Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Étiquette : vivre paris

  • Cath 1Jeune femme à la poussette

     

    Cath 2Visite guidée sur terre-plein

     

    Cath 3Visiteurs de la place et les pigeons

     

    La place du Marché Ste Catherine retrouve son vrai visage : terre-plein dégagé, promeneurs, visiteurs, touristes, groupes…. Les riverains du secteur expriment leur reconnaissance au Maire de Paris-centre qui les a entendus et fait connaitre sa volonté de faire régner l'harmonie ici comme ailleurs.

     

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    Mairie IIIe paris centre 17 10 18

    Mairie de Paris centre, vue depuis le square du Temple-Elie Wiesel

     

     

    Le Premier adjoint à la Maire de Paris, Emmanuel Grégoire, en charge de l'urbanisme, entouré des Maires-adjoints Nicolas Nordman (sécurité), Olivia Polski (commerce artisanat), Frédéric Hocquard (tourisme et vie nocturne) assistés d'Ariel Weil Maire de Paris-centre et François Vauglin Maire du XIème arrt, ont reçu une délégation de 40 associations parisiennes se réclamant du mot d'ordre "Rendez Nous Paris".

    Les élus nous ont adressé un compte rendu qui faisait état de leur rencontre avec … Vivre Paris ! (rectifié ensuite car il s'agissait d'un malentendu révélateur de l'influence de cette mouvance dont "Vivre le Marais !" fait partie depuis 2011).

    Les points saillants de leurs engagements vont dans le sens de nos attentes même si le doute persiste sur la réalité de leur bonne exécution sur le terrain :

    • Le dispositif des terrasses éphémères, qui a été prolongé au 30 juin 2021, maintient l'heure limite de 22h00 pour leur ouverture le soir, avec des moyens augmentés pour le contrôle du respect de la charte, des amendes pouvant atteindre désormais 500 € et des décisions jusqu'au retrait de l'autorisation de terrasse voire la fermeture administrative.
    • Une adresse mail commune à la Police nationale et à la DPSP (police municipale) et une extension de l'application DansMaRue seront mises à disposition des plaignants.
    • La liste des terrasses éphémères sera publiée sur le site "open data" de la mairie de Paris
    • De nouvelles commissions de régulation des débits de boissons seront créées au-delà des six existantes (NB : il faudra qu'elles se montrent plus efficaces que celles que nous connaissons… NDLR)
    • La lutte contre le bruit est affirmée comme une priorité de la mairie. Un plan d'action pour l'installation de sonomètres fixes et mobiles sera mis en place (NB : il est important d'en connaitre l'échéancier pour être assuré qu'il ne soit programmé aux calendes hélènes… NDLR)
    • Un "Code de la Nuit" va être élaboré "avec les acteurs du secteur". Qui représentera les habitants traditionnellement oubliés de ce genre de démarche ? Même remarque à propos du nouveau règlement des étalages et terrasses (en remplacement de celui de 2011). Contre les dérives nocturnes, la mairie se déclare disposée à accepter le principe d'un "permis à points" sur le modèle de la ville de Genève qui permet une graduation des sanctions.
    • L'occupation des places de livraisons par les terrasses éphémères est déplacée vers les groupes de travail sur les mobilités.

    On constate qu'il y a "du grain à moudre" pour les associations et leurs représentants si, comme nous le croyons, nos élus agissent de bonne foi et avec le souci de préserver prioritairement la santé des citoyens dans les changements radicaux que nous imposent le dérèglement climatique, la lutte contre la pollution, et la résistance face au COVID.

    Gérard Simonet

     

  • Restaurant biglove-file d'attente qui bloqueFile d'attente devant le restaurant "BigLove Caffè", 30 rue Debelleyme (IIIe)

     

     

    La rue Debelleyme forme un arc de cercle dans le IIIe qui va du 83 de la rue de Turenne au 111 de cette même rue.  Elle symbolise l’emplacement du projet avorté  du roi Henri IV de créer une place semi-circulaire, la "place de France", d'où devaient rayonner les rues qui depuis portent des noms de régions : Bretagne, Normandie, Picardie, Saintonge, Poitou….

    Elle est un haut-lieu du Haut-Marais, connu pour abriter des galeries d'art dans un bâti qui fait une large place aux maisons et hôtels particuliers remarquables des XVIIème et XVIIIème siècles.

    Il y a quelques années, les riverains ont vu un restaurant s'installer, le "BigLove Caffèe" et leur vie a pris une autre tournure.

