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Étiquette : vivre paris

  • Conséquences économiques et financières de la pandémie : l’Europe et l’Euro sont notre salut…

    Euro

    L'Euro, socle économique de l'Europe

     

     

    Je n'ai pas pour propos de me substituer aux commentateurs de la presse économique qui se livrent avec compétence à une analyse tout azimut de la crise sans précédent dans laquelle nous sommes entrés.

    Je cède simplement à l'envie de publier un message qui porte une dose d'espoir dans le tumulte des oiseaux de mauvais augure qui nous annoncent l'apocalypse.

    Je simplifie à dessein les données du problème, en les requalifiant. En commençant par le déficit public. Il tournait autour de 3% du PIB. La référence n'a pas de sens, à l'image de "l'âge du capitaine" (*). Ce déficit est la différence entre les recettes et les dépenses de l'État mais on le rapporte à une grandeur qui lui est étrangère. Si on le rapportait aux recettes on trouverait qu'il est de l'ordre de 25 %  ! On le cache pudiquement. Qui imagine une entreprise ou un ménage dont le déficit serait de cet ordre ?

    Les mesures qui viennent d'être annoncées vont pourtant le porter à 9 % du PIB. Trois fois plus élevé ! C'est dire que notre déficit, de préoccupant qu'il était, va devenir abyssal. 

    Un déficit budgétaire souverain se finance par l'emprunt et/ou la planche à billets. A ce propos, il y a des voix qui s'élèvent pour recommander que la dette des Etats pauvres soit effacée. C'est généreux et du point de vue des prêteurs le geste est possible car il est vraisemblable que les créances aient été provisionnée à 100 %. Il ne coûte donc rien aux prêteurs de les passer en pertes et profits. Mais qui va désormais prêter à des Etats vulnérables et incapables d'honorer leurs engagements pour combler des déficits courants et à venir ?

    Reste la planche à billets c'est-à-dire l'inflation. Les déboires du Venezuela nous enseignent à quel point elle peut être désastreuse. Par comparaison, la situation de la Grèce qui s'est engagée dans la voie de l'effort et s'est remarquablement redressée, fait figure d'exemple. 

     WeimarDérive du Mark papier entre 1918 et 1923 (ordonnées logarithmiques) : dépréciation de 100.000 Milliards pour cent !

     

    La France est-elle menacée du spectre de la République de Weimar des années 1920-23 ? Elle le serait si nous avions encore le Franc. Mais nous sommes aujourd'hui dans l'Euro.

    La zone Euro a été créée en 1999 par 11 pays. Elle en compte 19 à présent, avec 340 millions d'habitants, pour un PIB total de 11 886 Milliards d'euros, derrière les USA qui affichent 19 000 milliards d'€, mais à égalité avec la Chine et ses 12 000 Milliards d'€ (ordres de grandeur).

    Contrairement aux USA qui connaissent un déficit budgétaire permanent et ont impunément recours à la planche à billets grâce au caractère de monnaie de réserve du dollar, la zone Euro est vertueuse. Elle a ses mauvais élèves (dont la France) mais de nombreux pays affichent des excédents budgétaires : l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg, Malte et, de façon surprenante, l'Irlande et la Grèce… D'autres pays sont proches de l'équilibre. C'est le cas de la Belgique, de la Finlande et des Pays Baltes. 

    Forte de son appartenance à un ensemble économique de cette importance, dont les échanges sont globalement équilibrés, la France peut financer par l'emprunt le déficit colossal qui se prépare chez elle. Deux mécanismes sont à sa disposition : l'emprunt direct sur les marchés financiers sur la base de taux de marché et le recours à la Banque Centrale Européenne pour une ligne de crédits mutualisés avec l'ensemble des pays de la zone Euro. Les taux d'intérêt sont alors voisins de zéro. 

    Il est clair que le second de ces mécanismes nous est le plus favorable. Mais il est tout aussi clair que les pays vertueux, qui ont fait depuis longtemps des efforts pour être à l'équilibre, n'ont pas particulièrement envie de voler au secours de la cigale que nous sommes. Il n'est pas très glorieux non plus pour notre réputation que nous donnions l'image d'une nation qui doit être soutenue par ses pairs. C'est  pourtant ce qui est demandé quand les dirigeants français évoquent à ce sujet la solidarité européenne.

