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Étiquette : vivre le marais

  • Confidences à l’occasion du lancement des travaux de restauration du portail de l’Hôtel Raoul (IVe)….

    PortailLe portail de l'Hôtel Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe)

     

     

    Michel Cribier, le président de l'association "Le portail de l'Hôtel Raoul" donne le signal de la restauration du monument. Nous reproduisons ci-après le texte de sa déclaration qui fournit de nombreux détails de l'exécution du projet.
     
    On y retrouve l'annonce de la subvention de 10.000 € que notre association a décidé d'affecter aux travaux. Le chiffre est élevé comme M. Cribier le souligne. A ce titre, il ne me parait pas inutile de fournir des précisions sur notre motivation et sur l'origine des fonds.
     
    Nos statuts le précisent : l'objet de l'association est triple : respect et sauvegarde du patrimoine, protection de la qualité de vie des habitants et organisation d'activités et manifestations culturelles. Le portail est reconnu comme un élément du patrimoine architectural et historique du Marais. Il appartient à la première catégorie.
     
    Les fonds résultent des excédents d'exploitation que nous avons accumulés sur une période de près de 25 ans grâce à une gestion serrée et le recours aux moyens modernes de traitement de l'information : logiciels de gestion, messagerie électronique, réseau sociaux.
     
    Nous n'avons bénéficié d'aucune subvention de quelque origine que ce soit. Soucieux de notre indépendance, nous préférons le loup famélique de la fable de La Fontaine au chien bien nourri qui porte au cou les traces du collier. Certains auraient bien voulu nous épauler…. Nous les avons écartés.
     
    Nos finances se sont pourtant bien portées. Les adhérents sont nombreux. La cotisation est modeste mais le nombre des adhérents compense, et certains d'entre eux sont spontanément généreux voire très généreux. Les actions en justice, Correctionnelle et Tribunal de Police, nous ont procuré des dommages-intérêts significatifs avec plusieurs procès gagnés.
     
    Après notre contribution à la restauration du portail, nos réserves nous permettent encore d'agir en mécènes dans l’organisation de concerts lyriques ou instrumentaux. Ces fonds sont mobilisables aussi pour soutenir des actions en justice contre les auteurs de nuisances inacceptables, sonores notamment.
     
    Cette attitude générale peut durer quelque temps sans qu'il soit nécessaire de solliciter la contribution financière de nos adhérents. Le moment viendra cependant où l'association devra décider d'un nouveau départ. Son champ d'action et sa notoriété sont tels que des gens dynamiques et compétents, attachés au lien social, devraient relever le défi. Je les y aiderai bien entendu dans la limite de mes forces et de celles des membres de notre conseil d’administration.
     
    Gérard Simonet
     
     
    Voici le message de Michel Cribier :
     
     
    En ce début d’automne il est grand temps de vous donner quelques informations sur les nombreuses avancées de ces derniers mois sans vous cacher les difficultés restantes en vue de la restauration du Portail de l’Hôtel Raoul.
     
    Le 4 juin dernier La Fête du Portail a réuni environ 50 à 70 personnes. Sous un beau soleil ils ont pu écouter des morceaux de musique de l’ensemble Amaranthe. Des compagnons tailleur de pierre, verrier, menuisier ont réalisé des œuvres et initiés les participants à ces techniques d’art. Karen Taïeb, adjointe à la Mairie de Paris en charge du patrimoine, Ariel Weil, maire de Paris Centre, Clara Chassaniol députée de Paris,  Corine Faugeron et Aurélien Véron conseillers de Paris et fidèles soutiens de cette cause nous ont honorés de leurs présences. Le lancement des travaux a été symbolisé par le dévoilement de l’inscription au fronton du Portail Raoul.
     
    Cette manifestation a permis de lancer la campagne de dons. Nous avons ainsi recueilli 3 835 € provenant de 34 donateurs particuliers. Cette collecte de fonds bien qu’encourageante et se rajoutant aux fonds propres de l’association (25 000 €) est loin de couvrir le budget nécessaire à la restauration du portail (maçonnerie et huisserie) par des entreprises classiques.
     
