Le portail de l'Hôtel Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe)
Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris
Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.
Le portail de l'Hôtel Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe)
CULTURE ET PATRIMOINE Vous rappelle notre Assemblée Générale le 16 mars à 18h45 au 5, rue Perrée
75003 - PARIS
et vous invite à une très intéressante visite guidée Le Collège des Bernardins,
Mardi 28 mars à 14h45 (durée de la visite guidée 1h30) 20, rue de Poissy 75005 Métro : Maubert Mutualité ou Cardinal Lemoine
Le Collège des Bernardins, créé en 1248, est l’héritier de huit siècles d’Histoire. Pendant
quatre siècles il a accueilli les jeunes moines et professeurs venus de toute l’Europe. Vendu
comme bien national en 1791, il devint successivement prison puis entrepôt et enfin caserne
de pompiers…
En 2001, il est racheté à la ville de Paris par le diocèse. En 2008, après de très importants
travaux de rénovation, il devient un lieu de recherche et de débats sur la question de
l’Homme et de son avenir.
Nous vous attendons nombreux pour cette visite. Sachant toutefois que le nombre de
participants est limité, inscrivez-vous au plus vite en indiquant le nombre de personnes
qui vous accompagneront.
Merci de prévoir 20 € par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et 25 €
pour les non-adhérents. Vous pourrez aussi payer votre adhésion 2023 de 20 € pour une
personne et 35 € pour un couple.
Espérant votre venue, nous vous adressons nos fidèles amitiés. Marie-Françoise Masfety-Klein Mail : mfmk@free.fr 01.42.72.61.41 06.50.96.05.12 Blog de Culture et Patrimoine
par
Lorrie Garcia mezzo-soprano et Marion Liotard au piano
Invitée par Benoîte Lardy Adjointe au Maire de Paris-centre à s'inscrire au programme "De la culture avant toute chose", la mezzo-soprano Lorrie Garcia, qui s'est produite à plusieurs reprises aux Moments Lyriques du Marais, nous invite à un récital en compagnie de la pianiste Marion Liotard.
Sous le titre « FĒMĪNA », ce récital est imaginé et construit pour rendre hommage aux femmes qui ont marqué l’Histoire, personnes réelles ou personnages inventés dans la littérature et dans la musique. À travers elles, c’est à toutes les femmes que ce récital rend hommage : à leur personnalité, à l’histoire de leurs droits, à leur singularité, et à leurs combats.
Ainsi, de Joséphine Baker, qui s’est battue toute sa vie contre le racisme, à Anne Sylvestre, qui lutta pour le droit des femmes, à travers ses textes et ses chansons, en passant par les personnages de Carmen et de la Périchole, symboles de liberté, « FĒMĪNA » explore chaque facette de ces femmes, en racontant l’histoire de chacune d’elles.
La mezzo-soprano Lorrie Garcia et la pianiste Marion Liotard utilisent ce thème pour voyager dans divers répertoires : le public est transporté de la musique classique à l’opérette, en passant par la chanson française et le jazz.
Cet éclectisme des genres, des répertoires et des époques, donne à ce récital un caractère hors du temps et hors des codes, et laisse la liberté aux spectateurs de découvrir chaque histoire et chaque pièce avec un regard tout neuf.
"De la culture avant toute chose"
Récital FĒMĪNA, Lorrie Garcia – mezzo soprano et Marion Liotard – piano
Mardi 7 mars 2023, à 19h30
salle des fêtes de la mairie de Paris-centre, 2 rue Eugène Spüller – Paris – IIIe
Entrée gratuite sans réservation, dans la limite des places disponibles
par
Olga Dubynska (piano) et Dmytro Voronov (baryton) : salut final face à une foule nombreuse et conquise…
La salle des fêtes de la mairie de Paris-centre était pleine hier soir d'un public de connaisseurs désireux d'exprimer sa sympathie à des artistes qui étaient là pour faire de la musique mais aussi pour rappeler les souffrances de leur peuple. Le baryton Dmytro Voronov, dont la voix est un miracle, nous l'a rappelé en interprétant une chanson populaire qu'il a présentée comme le pendant ukrainien de "Sous le ciel de Paris" : "Kyeve mii" (mon Kiev).
Il a fait par ailleurs une large place à Mozart et diversifié son programme en faisant appel aux plus grands de l'art lyrique (Puccini, Donizetti, Massenet, Fauré, Mascagni…)
Olga Dubynska l'a accompagné au piano dans un répertoire qu'ils ont plusieurs fois donné ensemble et elle a consacré deux intermèdes à nous révéler ses talents de concertiste, avec Schubert et son impromptu en sol bémol et une étude brillante de Chopin.