    Je suis persuadé qu'ils parviendront à obtenir de leurs partenaires, l'Allemagne en tête, des droits de tirage directs auprès de la BCE pour qu'ils évitent la sanction des marchés. Les partenaires diront : "c'est bon pour cette fois car il y a le coronavirus, mais veillez à améliorer votre gestion car la fois prochaine ce sera NON".

    La dette de la France, mutualisée avec celles des autres membres de l'Euro, ne sera jamais remboursée mais jamais annulée non plus. Les intérêts seront payés. De ce point de vue, la force de l'Euro lui confèrera un statut comparable à celui du dollar. On ne doit pas s'attendre non plus à des effets inflationnistes sensibles car la situation des économies ne les y prédispose pas et l'Euro est géré par une banque centrale dont l'objectif premier est de prévenir les dérives inflationnistes. 

    Je disais que ces constatations à propos de la France ne sont pas flatteuses. Je vais prendre sa défense. D'abord nous sommes le plus beau pays du monde, affirmation qui s'appuie sur le nombre record de visiteurs qui viennent chez nous et en particulier à Paris. Il n'est pas injuste qu'en contrepartie du bonheur que nous leur procurons ils contribuent à notre bien-être !

    Plus sérieusement, la France est le seul pays de la zone Euro à entretenir une armée importante et un armement de dissuasion nucléaire. Elle est engagée dans des actions militaires extérieures sur des théâtres qui alimentent le terrorisme. Il s'agit de dépenses considérables que nous sommes seuls à assumer et qui contribuent pourtant à la sécurité de nos partenaires. La logique voudrait que ces dépenses soient elles aussi "mutualisées". Notre gestion paraitrait de ce fait moins hasardeuse.

    Mettons à profit notre confinement et l'oisiveté qui s'en suit pour échanger sur le sujet à travers la rubrique "commentaires".

    Gérard Simonet

     

     

    (*) Référence à ce problème posé ainsi, de façon inintelligible : étant donné la longueur d'un bateau, sa largeur, son tirant d'eau, son tonnage brut et net, la puissance du moteur et le nombre d'hélices, déterminer l'âge du capitaine.

     

  • Association « Vivre le Marais ! » Informations générales, contacts et adhésions….

     

    Ponts paris enfilade

    Classé "Patrimoine Mondial de l'Humanité" par l'UNESCO, le Parc des Rives de Seine est une merveille à nulle autre pareille. Ici, les berges rive droite et l'enfilade des ponts de Paris : pont Notre-Dame suivi du Pont au Change puis du Pont Neuf et de la passerelle des Arts. La promenade révèle successivement l'Île St Louis puis l'Île de la Cité avec les tours de Notre-Dame, l'Hôtel-Dieu, le Tribunal de Commerce, la flèche de la Sainte Chapelle, la Conciergerie et sa façade renaissance, l'Hôtel de la Monnaie puis le Palais de l’Institut de France (siège des cinq Académies dont la fameuse Académie française). On longe à la fin du parcours les théâtres de la place du Châtelet, l'église de St Germain l'Auxerrois, la Samaritaine rénovée puis la façade sud du Louvre (*11/04/2020*)

     

    Création de l'association (loi de 1901) : 29/09/2000

    Président et fondateur : Gérard Simonet

    Agrément au titre du code de l'environnement et de sa protection :  renouvelé 23/09/2013

    Nomination renouvelée à la commission du secteur sauvegardé du Marais : 04/02/2015

    Adresses : 

    6 rue des Haudriettes – 75003 – PARIS

    Mail : vivrelemarais@orange.fr

    Site/blog : https://vivrelemarais.typepad.fr

     

    Conseil d'administration

    Statuts (extraits)

     

      Pour rejoindre l'association :  Bulletins d'adhésion

    Pour régler la cotisation (20,00 € ou plus), faire un virement à :

    ASSOCIATION VIVRE LE MARAIS

    IBAN  :  FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013  identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou utiliser PAYPAL, sécurisé, en cliquant dans le bouton "Faire un don" :

     

     

  • Le rendez-vous du 29 janvier avec Beethoven approche : venez partager ce grand moment avec nous !