    Depuis de nombreuses années l’association "Vivre le Marais !" soutient ce projet de restauration et s’est fait souvent écho dans son blog des multiples péripéties autour du portail. Aujourd’hui c’est une subvention généreuse de 10.000 € qui couronne son soutien. Que l’association et son président Gérard Simonet en soient très sincèrement remerciés
     
    Et, » last but not least »  le 4 octobre dernier, le Conseil de Paris a voté une subvention de 40.000 € à notre association, complétée par 10.000 € que verse la Mairie de Paris Centre. Un grand merci à Mme Karen Taiëb et à M. Weil ainsi qu’à Mme Faugeron et M. Véron pour cet important soutien financier.
     
    L’association se trouve donc dotée d’un budget d’environ 90.000 € avant d’engager les travaux. Une telle somme peut sembler confortable mais tout est loin d’être rose.
     
    Tout d’abord les contraintes réglementaires restreignent les possibilités d’intervention des élèves du lycée Hector Guimard ; il faut donc qu’une entreprise classique de maçonnerie supplée aux tâches non couvertes. Pour ce faire nous avons accepté le devis de Techno-Pierre pour un montant de 80.000 €. Nous sommes toujours en attente de l’autorisation de travaux et à ce jour l’entreprise prévoit de débuter le chantier en janvier 2024.
     
    Les vantaux du portail sont l’autre gros poste de travaux. Plusieurs sociétés spécialisées ont présenté des devis dont les montants s’échelonnent de 51.000 à 75.000 €. Il semble nécessaire de déposer les vantaux pour effectuer cette restauration dans leurs ateliers. Il est toujours espéré que le lycée Léonard de Vinci, spécialisé dans ce genre de travaux, puisse contribuer à cette partie mais sa réponse se fait attendre. De premiers échanges ont eu lieu avec l’Architecte des Bâtiments de France portant sur la couleur du portail rénové.
     
    On voit donc que l’ensemble des coûts est loin d’être assuré à ce jour. C’est pourquoi en tant que membres du Conseil d’administration de l’association il serait très utile que vous puissiez convaincre vos amis, vos proches de nous aider financièrement dans cette tâche et pour ceux qui ont oublié de le faire jusqu’à présent de contribuer vous mêmes. Je vous rappelle le lien pour les dons défiscalisés :
     
     
     
  • Prochaine visite guidée : le collège des Bernardins !

                          
                            BERNARDINS
     CULTURE ET PATRIMOINE Vous rappelle notre Assemblée Générale le 16 mars à 18h45 au 5, rue Perrée
    75003 - PARIS

    et vous invite à une très intéressante visite guidée Le Collège des Bernardins,
    Mardi 28 mars à 14h45 (durée de la visite guidée 1h30) 20, rue de Poissy 75005 Métro : Maubert Mutualité ou Cardinal Lemoine

    Le Collège des Bernardins, créé en 1248, est l’héritier de huit siècles d’Histoire. Pendant
    quatre siècles il a accueilli les jeunes moines et professeurs venus de toute l’Europe. Vendu
    comme bien national en 1791, il devint successivement prison puis entrepôt et enfin caserne
    de pompiers…
    En 2001, il est racheté à la ville de Paris par le diocèse. En 2008, après de très importants
    travaux de rénovation, il devient un lieu de recherche et de débats sur la question de
    l’Homme et de son avenir.
    Nous vous attendons nombreux pour cette visite. Sachant toutefois que le nombre de
    participants est limité, inscrivez-vous au plus vite en indiquant le nombre de personnes
    qui vous accompagneront.

    Merci de prévoir 20 € par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et 25 €
    pour les non-adhérents. Vous pourrez aussi payer votre adhésion 2023 de 20 € pour une
    personne et 35 € pour un couple.

