portraits, des paysages, Mathias Depardon sonde un pays tiraillé entre modernisation à tout crin et réminiscence des valeurs ottomanes », le photographe « prend le temps de l'observation, il s'attache aux scènes de l'ordinaire pour offrir une autre lecture du territoire… Les scènes de vie qu'il capture révèlent avec humanité et véracité un pays aux contours complexes. »

    On doit aussi à Mathias Depardon la réalisation réussie d’un projet autour de la mer Noire. Il a été exposé à New York, à la BNF et à l’Institut français d’Istanbul et a travaillé pour les plus grands magazines.

    Sa biographie ne serait pas complète si nous ne mentionnions pas que le photographe, alors qu’il effectuait un reportage pour National Geographic, a été arrêté en mai dernier puis libéré un mois plus tard.

     

    Du lundi au vendredi de 10h à 17h30, samedi et dimanche de 14h à 17h30 Fermé le mardi et les jours fériés.

    60, rue des Archives (IIIe)

     

  • Trois voies remarquables autour de Saint-Gervais Saint-Protais (IVe)

      AaLa rue des Barres entre l'église Saint-Gervais Saint-Protais et la MIJE (IVe)

     

    Dans ce vieux Paris si cher aux habitants et prisé des touristes du pourtour de l'église Saint-Gervais Saint-Protais, se nichent 3 rues et passage pittoresques qui donnent bien une représentation de ce que fut la ville au Moyen-Age.

    La rue des Barres qui mesure 130 mètres et rejoint les rues François Miron et de l’Hôtel de Ville est appelée ainsi en raison de moulins implantées au lieu-dit des Barres au bord de la Seine toute proche. Comme beaucoup de rues elle a connu plusieurs dénominations, Moulins des Barres puis Moulins du Temple (propriétés alors des templiers) puis Saint-Jean de Gréve  (du nom de l’église Saint-Jean-en-Grève toute proche  démolie en 1837 pour construire des extensions de l’hôtel de Ville) et enfin rue du Chevet Saint-Gervais  puis Malinvaud avant de devenir la rue des Barres pour une partie de sa section initiale.

    L’alignement des maisons a eu lieu plus tardivement. Au sud  la voie est munie  d’escaliers. Un hôtel  particulier dit Hôtel des Barres devenu Hôtel de Saint-Maur puis de Charny occupait l’extrémité vers le fleuve.  Il fut détruit pour laisser passer le rue du Pont Louis Philippe. 

    Sur un côté face à une des entrées de l’église débouche la rue du Grenier sur l’Eau.  Elle tient son appellation d’un dénommé Garnier qui a occupé l’endroit. Depuis l’an 2000, elle ne mesure plus que 30 mètres après qu’elle ait été  tronquée. La  section qui lui a été enlevée entre les rues du Pont Louis Philippe et Geoffroy l’Asnier a été rebaptisée l’Allée des Justes car elle longe le Mémorial de la Shoa.

     

    BbLa maison à colombages du XVIème siècle abritant à l'angle des rues des Barres et  du Grenier sur l'eau la MIJE (maison internationale des jeunes) (IVe)

     

    Son intérêt, outre son aspect, repose sur la maison à colombages formant angle avec la rue des Barres datant du XVIème siècle, bâtie originellement pour l’abbaye des Dames de Monbuisson (établie à Pontoise). L’encorbellement monté sur des consoles imposantes est souvent cité en référence.  Elle est devenue Maison Internationale des Jeunes  (MIJE) après son acquisition par la mairie  de Paris en 1972. il est intéressant de noter que cette rue a abrité durant les XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles le siège de la puissantes corporation des marchands.  Des fouilles ont permis de mettre à jour des fours de potiers comme souvent le long de la Seine.  Dommage que cette petite artère témoin d’un riche passé soit souvent si sale et encombrée de détritus.

      Cc Le passage du Gantelet entre la rue des Barres et la rue des Brosses (IVe)

     

    La 3ème voie est en fait l’agréable et étroit  passage du Gantelet,  ex passage Saint-Gervais.  Il  longe la façade sud de l’église et permet de rejoindre par la rue des Barres,  la rue de  Brosse près de la place Saint-Gervais.  Rattaché au service des parcs et jardins,  il est fermé par 2 grilles qui ne sont ouvertes que pendant la journée. De ce chemin on aperçoit des parties inconnues telles des cadrans solaires sur le mur de l’église ou de l’autre côté les 3 encadrements de fenêtres anciens posés dans  le jardin de la maison des compagnons du devoir toute proche.

    Dominique Feutry