    Beethoven

     

    (Rappel)

    RECITAL OLIVIER CANGELOSI

    en hommage au 250ème anniversaire de la naissance de

    Ludwig van Beethoven

     

    Olivier cangelosi en concert

    Dans le cadre des Moments Lyriques du Marais,

    "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine

    vous invitent à une soirée exceptionnelle 

    Mercredi 29 janvier 2020 à 20h00 dans le Marais,
    Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens (dont on pourra admirer la restauration récente),
    13 rue du Perche 75003 PARIS

    Au programme quatre sonates pour piano :
    n° 4, n° 14 "Clair de Lune", n° 20 et n° 31 "opus 110"

     

    Sotheby's logo

              Spectacle recommandé par PARISMARAIS.COM

    Contribution aux frais : 20,00 € par personne

    Placement dans l'ordre d'arrivée des réservations
    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10.

    Paiement :
    – par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – PARIS
    – par virement / IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174  2N02013   BIC : PSSTFRPPPAR
    – Par virement sécurisé Paypal : clic gauche dans le bouton "Faire un don".

     

  • Le réseau « Vivre Paris ! » dénonce l’attitude d’élus du « conseil de la nuit » à l’égard d’un de ses membres

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      Frédéric Hocquard, au centre, sa première rencontre avec le réseau "Vivre Paris !" en 2014 après sa nomination (Photo archives VlM)

     

    Une délégation du réseau "Vivre Paris !" a participé le 11 mai à une réunion du groupe de travail « Tranquillité »  du "conseil de la nuit", organisée par la mairie de Paris. Des élus étaient présents, dont Frédéric Hocquart, Conseiller délégué auprès du Premier Adjoint, chargé des questions relatives à  "la Nuit", ainsi que des représentants de "l’économie de la nuit".

    Durant cette réunion, un membre de notre délégation a été pris à parti violemment par les élus. Nous ne souhaitons pas nous taire sur ces incidents indignes de personnes censées représenter tous les parisiens quels qu'ils soient. C'est pourquoi "Vivre Paris !" vient d'adresser au représentants de la municipalité un courrier dont nous avons souhaité publier des extraits :

     

    « Nous contestons la légitimité des vitupérations de Frédéric Hocquard de même que l’opportunité de la prise à partie, puis des cris, à l’encontre d'un représentant d’une association de riverains parisiens, responsable aussi du Réseau "Vivre Paris !", par ailleurs membre reconnu du Bureau de l’unique Fédération européenne d’associations de riverains…


    Le chef de projet (projet dont il s’acquitte avec succès au plan technique) n'a même pas cherché à s'interposer dans les échanges pour les réguler activement…. La personne incriminée a été raillée car supposée intransigeante, ne reconnaissant pas des progrès accomplis, ne communiquant que sur un mode agressif…..


    Quand bien même … rien ne vous autorisait à vous adresser comme vous l’avez fait à un interlocuteur qui pour sa part, ne s’est jamais permis de vous prendre à partie publiquement…

    Vous êtes des élus municipaux : si cette onction du suffrage universel mérite notre respect, elle ne nous prive certainement pas du droit de dire ce que nous pensons, tant que, bien sûr, nous inscrivons nos propos dans le registre de la civilité ordinaire… Nous représentons légitimement une partie de la société civile et rien ne vous autorise à nous traiter comme des moujiks, nous chapitrant au gré de vos humeurs : ces temps sont révolus.


    Nous, responsables associatifs représentant les habitants, nous avons dû affronter les insultes, les accusations calomnieuses, les tentatives d’intimidation formulées par certain(e)s participant(e)s des groupes de travail du Conseil de la Nuit (A.M.U.O.N – Pierrots de la Nuit, Culture Bar bars), le tout sans que vous n’ayez cru nécessaire de rappeler avec toute la précision et la fermeté nécessaires les règles du jeu des processus participatifs en mode démocratique. Il est hors de question que ce soient maintenant des élus de la Mairie de Paris qui se laissent aller à des dérapages inacceptables…..