    Espérant votre venue, nous vous adressons nos fidèles amitiés. Marie-Françoise Masfety-Klein Mail : mfmk@free.fr 01.42.72.61.41 06.50.96.05.12 Blog de Culture et Patrimoine
  • La mezzo-soprano Lorrie Garcia nous revient avec un récital pour célébrer la femme !

     

    FEMINA photoLorrie Garcia mezzo-soprano et Marion Liotard au piano

     

    Invitée par Benoîte Lardy Adjointe au Maire de Paris-centre à s'inscrire au programme "De la culture avant toute chose", la mezzo-soprano Lorrie Garcia, qui s'est produite à plusieurs reprises aux Moments Lyriques du Marais, nous invite à un récital en compagnie de la pianiste Marion Liotard.

    Sous le titre « FĒMĪNA », ce récital est imaginé et construit pour rendre hommage aux femmes qui ont marqué l’Histoire, personnes réelles ou personnages inventés dans la littérature et dans la musique. À travers elles, c’est à toutes les femmes que ce récital rend hommage : à leur personnalité, à l’histoire de leurs droits, à leur singularité, et à leurs combats.

    Ainsi, de Joséphine Baker, qui s’est battue toute sa vie contre le racisme, à Anne Sylvestre, qui lutta pour le droit des femmes, à travers ses textes et ses chansons, en passant par les personnages de Carmen et de la Périchole, symboles de liberté, « FĒMĪNA » explore chaque facette de ces femmes, en racontant l’histoire de chacune d’elles.

    La mezzo-soprano Lorrie Garcia et la pianiste Marion Liotard utilisent ce thème pour voyager dans divers répertoires : le public est transporté de la musique classique à l’opérette, en passant par la chanson française et le jazz.

    Cet éclectisme des genres, des répertoires et des époques, donne à ce récital un caractère hors du temps et hors des codes, et laisse la liberté aux spectateurs de découvrir chaque histoire et chaque pièce avec un regard tout neuf.

     

    FEMINA image aleksey sorokinVisuel  Aleksey Sorokin

     

    "De la culture avant toute chose"

    Récital FĒMĪNA, Lorrie Garcia – mezzo soprano et Marion Liotard – piano

    Mardi 7 mars 2023, à 19h30

    salle des fêtes de la mairie de Paris-centre, 2 rue Eugène Spüller – Paris – IIIe

    Entrée gratuite sans réservation, dans la limite des places disponibles

     

     

  • Récital des artistes ukrainiens de « Vivre le Marais ! » : vif succès pour ce « mardi de la culture » de la mairie de Paris-centre !

    Concert 28 02 23 salle face bisOlga Dubynska (piano) et Dmytro Voronov (baryton) : salut final face à une foule nombreuse et conquise…

     

     

    La salle des fêtes de la mairie de Paris-centre était pleine hier soir d'un public de connaisseurs désireux d'exprimer sa sympathie à des artistes qui étaient là pour faire de la musique mais aussi pour rappeler les souffrances de leur peuple. Le baryton Dmytro Voronov, dont la voix est un miracle, nous l'a rappelé en interprétant une chanson populaire qu'il a présentée comme le pendant ukrainien de "Sous le ciel de Paris" : "Kyeve mii" (mon Kiev).

    Il a fait par ailleurs une large place à Mozart et diversifié son programme en faisant appel aux plus grands de l'art lyrique (Puccini, Donizetti, Massenet, Fauré, Mascagni…)

    Olga Dubynska l'a accompagné au piano dans un répertoire qu'ils ont plusieurs fois donné ensemble et elle a consacré deux intermèdes à nous révéler ses talents de concertiste, avec Schubert et son impromptu en sol bémol et une étude brillante de Chopin.

    Dmytro voronov et olga dubynskaOlga Dubynska et Dmytro Voronov

     

    Nous souhaitons une belle et longue carrière à ces deux artistes. Nous espérons aussi que les mois qui viennent leur apporte la paix tant attendue et espérée pour leur pays en souffrance.