    Monique (le prénom a été changé), une habitante, s'exprime ainsi :" Nous subissons  désormais le manque de respect, le mépris et l'intimidation de la part des employés. Cris à toute heure, jour et nuit jusqu’à la fermeture totale du restaurant, soit à 01h00. Les employés s’interpellent à haute voix. J’ai des doubles vitrages et je dors avec des boules Quies mais ça n’évite pas d’être réveillée".

    Ce restaurant est ouvert tous les jours, jours fériés inclus. Quotidiennement à 12h00 on entend crier « Buon giorno », puis à 19h00 « buona sera ». Je travaille beaucoup à domicile et je ne peux pas me concentrer, je dois vivre avec mes fenêtres  fermées qui, malgré le double vitrage, ne m'isolent cependant pas des bruits de la rue.

    Plusieurs voisins se plaignent des nuisances du restaurant depuis des années : à la mairie, au gérant, à la police, et se sont plusieurs fois adressés aux employés pour leur demander  de bien vouloir respecter le voisinage… Rien n'a changé et la situation a empiré avec le déconfinement et l'extension de la terrasse. 

    Je ne me sens pas en sécurité chez moi. Que je sorte ou rentre de chez moi j’ai les employés qui squattent devant ma porte, je dois leur demander sans cesse de bouger pour me laisser entrer ou sortir. Il y a également la file d’attente des clients qui patientent devant notre immeuble (voir photo) et l’immeuble voisin. On ne peut pas sortir ou rentrer sans devoir se frayer un chemin parmi ses clients.

    Ma santé se dégrade, je ne peux plus dormir sereinement, je deviens nerveuse et angoissée, quand je me mets à ma fenêtre les employés me regardent pour me signifier qu'ils me voient. Je ne me sens pas en sécurité. Je suis épuisée psychologiquement et physiquement, mon médecin l’a constaté, mes proches aussi. J'ai appelé la police. Elle ne se déplace pas. Prendre un avocat qui me coutera cher,  je n’en ai pas les moyens.

    J'ajoute quelques lignes car je viens de parler avec le nouveau gérant Il compte déplacer la terrasse juste sous nos fenêtres pour l'hiver ! Ce qui occasionnera encore plus de bruit et encore plus de problèmes et rendra notre quotidien encore plus infernal. Ils disent en avoir le droit, donc la mairie les leur a donnés  sachant qu'il y a déjà plusieurs signalements contre ce restaurant ? C'est insupportable.

     

    Nous soumettons ce cas  qui parait douloureux au Maire de Paris-centre pour qu'il l'examine, avec la DPSP (police municipale), comme il l'a fait pour la place du Marché Ste Catherine. L'aide aux bars-restaurants face à l'épidémie ne doit en aucun cas tourner au chaos, à l'anarchie et provoquer la souffrance des citoyens.

     

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    Crèche généCrèche municipale, 6 rue Rambuteau (IIIe) (Photos VlM)

     

     

    Par moment, on aimerait revenir en ces temps obscurs de la loi du Talion pour aligner les auteurs de ces méfaits contre le mur et leur faire subir avec leurs propres bombes de peinture le traitement qu'ils ont eux-mêmes infligé à un édifice public comme celui-là, à vocation éminemment sociale puisqu'il s'agit d'accueillir des tout-petits.

    Savez-vous ce qu'il se passe si on les prend en flagrant délit ? Nos agents leur font des remontrances ! Au pire, ils les ramènent au poste de police pour un rappel à la loi… L'événement figure chez eux ensuite dans leur palmarès, leur CV, leur press-book.

    Nous allons sans tarder saisir les services compétents pour qu'ils remettent cette devanture en état. Mais nous en appelons aussi au législateur pour qu'il durcisse les sanctions applicables. On ne peut pas éternellement nettoyer à grands frais l'inconséquence d'individus qui s'attaquent au bien public comme privé en toute impunité, et pour le seul plaisir de nuire.

     

    Crèche détDétail de l’œuvre…

     

    Il faut qu'on cesse aussi de faire l'éloge inconditionnel d'un "art de la rue" non encadré qui s'en prend et défigure notre cadre de vie.

     

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    Grégoire emmanuel la croixEmmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris (Photo La Croix)

     

     

    La réponse à la lettre ouverte "RendezNousParis" du 21 septembre à Anne Hidalgo des associations parisiennes d'habitants regroupées dans une démarche "Vivre Paris !" est arrivée le jour même : le "Premier Ministre" de l'Hôtel de Ville, Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris, qui a l'urbanisme dans ses attributions, propose de recevoir une délégation des représentants du mouvement.