    Nous, responsables associatifs, nous avons le triste privilège d’être en contact avec nos très nombreux adhérents et sympathisants victimes de la dérégulation des quartiers, et notamment des nuisances nocturnes. Nous mesurons le dépit, le désespoir, l’indignation d’habitants qui ne sentent pas pris en considération alors qu’ils constatent tout ce que la Mairie de Paris met en œuvre en faveur du développement de l’économie de la nuit. 

     

    Dans plusieurs endroits nous n'avons pas vu la moindre amélioration venir des travaux du groupe de suivi des "états généraux" de la nuit ni de ceux du Conseil de la Nuit. Cela fait plus de six ans. Au contraire, la dégradation des quartiers et les nuisances empirent. Si les responsables associatifs vivant la même expérience, vous agacent par leurs critiques, pourquoi ne pas plutôt chercher à améliorer rapidement la situation douloureuse vécue par les adhérents de leurs associations ? »

    Fin de citation

     

  • Le vintage se niche partout. Chez un opticien, rue Rambuteau (IIIe)

    Rambuteau 10 rétrovision façade 25 03 16Rétrovision tableau lecteure optique 25 03 16

     

     

     

     

     

     

     

    "Rétrovision", 10 rue Rambuteau (IIIe) (photos VlM)

     

    On ne manque pas de magasins d'optique dans le Marais. On a vite fait d'en compter autour de soi une demi-douzaine. Il ne s'agit pas d'un regret car ils nous sont tous très sympathiques, pas dérangeants du tout, mais on se pose la question : comment font-ils pour tirer leur épingle du jeu dans un environnement aussi concurrentiel ? Certains répondent que leurs marges sont telles, sur les montures et sur les verres, qu'il leur suffit d'un faible volume d'affaires pour équilibrer leurs comptes. Explication probablement simpliste car s'il en était ainsi, la concurrence aurait tôt fait de faire chuter les plus vulnérables.

    Une chose "saute aux yeux" cependant : chacun y va de son imagination pour attirer les clients. Rétrovision a choisi la carte du "vintage", non pas pour la technologie des verres et des montures, mais sur leur "look". On a le sentiment à l'intérieur de la boutique d'être revenu chez un marchand des années 30. En témoigne en vitrine cette lunette astronomique en cuivre de 80 centimètres de focale qui nous plonge dans l'univers de Jules Verne et cette reproduction en forme d'anachronisme d'un dessin de Gavroche version "street art", signé Levalet, qui soutient un tableau de contrôle de la vue comme on en voit chez tous les ophtalmos.

    Le mobilier intérieur est dans la même tonalité. Qu'on ait ou non besoin de lunettes, une visite de courtoisie sera appréciée de son gérant. Nous en avons fait aujourd’hui l'expérience.

     

     

  • « Vivre Paris ! » organise une réunion publique sur les nuisances nocturnes

    Canal st martin foule 22 04 14Canal Saint-Martin, la nuit

     

    Le réseau "Vivre Paris !", avec toutes ses composantes dont "Vivre le Marais !", annonce une réunion publique

     

    le mardi 10 février à 18h30

    destinée aux habitants, aux responsables de la ville et à la presse

     

    Nuisances nocturnes : une fatalité ?

     

    Réservez dès maintenant cette date

     

    Le programme sera communiqué ultérieurement

     

    Plusieurs associations de villes françaises et étrangères seront présentes et apporteront leur témoignage

     

    La réunion se tiendra salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan – Paris 2ème – M° Sentier

     

  • Manifestation de colère des riverains du Carreau du Temple contre l’inaction du Maire du IIIe.

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    Une vingtaine de banderoles suspendues sur les façades des immeubles et 150 pétitionnaires dénoncent le bruit provoqué par le Carreau du Temple et la mono activité des établissements avec terrasses qui se sont installés tout autour. Pour nombre de riverains,  la nuit est devenue un enfer et les premiers froids d'automne n'y changent rien car les terrassses sont chauffées.