    Nous renouvelons nos remerciements au Maire Ariel Weil et à son Adjointe à la culture Benoîte-Martine Lardy pour les avoir accueillis en coproduction avec "Vivre le Marais !" dans le cycle "De la culture avant tout chose" de la mairie de Paris-centre.

    GS

     

     

  • Saccage d’une fresque monumentale : le collectif anti-vandalisme se mobilise et saisit le Maire de Paris…

    Tag vivienFresque "L'esprit des lieux" (425 m²) dessinée par Laurent Hours, réalisée par l'atelier Catherine Feff en 1996. défigurée ces jours-ci par un ou deux imbéciles qui s'exposent à des poursuites pour dégradation de biens. Le "collectif anti-vandalisme" animé par Yazid  interpelle par écrit le Premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire.

     

     

    Cette inscription délictuelle au bas d'une fresque dont la beauté est unanimement louée est une provocation de trop. Rappelons que les auteurs sont passibles d'une amende de 3.750 € et d'un travail d'intérêt général si le dommage est considéré comme léger et de deux ans de prison avec une amende pouvant s'élever à 30.000 € si le dommage est grave (source : direction de l'information légale et administrative).

    Encore faut-il que les auteurs soient identifiés et que le Parquet ne classe pas négligemment l'affaire. Pour surmonter ces difficultés, le "collectif anti-vandalisme" qui œuvre à nos côtés sous la conduite de Yazid est parvenu à mobiliser la mairie de Paris au niveau de son Premier adjoint Emmanuel Grégoire. Le collectif renouvelle aujourd'hui son intervention en adressant à celui qui fait aujourd'hui office de Maire de Paris bis depuis qu'Anne Hidalgo s'est mise entre parenthèses pour briguer la présidence de la République, un dossier étayé par des propositions de mesures réfléchies et ciblées (Téléchargez le dossier).

    En attendant d'être entendus à l'échelle parisienne, nous avons demandé un devis de remise en état de la fresque à l'atelier Catherine Feff qui en est l'auteur. Nous ne doutons pas que la mairie de Paris-centre accepte d'en assumer la charge. Au besoin nous mettrons nos propres deniers à contribution convaincus que nos adhérents approuveront ce geste même s'il pèse lourd sur nos modestes finances.

    Gérard Simonet

     

     

  • Marie-Françoise Masféty-Klein se souvient de la reine Elisabeth II…..

    Mfmk Elizabeth_II_in_Berlin_2015_(cropped)

    Marie-Françoise Masféty-Klein (à gauche) est Présidente de l'association Culture & Patrimoine. Nous avons créé  ensemble les "Moments Lyriques du Marais" et elle assume en totalité les visites guidées que nous considérons aussi comme une activé culturelle commune. Elle nous parle d’Élisabeth II dont on célèbre en ce moment les obsèques.

     

     

    Souvenirs, souvenirs….

    D'un âge très légèrement avancé, je me souviens fort bien du couronnement en juin 1953 de la reine Elizabeth II alors que j’étais une petite fille. Nous étions à Maisons Lafitte chez ma grand-mère qui, chose exceptionnelle à l’époque, avait un poste de télévision. C’était d’ailleurs la première fois que je voyais la télévision. Il faut comprendre la magique surprise que c’était en ce temps-là d’être ainsi en même temps dans un salon de banlieue ET à Londres. Petite fille je me vois encore très bien, entourée de toute la famille et de nombreux voisins.

    Bien sûr l’écran était tout petit devant une grosse boîte qui retransmettait les images et évidemment toute la cérémonie était en noir et blanc. Les images étaient un peu floues mais la magie était totale et les spectateurs autour du poste étaient silencieux, respectueux de l’abolition de l’espace entre la France et l’Angleterre. J’ai appris qu’au lendemain de ce couronnement, plus de 3 millions de Français avaient acheté une télévision. Un autre monde commençait !