    A la mairie de Paris, l'urbanisme recouvre les permis de construire et le paysage de la rue, dont le règlement des étalages et des terrasses est devenu depuis le dé-confinement et les décisions de la Maire de Paris "le dérèglement de l'étalement des terrasses", comme nous l'avons longuement expliqué et regretté dans notre lettre.

    M. Grégoire sera accompagné des Adjoints concernés. Gageons qu'il s'agira d'Olivia Polski en charge du commerce et de l'artisanat et de Frédéric Hocquard, en charge du tourisme et de la nuit. On regrettera une fois de plus qu'il n'y ait aucune délégation à la qualité de vie des parisiens et à la santé publique. Elle seraient pourtant utiles dans les circonstances actuelles. Notre délégation aura vocation à rétablir un équilibre qui fait aujourd'hui cruellement défaut.

    On salue la réactivité du Premier-adjoint et on l'en remercie. Les associations doivent constituer leur délégation et trouver une date. Il faut rappeler à ce propos que nous sommes tous animés du désir d'aider une profession à surmonter la crise du COVID mais que nous sommes attentifs au respect de notre environnement, de la santé des citoyens et de leur droit au sommeil.

    GS

     

     

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    Terrasse pl fontaine timbaud 17 09 20 chalengesTerrasses place de la Fontaine Jean-Pierre Timbaud (XIe), 17 septembre 2020  (Photo Chalenges)

     

     

    L'essentiel de ce que la société civile parisienne compte de citoyens mobilisés contre la politique d'abandon de l'espace public aux bars-restaurants en cette période de post-confinement, s'est retrouvé pour signifier à la Maire de Paris Anne Hidalgo et à ses Adjoints ses préoccupations face à ses déclarations récentes à la presse.

    Ces parisiens rassemblés dans leurs associations de quartiers et représentées par elles demandent à être reçus par la Maire de Paris par la lettre ouverte qui suit :

     

    EXTENSIONS  de  TERRASSES  à  PARIS  jusqu'en  JUIN  2021

    LETTRE  OUVERTE à Anne HIDALGO

    Les associations de riverains et d’artisans parisiens demandent à être reçues d’urgence par la Maire de Paris

     

    De nombreuses associations de la société civile, représentantes de riverains, d’usagers de l’espace public, d’artisans parisiens, demandent à être reçues par la Maire de Paris à la suite des annonces faites en matière de terrasses et de piétonisation.

    Ces décisions, présentées hier comme des mesures de compensation temporaire à la fermeture d’établissements pendant la période de confinement, sont aujourd’hui énoncées comme pérennes. Une modification du Règlement des étalages et terrasses, dont les conséquences risquent d’être très dommageables aux riverains et aux artisans, est en effet annoncée.

    Dans un contexte où les Parisiens ont besoin d’apaisement, de solidarité et de proximité, les signataires regrettent la brutalité et la verticalité de la méthode mise en œuvre, qui se traduit par l’éviction des maires d’arrondissement et par la mise à l’écart des associations représentant les habitants et une multitude de professions.  Aucune organisation professionnelle n’a été entendue à part celles des Cafés Hôtels Restaurants… Tout cela est en totale contradiction avec les promesses d’une politique plus participative.

    Les signataires déplorent l’incapacité de la Mairie de Paris et de la Préfecture de Police à faire respecter la « charte des engagements » et donc leur impuissance à protéger les Parisiens contre les risques sanitaires et les nuisances générées par les terrasses « éphémères ». Ils s’inquiètent en effet d’une dérégulation encore moins contrôlée de l’espace public, alors que les risques de propagation du coronavirus, les nuisances sonores, l’alcoolisation massive, les comportements antisociaux, ont redoublé avec l’entrée en vigueur de cette décision.

    En tant que citoyens, les signataires s’alarment d’un mouvement sans précédent de privatisation et de marchandisation de l’espace public parisien, ainsi que de sa totale soumission aux seuls intérêts privés des débits de boisson, au détriment des autres professions doublement pénalisées par la pandémie et les terrasses qui les privent d’espaces de livraison et de stationnement.

    Ils constatent enfin qu’une étape supplémentaire a été franchie dans l’exclusion de l’espace public des personnes à mobilité réduite, dont le droit de circuler est toujours plus entravé à Paris, au point d’être aujourd’hui remis en cause par l’élargissement des terrasses.