     

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    Les habitants du quartier qui pourtant avaient validé en 2004, lors de la consultation sur le projet du Carreau, un programme « d’équipement de proximité dédié au sport et à la culture », constatent qu'au final ce sont davantage  les activités privées qui sont privilégiées afin de suppléer l'insuffisance de financement de la part de la Ville dans le budget de fontionnement du Carreau.

    Attirés par des manifestations "évènementielles" et l'affluence qui l'accompagne, nombre de bars cafés restaurants cherchent à s'implanter dans ce secteur et obtiennent facilement des autorisations de terrasse. C'est ainsi que la Pizzeria Saint-Joseph (angle Perrée / Picardie) va céder la place à un nouveau  bar à vins… Il y a peu nous relations le risque de voir s'installer, la décision est d'ailleurs toujours pendante,  une terrasse devant le Jules (notre article du 8 juillet 2014), le bar restaurant du Carreau.

    Il y a peu nous relations le calvaire que vivent les habitants de la rue de la Corderie (notre article du 9 novembre 2014). Nous nous souvenons aussi de l'épisode douloureux des bars restaurants de l'ilot Charlot-Picardie-Forez et la décision de justice qui a donné raison aux riverains (notre article du 15 novembre 2013), plusieurs établissements ayant dû fermer.

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    Le collectif "Carreau du Temple" vient donc d'adresser au Maire du IIIe une lettre en date du 12 novembre lui demandant d'agir vis à vis de ses administrés qui n'en peuvent plus et craignent le pire. Les signataires rappellent que le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, est aussi le Président de la SPL(société publique locale) du Carreau du Temple. Extrait de leur lettre dont une copie nous a été adressée :

    "Nous voulons vous rappeler que si vous êtes Président de la SPL, vous êtes également maire du 3ème arrondissement, garant de la tranquillité publique et chargé de réprimer attroupements, bruits, troubles de voisinage, rassemblements nocturnes qui troublent le repos des habitants et tous actes de nature à compromettre la tranquillité publique".

    "Nous nous inquiétons de vous voir préférer la voix du commerce à celle de vos administrés qui vous alertent depuis des mois sur les nuisances engendrées par l’exploitation du Carreau et par le bruit insupportable pour eux des terrasses environnantes."

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    Personne ne peut rester indifférent face à une telle situation ! Nous en appellons à la sagesse de nos élus car nous voyons la colère de ces habitants qui assistent impuissants à la transformation inexorable de leur quartier en un lieu festif. Paris ne doit pas être livrée aux fêtards, notre capitale mérite mieux que cela. Nous voyons aujourd'hui ce qu'il en advient des autres capitales et villes que l'on nous citait pourtant si souvent en exemple (notre article du 9 novembre 2014).  

     

  • Ian Brossat débouté de son action en diffamation contre Elisabeth Bourguinat, secrétaire d’ACCOMPLIR, membre de « Vivre Paris ! »

    Palais justice 03 02 12
    Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle, sous le soleil mais avec -10 degrés Celsius (ressentis) de température, le 3 février 2012

                        

    Le tribunal a prononcé son jugement aujourd'hui comme prévu.

    Ian Brossat, élu du XVIIIe, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, avait assigné Elisabeth Bourguinat, secrétaire d'ACCOMPLIR et l'association, membre de "Vivre Paris !", représentée par son président Gilles Pourbaix, pour propos qu'il avait jugés diffamatoires. Il faut rappeler pourquoi nous avons croisé sa route : il a été l'instigateur des "états généraux de la nuit", celui qui a porté la demande d'un budget spécifique devant le conseil de Paris pour leur organisation, avant que Bertrand Delanoë décide d'affecter le projet à un Adjoint, en l'occurence Mao Péninou.

    Le tribunal ne l'a pas suivi. A l'audience du 9 décembre 2011, le Procureur de la République avait requis la relaxe. Dans sa plaidoirie, la défense avait souligné qu'en s'attaquant à une association de quartier avec peu de ressources, M. Ian Brossat mettait sciemment son existence en péril, ce qui sous-entendait une volonté de nuire. Il réclamait en effet pas moins de 20.000 € de dommages-intérêts et 5.000 € au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.