    Mes études en classe de philosophie au Lycée Français de Londres terminées je me promenais beaucoup dans les musées de cette capitale. Un jour alors que j’entrais au Victoria et Albert muséum, je croisai, à un mètre de moi,  Elizabeth II qui sortait de sa Rolls Royce. A l’époque cela m’a laissée indifférente bien que légèrement surprise.

    Profondément républicaine, les royautés ne m’intéressent guère et je suis étonnée d’apprendre que des milliers d’Anglais et d’étrangers font des heures de queue sous la pluie pour deux secondes devant le cercueil alors qu’on le voit beaucoup mieux à la télévision. Certes, 70 ans de règne qui se terminent, c’est une grande page du XXème et du début du XXIème siècle qui se referme avec le souvenir de tant de douleurs et parfois de joie pour les peuples du monde.

    Marie-Françoise Masféty-Klein

     

  • Message de rentrée…

     

    Gérard jardin aumont 14 06 20

     

     

    Chers amis,

    Voilà maintenant vingt ans que j'ai créé ce lien quasi permanent avec vous. Le thème en est le Marais, Paris et son centre historique. On ne s'en lasse pas…

    Mais vingt ans c'est un bail. Il se trouve que de grands changements interviennent : fusion des quatre arrondissements centraux, un nouveau Maire pour beaucoup d'entre nous et le sentiment que nous changeons d'ère sous la triple menace d'un virus, du réchauffement climatique et d'une crise financière et sociale.

    Je dois réfléchir avec ceux qui administrent et animent notre association à la voie qu'elle doit adopter, à sa gouvernance, à la ligne éditoriale de sa communication, aux actions prioritaires, en restant fidèle à notre mission générale, le triptyque : défense du patrimoine collectif, protection de la qualité de vie des habitants et organisation d'événements culturels en partenariat avec l'association-amie "Culture & Patrimoine" (Moments Lyriques du Marais et Visites Guidées).

    La fin de l'été est propice à la méditation. J'invite nos adhérents et sympathisants à s'y livrer en nous réservant une place et à nous faire part de leurs réflexions en ayant recours à la rubrique "commentaires".

    Je vous en remercie bien sincèrement.

    Gérard Simonet

    Président et fondateur

     

  • Comète NEOWISE : on lui dit « au revoir ! » pour des retrouvailles en 8820…..

    Comète NEOWISE StonehengeLa comète NEOWISE sur le site de Stonehenge

     

     

    Nous sommes nombreux à l'avoir observée cet été, notamment à Paris (mais avec des jumelles) autour de 23h00 en direction de l'ouest-nord-ouest juste au-dessous de la Grande Ourse, à 103 millions de kilomètres de la Terre, avec son incroyable chevelure de gaz et de poussières. Elle est allée prendre un virage sur l'aile autour du soleil avec un effet de fronde qui va la projeter aux confins du système solaire.

    La magie de l'espace est telle que, lorsqu'elle évoluera à des distances où le soleil ne sera plus qu'une infime étoile à ses yeux, elle décodera l'espace environnant pour en conclure qu'elle doit suivre le chemin de retour vers notre  soleil pour revenir au voisinage de la Terre dans 6.800 ans. En langage mathématique einsteinien, compte tenu de sa vitesse sur son orbite et des caractéristiques de l'espace-temps en tout lieu et à tout instant, le principe de moindre action va l'entrainer dans une folle course vers le soleil et vers nous.

    Que sera l'humanité dans 6.800 ans pour la saluer de nouveau ? De retour à Cro-Magnon ? Une société dans le genre "Star wars" ? Je ne prends aucun risque en affirmant que ce sera ni l'une ni l'autre, sans exclure la disparition totale de notre espèce.