    Devant la gravité de cette situation, les organisations et citoyens signataires appellent la Maire de Paris à ouvrir dans les plus brefs délais des discussions concernant son projet.

    Paris, le 21 septembre 2020

    Contact presse :

    rendeznousparis@gmail.com

    Numéro de téléphone : 06 80 04 20 13

     

    Les associations signataires listées ci-dessous représentent tous les arrondissements de Paris (sauf le 15ème…) :

    Association Belleville Couronnes

    Association pour la Défense des Riverains et l'Animation du Quartier des Halles (ADRAQH)

    Association des Riverains du Canal Saint-Martin

    Association Fiers d'être Artisans IDF

    Association Habiter Paris

    Association Riverains  Sedaine

    Collectif Clichy-Blanche

    Collectif des Riverains de la place du Marché  Sainte Catherine

    Collectif Droit au Sommeil

    Collectif Nuisances Sonores

    Collectif rue Marie et Louise

    Collectif pour l'Amélioration du Cadre de vie du Quartier Belleville Saint-Maur

    Collectif Riverains Folie Méricourt

    Collectif Riverains Impasse Guéménée

    Collectif Riverains de la place Jean-Pierre Timbaud

    Collectif Riverains Jean-Pierre Timbaud

    Collectif Vivre République

    Réseau Vivre Paris ! (regroupe 20 associations présentes dans 18 des 20 arrondissements)

    Vivre le Marais ! Vivre Paris centre ! (regroupe des associations et collectifs de Paris-Centre)

  • Vélos parkingVélos box verrerie banque

     

     

     

     

     

     

     

    Les nouveaux parcs à vélos rue du Roi de Sicile (IVe)

     

     

    On n'est pas opposés à la volonté de la mairie de Paris qu'une grande part des déplacements dans la capitale se fasse à vélo. Ce mode de transport a toutes les qualités : il est bon pour la santé (hors accidents qu'il faut par tous les moyens prévenir), il ne produit pas de CO² autre que celui qu'exhale le cycliste et pas d'autre particules fines que celles, infimes, qui résultent de l'usure des patins ou plaquettes de freins !

    On veut seulement que d'autres moyens restent aisément accessibles à celles et ceux que  l'âge ou le handicap interdisent de se risquer sur deux roues. Leurs adeptes, quant à eux, souhaitent qu'il soit possible de garer leur engin, dans la rue, en toute sécurité.

    Il faut donc rendre grâce aux penseurs de l'Hôtel de Ville d'avoir décidé l'implantation de parkings protégés pour les vélos. Pascal Fonquernie, le directeur de PARISMARAIS.COM, à qui rien n'échappe, les a découverts au hasard d'une promenade. Manifestement il n'est pas emballé. Voici ce qu'il en dit :

     

    En ballade à vélo cet après midi dans le sud du Marais avec des amis cyclistes, choc visuel rue du Roi de Sicile. Une cage parking à vélos devant l'agence immobilière Engel & Volkers. La cage déborde de 30 cm sur le trottoir. C'est très moche et ça pique les yeux dans le périmètre classé et sauvegardé du Marais, mais ce ne serait pas pire qu'une camionnette si au moins c'était utile. Vu la manière dont cette cage est placée, il est quasi impossible à un vélo d'y rentrer ou d'en sortir sans de multiples contorsions ni sans heurter la grande vitrine en verre de l'agence immobilière. En outre, cela bloque le passage des piétons sur le trottoir..

    Si seulement ces Box à vélo étaient placées sur des grand axes aux larges trottoirs, mais là franchement… On se demande pourquoi un si mauvais emplacement a été choisi ; est-ce provisoire? Allo la mairie de Paris centre ! Help, un peu de bon sens, consultez les habitants pour un placement optimal des boxes qui – si elles sont utiles – doivent au moins être bien placées. Si on les installait exclusivement sur les grands axes comme Sébastopol et Rivoli cela aurait un peu de sens. Là c'est repoussoir y compris pour les cyclistes les plus passionnés. Y a t-il des cyclistes parmi les décisionnaires ? Les installateurs connaissent-ils le quartier ? On ne peut que se désoler de voir une bonne idée si mal réalisée et si mal installée. A suivre …

    Pascal Fonquernie

     

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    Lions st paul affichesImmeuble au carrefour des rue Beautreillis et Lions St Paul (IVe). Nous n'avons jamais dit le contraire !