    Au terme du délibéré dont le président a donné lecture, Elisabeth Bourguinat est "renvoyée des fins de la poursuite" ce qui signifie qu'elle est relaxée. Aucune charge pénale n'est donc retenue contre elle. M. Ian Brossat, quant à lui, est débouté de ses demandes de dommages-intérêts et de participation aux frais de justice. ACCOMPLIR va survivre et poursuivre sa mission au service du cadre et de la qualité de vie des habitants des 1er et 2ème arrondissements, sans oublier son rôle dans l'animation du réseau "Vivre Paris !" dont notre association est partie prenante.

               Bourguinat 17ème chambre (1) 03 02 12
    Elisabeth Bourguinat et son avocate Me Florence Bourg, à la sortie de la 17ème Chambre Correctionnelle

     

    Post-scriptum du 17 février 2012 : Ian Brossat mécontent de la décision du tribunal, fait appel. 

    Nous l'avons appris hier, M. Brossat interjecte appel de la décision de la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Paris.

    Une nouvelle audience se tiendra sous un délai de l'ordre de un an. Le Parquet ne faisant pas appel de son côté, l'action se situera uniquement "au civil". Elisabeth Bourguinat n'encourt plus aucune amende à caractère pénal puisque le tribunal l'a relaxée. En revanche, M. Brossat pourrait ne pas se priver de lui réclamer à nouveau des dommages-intérêts, mais elle a le droit, quant à elle, de faire "appel incident" (appel suite à l'appel) et de réclamer à M. Brossat, elle aussi, des dommages-intérêts.

     

    Intéressé par l'association : cliquer ICI

                                                     

     

  • « Vivre Paris ! » rencontre Jean-François Lamour, président du goupe UMP-PA et Député de Paris

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    A gauche, la délégation de "Vivre Paris !". A droite, on reconnait Jean-François Lamour, ancien ministre, conseiller de Paris et député du XIIIe avec deux de ses collaborateurs, et Vincent Roger, conseiller de Paris, conseiller régional, élu UMP du IVe. Derrière l'appareil photos : Philippe Jacquinot ("Quartier Latin Passionnément")

     

    "Vivre Paris !" a tenu à se faire connaitre des instances dirigeantes de l'opposition à l'Hôtel de Ville. Nous avons décrit la genèse du réseau : au printemps 2010, des parisiens excédés par l'explosion des terrasses, l'occupation anarchique de l'espace public, les propos provocants des professionnels de la boisson et de la nuit qui exigent encore plus de tolérance à l'égard des nuisances qu'ils imposent aux riverains, une pétition annonçant la mort des nuits parisiennes …. et pour finir l'annonce par la Mairie de Paris de la tenue "d'états généraux de la nuit" en novembre 2010. Des parisiens qui décident de se regrouper au sein d'un "réseau" d'associations qui prend le nom de "Vivre Paris !".

    "Vivre Paris !" arrive juste à temps pour interférer dans le processus de révision du règlement des terrasses et étalages et éviter que les textes nouveaux ne fassent la part trop belle à des commerçants insatiables.

    Puis viennent les fameux "états généraux de la nuit", en novembre. Dans la salle, des manifestants arborent des tee-shirts qui implorent "laissez nous danser !". Dans les groupes de travail, on entend la réponse en écho "laissez nous dormir !". L'exposé introductif le disait clairement : à minuit, à Paris, 98% des parisiens dorment ou veulent dormir. Parce qu'ils se lèvent le matin pour travailler et qu'ils ont besoin de la nuit pour récupérer. Le message était clair.