Olga Dubynska et Dmytro Voronov
Nous souhaitons une belle et longue carrière à ces deux artistes. Nous espérons aussi que les mois qui viennent leur apporte la paix tant attendue et espérée pour leur pays en souffrance.
Nous renouvelons nos remerciements au Maire Ariel Weil et à son Adjointe à la culture Benoîte-Martine Lardy pour les avoir accueillis en coproduction avec "Vivre le Marais !" dans le cycle "De la culture avant tout chose" de la mairie de Paris-centre.
GS
par

Marie-Françoise Masféty-Klein (à gauche) est Présidente de l'association Culture & Patrimoine. Nous avons créé ensemble les "Moments Lyriques du Marais" et elle assume en totalité les visites guidées que nous considérons aussi comme une activé culturelle commune. Elle nous parle d’Élisabeth II dont on célèbre en ce moment les obsèques.
Souvenirs, souvenirs….
D'un âge très légèrement avancé, je me souviens fort bien du couronnement en juin 1953 de la reine Elizabeth II alors que j’étais une petite fille. Nous étions à Maisons Lafitte chez ma grand-mère qui, chose exceptionnelle à l’époque, avait un poste de télévision. C’était d’ailleurs la première fois que je voyais la télévision. Il faut comprendre la magique surprise que c’était en ce temps-là d’être ainsi en même temps dans un salon de banlieue ET à Londres. Petite fille je me vois encore très bien, entourée de toute la famille et de nombreux voisins.
Bien sûr l’écran était tout petit devant une grosse boîte qui retransmettait les images et évidemment toute la cérémonie était en noir et blanc. Les images étaient un peu floues mais la magie était totale et les spectateurs autour du poste étaient silencieux, respectueux de l’abolition de l’espace entre la France et l’Angleterre. J’ai appris qu’au lendemain de ce couronnement, plus de 3 millions de Français avaient acheté une télévision. Un autre monde commençait !
Mes études en classe de philosophie au Lycée Français de Londres terminées je me promenais beaucoup dans les musées de cette capitale. Un jour alors que j’entrais au Victoria et Albert muséum, je croisai, à un mètre de moi, Elizabeth II qui sortait de sa Rolls Royce. A l’époque cela m’a laissée indifférente bien que légèrement surprise.
Profondément républicaine, les royautés ne m’intéressent guère et je suis étonnée d’apprendre que des milliers d’Anglais et d’étrangers font des heures de queue sous la pluie pour deux secondes devant le cercueil alors qu’on le voit beaucoup mieux à la télévision. Certes, 70 ans de règne qui se terminent, c’est une grande page du XXème et du début du XXIème siècle qui se referme avec le souvenir de tant de douleurs et parfois de joie pour les peuples du monde.
Marie-Françoise Masféty-Klein
par
Chers amis,
Voilà maintenant vingt ans que j'ai créé ce lien quasi permanent avec vous. Le thème en est le Marais, Paris et son centre historique. On ne s'en lasse pas…
Mais vingt ans c'est un bail. Il se trouve que de grands changements interviennent : fusion des quatre arrondissements centraux, un nouveau Maire pour beaucoup d'entre nous et le sentiment que nous changeons d'ère sous la triple menace d'un virus, du réchauffement climatique et d'une crise financière et sociale.
Je dois réfléchir avec ceux qui administrent et animent notre association à la voie qu'elle doit adopter, à sa gouvernance, à la ligne éditoriale de sa communication, aux actions prioritaires, en restant fidèle à notre mission générale, le triptyque : défense du patrimoine collectif, protection de la qualité de vie des habitants et organisation d'événements culturels en partenariat avec l'association-amie "Culture & Patrimoine" (Moments Lyriques du Marais et Visites Guidées).
La fin de l'été est propice à la méditation. J'invite nos adhérents et sympathisants à s'y livrer en nous réservant une place et à nous faire part de leurs réflexions en ayant recours à la rubrique "commentaires".
Je vous en remercie bien sincèrement.
Gérard Simonet
Président et fondateur
par
La comète NEOWISE sur le site de Stonehenge
Nous sommes nombreux à l'avoir observée cet été, notamment à Paris (mais avec des jumelles) autour de 23h00 en direction de l'ouest-nord-ouest juste au-dessous de la Grande Ourse, à 103 millions de kilomètres de la Terre, avec son incroyable chevelure de gaz et de poussières. Elle est allée prendre un virage sur l'aile autour du soleil avec un effet de fronde qui va la projeter aux confins du système solaire.