     

     

    "Quoi que vous ayez à exprimer, quelles que soient la valeur et la justesse de ce que vous voulez dire et faire partager, slogans, arts ou ce que vous voulez, qui que vous soyez,

    Fondez un journal, une revue, et vendez-les dans les rues s’il le faut ! Faites des tracts et distribuez-les !

    Créez même un parti ou un mouvement !  Haranguez les passants aux carrefours et sur les places !

    Mais s’il vous plaît, fichez la paix aux murs !"

    Gaspard Landau

     

    Nous ajoutons : prenez contact avec nous. Nous consacrerons volontiers des lignes à votre cause mais respectez nous en respectant notre cadre de vie et accessoirement notre propriété.

    GS

     

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    Vide grenier Bourse
    Le vide-grenier en 2019, place de la Bourse (IIe)

     

     

    A l'image des arrondissements centraux qui sont maintenant rassemblés dans Paris-centre, l'activité associative resserre ses liens. ACCOMPLIR, l'association qui s'est illustrée sur le dossier de la rénovation des Halles, est venue nous soutenir dans notre démarche judiciaire contre les agissements du WHO's rue Pierre au Lard. Elle est liée à l’association "Mains Libres", qui organise cette année encore le Vide-Grenier du Quartier de la Bourse (ex Vide-Greniers du IIe).

    Cette association gère depuis 2007 une bagagerie pour SDF près du Châtelet, gérée paritairement par des SDF et des ADF (avec domicile fixe). Le service rendu est immense pour ces gens qui  n'ont pas de chez-soi. Une petite vidéo pour mieux comprendre le fonctionnement de la bagagerie : https://vimeo.com/238580130

    "Vivre le Marais !" dont le champ d'action est devenu Paris-centre se sent solidaire de ces initiatives et se fait une joie d'annoncer que le prochain vide-grenier se tiendra les samedi 19 et dimanche 20 septembre place de la Bourse, rue de la Banque et place des Petits Pères. Il est ouvert à tous les habitants de Paris Centre (1er, IIe, IIIe et IVe arrts). 

    L'association a fait face à la crise sanitaire et prépare le vide-greniers en partenariat avec la Mairie de Paris Centre. Une vingtaine d'usagers de l’association seront mobilisés pour « ventouser » la rue de la Banque le vendredi afin de la vider de ses voitures, disposer des barrières Vauban, filtrer la circulation, tracer les marquages au sol le samedi et dimanche matin et, dans la journée, veiller à ce que chacun, exposant ou visiteur, porte son masque ! 

    Les fonds recueillis à l’occasion de ce vide-greniers servent à financer les projets de l’association, notamment des week-ends au bord de la mer pour les usagers. 

    Merci de vous inscrire nombreux et de faire connaître cet événement autour de vous ! Tarif : 25 € par stand de 3 mètres linéaires et par jour, un seul stand par famille. Particularité non négligeable, depuis l’an dernier les inscriptions se font en ligne sur 

    https://www.mybrocante.fr/e/5374

    il n’y a donc pas à faire la queue et c’est très pratique. Vous pouvez cependant également vous inscrire en « présentiel », sur la place des Petits Pères, le samedi 5 septembre de 10h à 12h, et le jeudi 10 septembre de 17h à 19h. 

    Télécharger l'affiche du vide-grenier

    EB/GS

     

     

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    Gérard jardin aumont 14 06 20

     

     

    Chers amis,

    Voilà maintenant vingt ans que j'ai créé ce lien quasi permanent avec vous. Le thème en est le Marais, Paris et son centre historique. On ne s'en lasse pas…

    Mais vingt ans c'est un bail. Il se trouve que de grands changements interviennent : fusion des quatre arrondissements centraux, un nouveau Maire pour beaucoup d'entre nous et le sentiment que nous changeons d'ère sous la triple menace d'un virus, du réchauffement climatique et d'une crise financière et sociale.

    Je dois réfléchir avec ceux qui administrent et animent notre association à la voie qu'elle doit adopter, à sa gouvernance, à la ligne éditoriale de sa communication, aux actions prioritaires, en restant fidèle à notre mission générale, le triptyque : défense du patrimoine collectif, protection de la qualité de vie des habitants et organisation d'événements culturels en partenariat avec l'association-amie "Culture & Patrimoine" (Moments Lyriques du Marais et Visites Guidées).

    La fin de l'été est propice à la méditation. J'invite nos adhérents et sympathisants à s'y livrer en nous réservant une place et à nous faire part de leurs réflexions en ayant recours à la rubrique "commentaires".

    Je vous en remercie bien sincèrement.

    Gérard Simonet

    Président et fondateur