    Pourtant, on assiste depuis à la mise en coupe réglée, par le Maire de Paris et son Adjoint Mao Péninou, d'une politique qui veut faire de Paris une ville plus festive, sans considération pour la santé des parisiens. L'attribution récente, contre tous les avis, d'un permis de construire "tacite" pour une boite de nuit de grande capacité, en plein coeur du Marais, confirme cette orientation. Il existe pourtant d'autres atouts à notre capitale qui est, rappelons le, la ville la plus visitée du monde : sa créativité, dynamisée par un environnement historique, architectural et culturel unique au monde. C'est ce potentiel qu'il faut valoriser plutôt que promouvoir les beuveries et les excès qu'on reproche de plus en plus à certaines villes comme Berlin et Barcelone. A chacun son modèle …

    Nous l'avons dit à M. Lamour, nous aimerions que l'opposition municipale soit plus audible sur ces enjeux. Il en a pris note.

    Nous en sommes venus enfin au projet de loi de Sandrine Mazetier, députée PS de Paris, qui va venir prochainement en commission des lois à l'Assemblée Nationale, en lui rappelant notre position, confirmée par notre juriste Anne Penneau à l'occasion d'une audition par Mme Mazetier : OUI au renforcement des sanctions pour non-respect de la réglementation sur les terrasses, OUI à l'attribution de pouvoirs aux maires, à la condition qu'il existe une sanction plancher dissuasive, valable sur l'ensemble du territoire, NON, NON et NON à toute forme de pénalisation des plaignants exposées aux nuisances des commerçants. M. Lamour en est convenu et nous assure qu'il introduira une modification du texte dans ce sens. Nous sommes sollicités pour proposer les amendements que nous jugeons souhaitables.

    Nous espérons vivement que majorité et opposition se mettront d'accord pour voter rapidement ce texte pour que nous passions enfin de l'anarchie à l'ordre dans la gestion de l'espace public.

     

     

     

  • Règlement des terrasses et étalages : « Vivre Paris ! » restitue sa concertation avec la Ville de Paris

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    Brasserie rue des Archives (IVe)       

                                                                                                                                   

    On nous affirme que l'arrêté sur le nouveau règlement des terrasses et étalages a été signé le 6 mai par le Maire de Paris Bertrand Delanoë et entrera en vigueur le 1er juin. Nous sommes le 18 mai et nous ne sommes pas parvenus encore à obtenir le précieux parchemin. Mais sur la base des informations dont nous disposons et des assurances qui nous ont été données tant pas la Direction de l'Urbanisme que par le Cabinet du Maire, nous avons cru raisonnable de maintenir notre réunion de restitution qui s'est tenue ce soir à la salle "Cerise", 46 rue Montorgueil (IIe), en présence de nombreux adhérents de "Vivre Paris !", de toutes ses composantes (23 associations parisiennes à ce jour) et de personnalités impliquées dans ce dossier.

    Nous l'avons dit en toute sincérité : il y a eu concertation avec la Ville. Deux réunions de travail au sommet (Directeur de Cabinet du Maire, Mathias Vicherat, et Directrice de l'Urbanisme, Elisabeth Borne) nous ont été consacrées et nous avons senti une volonté d'écoute et de compréhension. Pour autant, certaines dispositions que nous jugions essentielles ont été écartées.

    Il y a deux manières d'apprécier le résultat. Comparer au règlement antérieur, celui qui a cours actuellement, ou se référer au projet de règlement initial qui nous avait été proposé en juin 2010. Avec en variante, ce qu'on observe aujourd'hui dans la réalité et ce que le nouveau règlement propose.

    Sur ce chapitre, les déclarations d'Elisabeth Borne sont réconfortantes. Elle affirme que contrairement aux dérives actuelles, le nouveau règlement sera respecté.

    Les supports visuels de la restitution que "Vivre Paris !" a présentés ce soir s'ordonnent sur cette logique. Nous engageons ceux qui n'étaient pas présents salle "Cerise" à télécharger le diaporama  de la présentation en utilisant le lien qui figure dans le message e-mail qui annonce cet article. Il devient le document de référence à partir duquel nous pourrons observer la façon dont le nouveau règlement et les résolutions affichées par la Directrice de l'Urbanisme se retrouvent sur le terrain. Nous sommes confiants, mais au vu de la situation anarchique que nous observons autour de nous, la tâche sera rude.

    Nous sommes prêts, en tout cas, à y contribuer par une veille attentive.