    J'attends des réponses de vous…

    Gérard Simonet

     

  • La mort de Gabriel Bacquier à 96 ans, laisse un grand vide dans le monde du chant lyrique français

    Bacquier et jacky canariGabriel Bacquier avec Jacky Scaglia, directeur-fondateur du festival de Canari (Hte Corse)

     

    On peut lire ce matin dans "Le Figaro" cet hommage à notre grand baryton Gabriel Bacquier, qui a présidé depuis sa création par Jacky Scaglia le festival international de chant lyrique de Canari. Il a été le président du concours et dirigé la "master class" pendant plusieurs années :

     

    "C'est un monstre sacré qui a fini par tirer sa révérence ce matin du 13 mai 2020, à quelques jours de ses 96 ans. Né le 17 mai 1924 à Béziers, le baryton Gabriel Bacquier fut non seulement un des plus grands chanteurs lyriques français de la deuxième moitié du XXe siècle, mais aussi l'un des rares à mener une carrière internationale au sommet, et surtout à accéder à la notoriété auprès du grand public dans son propre pays. Car il était une figure, une sorte d'ogre bon vivant, à l'accent méridional, au franc-parler truculent et à la présence écrasante : une bête de scène". 

     

    Je me souviens de cet entretien avec lui où je lui demandai à propos du "Don Giovanni" de Mozart si le rôle-titre était plus gratifiant pour un chanteur que celui de son valet truculent Leporello, et de sa réponse : "chaque rôle est équivalent pour autant qu'on s'y donne à fond". 

    Il n'était pas géné de jouer les boufons comme dans Falstaff en n'hésitant pas quelques fois à "sur-jouer" les rôles pour le bonheur des spectateur fascinés par son art de la scène.

    Gabriel Bacquier et Jacky Scaglia sont les deux inspirateurs des "Moments Lyriques du Marais", qui leur doivent beaucoup.

    Gérard Simonet

     

    Lauréats église canari

    Souvenir des années 2010 : le salut final des lauréats du concours. On reconnait sur la photo Gabriel Bacquier et Jacky Scaglia et nos deux pianistes Magali Albertini et Olivier Cangelosi.

     

  • Le déconfinement vaut bien une fable, sans doute…

     

    Christine

    Aquarelle de Christine Albertin-Simonet : "abeilles et pollinisation"

     

     

    Quand la chauve-souris sourit au pangolin,
    Nul ne pouvait prévoir qu'un funeste destin
    Naitrait de ce couple improbable.

    Et pourtant il advint qu'à Wuhan en Chine
    Un virus inconnu apparut tout à coup.
    Il se répandit vite, le monde devint fou.
    Les gens tombant malades prirent de l'aspirine
    Qui protégeait bien peu des souffrances intimes.

    Il mourraient par milliers, par millions, par milliards.
    Les pays isolés qui se croyaient à part
    Comptaient aussi hélas de nombreuses victimes.

    Il semble que sur terre des animaux divers
    Survécurent au virus et tous s'orientèrent
    Vers des villes meurtries, abandonnées, dont l'air
    Devenait enfin pur.

    Des abeilles audacieuses construisirent des ruches
    Dans les tours de Notre Dame.
    Ouvrières du miel, qui dans ce lieu antique
    Appréciaient le son du bourdon erratique.

    Le Louvre devint vite un repaire de rongeurs
    Qui restèrent peu de temps songeurs
    Devant tant de mets mirifiques.
    Les rats, grands scélérats, dévorèrent sans excuse
    Le célèbre tableau : Radeau de la méduse.
    Les souris ont le goût de l'art. Pour se nourrir
    Elles mangèrent la Joconde ainsi que son sourire !
    Dans les cadres bien vides les araignées tissèrent
    Des toiles magnifiques, chef d'oeuvres de notre ère.

    Dans Venise, esseulée, sur la place Saint Marc
    Se doraient au soleil langoustes et homards.

    Partout de par le monde la vie se modifiait
    N'étant plus celle qu'on connaissait.
    Le jour se levait épuisé.

    Un survivant marchait, nu, perdu, affamé.
    Une femme passait, belle, nue, harassée.
    Ils se virent, s'éprirent, marchèrent d'un même pas
    Et le monde recommença!

    Daniel Sée