La magie de l'espace est telle que, lorsqu'elle évoluera à des distances où le soleil ne sera plus qu'une infime étoile à ses yeux, elle décodera l'espace environnant pour en conclure qu'elle doit suivre le chemin de retour vers notre soleil pour revenir au voisinage de la Terre dans 6.800 ans. En langage mathématique einsteinien, compte tenu de sa vitesse sur son orbite et des caractéristiques de l'espace-temps en tout lieu et à tout instant, le principe de moindre action va l'entrainer dans une folle course vers le soleil et vers nous.
Que sera l'humanité dans 6.800 ans pour la saluer de nouveau ? De retour à Cro-Magnon ? Une société dans le genre "Star wars" ? Je ne prends aucun risque en affirmant que ce sera ni l'une ni l'autre, sans exclure la disparition totale de notre espèce.
J'attends des réponses de vous…
Gérard Simonet
par
Gabriel Bacquier avec Jacky Scaglia, directeur-fondateur du festival de Canari (Hte Corse)
On peut lire ce matin dans "Le Figaro" cet hommage à notre grand baryton Gabriel Bacquier, qui a présidé depuis sa création par Jacky Scaglia le festival international de chant lyrique de Canari. Il a été le président du concours et dirigé la "master class" pendant plusieurs années :
"C'est un monstre sacré qui a fini par tirer sa révérence ce matin du 13 mai 2020, à quelques jours de ses 96 ans. Né le 17 mai 1924 à Béziers, le baryton Gabriel Bacquier fut non seulement un des plus grands chanteurs lyriques français de la deuxième moitié du XXe siècle, mais aussi l'un des rares à mener une carrière internationale au sommet, et surtout à accéder à la notoriété auprès du grand public dans son propre pays. Car il était une figure, une sorte d'ogre bon vivant, à l'accent méridional, au franc-parler truculent et à la présence écrasante : une bête de scène".
Je me souviens de cet entretien avec lui où je lui demandai à propos du "Don Giovanni" de Mozart si le rôle-titre était plus gratifiant pour un chanteur que celui de son valet truculent Leporello, et de sa réponse : "chaque rôle est équivalent pour autant qu'on s'y donne à fond".
Il n'était pas géné de jouer les boufons comme dans Falstaff en n'hésitant pas quelques fois à "sur-jouer" les rôles pour le bonheur des spectateur fascinés par son art de la scène.
Gabriel Bacquier et Jacky Scaglia sont les deux inspirateurs des "Moments Lyriques du Marais", qui leur doivent beaucoup.
Gérard Simonet
Souvenir des années 2010 : le salut final des lauréats du concours. On reconnait sur la photo Gabriel Bacquier et Jacky Scaglia et nos deux pianistes Magali Albertini et Olivier Cangelosi.
Aquarelle de Christine Albertin-Simonet : "abeilles et pollinisation"
Quand la chauve-souris sourit au pangolin,
Nul ne pouvait prévoir qu'un funeste destin
Naitrait de ce couple improbable.
Et pourtant il advint qu'à Wuhan en Chine
Un virus inconnu apparut tout à coup.
Il se répandit vite, le monde devint fou.
Les gens tombant malades prirent de l'aspirine
Qui protégeait bien peu des souffrances intimes.
Il mourraient par milliers, par millions, par milliards.
Les pays isolés qui se croyaient à part
Comptaient aussi hélas de nombreuses victimes.
Il semble que sur terre des animaux divers
Survécurent au virus et tous s'orientèrent
Vers des villes meurtries, abandonnées, dont l'air
Devenait enfin pur.
Des abeilles audacieuses construisirent des ruches
Dans les tours de Notre Dame.
Ouvrières du miel, qui dans ce lieu antique
Appréciaient le son du bourdon erratique.
Le Louvre devint vite un repaire de rongeurs
Qui restèrent peu de temps songeurs
Devant tant de mets mirifiques.
Les rats, grands scélérats, dévorèrent sans excuse
Le célèbre tableau : Radeau de la méduse.
Les souris ont le goût de l'art. Pour se nourrir
Elles mangèrent la Joconde ainsi que son sourire !
Dans les cadres bien vides les araignées tissèrent
Des toiles magnifiques, chef d'oeuvres de notre ère.
Dans Venise, esseulée, sur la place Saint Marc
Se doraient au soleil langoustes et homards.
Partout de par le monde la vie se modifiait
N'étant plus celle qu'on connaissait.
Le jour se levait épuisé.
Un survivant marchait, nu, perdu, affamé.
Une femme passait, belle, nue, harassée.
Ils se virent, s'éprirent, marchèrent d'un même pas
Et le monde recommença!
Daniel Sée
par