Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Étiquette : vivre paris

  • Comète NEOWISE StonehengeLa comète NEOWISE sur le site de Stonehenge

     

     

    Nous sommes nombreux à l'avoir observée cet été, notamment à Paris (mais avec des jumelles) autour de 23h00 en direction de l'ouest-nord-ouest juste au-dessous de la Grande Ourse, à 103 millions de kilomètres de la Terre, avec son incroyable chevelure de gaz et de poussières. Elle est allée prendre un virage sur l'aile autour du soleil avec un effet de fronde qui va la projeter aux confins du système solaire.

    La magie de l'espace est telle que, lorsqu'elle évoluera à des distances où le soleil ne sera plus qu'une infime étoile à ses yeux, elle décodera l'espace environnant pour en conclure qu'elle doit suivre le chemin de retour vers notre  soleil pour revenir au voisinage de la Terre dans 6.800 ans. En langage mathématique einsteinien, compte tenu de sa vitesse sur son orbite et des caractéristiques de l'espace-temps en tout lieu et à tout instant, le principe de moindre action va l'entrainer dans une folle course vers le soleil et vers nous.

    Que sera l'humanité dans 6.800 ans pour la saluer de nouveau ? De retour à Cro-Magnon ? Une société dans le genre "Star wars" ? Je ne prends aucun risque en affirmant que ce sera ni l'une ni l'autre, sans exclure la disparition totale de notre espèce.

    J'attends des réponses de vous…

    Gérard Simonet

     

  • Arch panneau réduit Braque 11 façade réduite10 04 18

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Panneau indicateur rue des Archives à hauteur de la rue de Braque. A droite, l'entrée du restaurant "Le Reflet", 11 rue de Braque (IIIe). Tél. 01 42 71 35 97

     

     

     

    Au départ, quand les riverains de la rue de Braque ont appris l'ouverture d'un nouvel établissement "Le Reflet" au n° 11, il y a eu de la méfiance.

    A cette adresse du  IIIe, un restaurant mâtiné de discothèque, "un club pour initiés", s'était installé en 2015 dans un immeuble du XVIIème siècle où tout résonne et où il est illusoire d'essayer d'insonoriser. Les habitants regroupés en collectif appuyé par "Vivre le Marais !" ont fait savoir au Maire et à la Police nationale que les nuisances de cet établissement, en matière de bruit et d'occupation nocturne de l'espace public, n'étaient pas acceptables. Ils ont réagi et le gérant, de guerre lasse, finit par abdiquer et opter pour une autre forme d'activité plus respectueuse de la tranquillité publique.

     

    Reflet Employés du "Reflet" (Photo FL)

     

    Un nouvel établissement a ouvert depuis un an, un restaurant dit "inclusif" mais classique cette fois. Il a bénéficié d'un préjugé favorable du fait de son concept et du recours à une majorité d'employés affectés de trisomie 21, sur le modèle d'un restaurant ouvert il y a trois ans et demi à Nantes par la gérante, Flore Lelièvre. Son initiative sociale et entrepreneuriale à la fois lui avait valu d'être reçue en 2018 par le Président Macron, dont l'épouse Brigitte avait en octobre 2017 honoré de sa visite l'établissement nantais.

    Flore Lelièvre est décidée à gérer son restaurant en bonne entente avec les habitants de l'immeuble et les riverains de la rue. Elle a pris note sans aigreur du refus de l'assemblée générale des copropriétaires par exemple de percer un mur porteur et elle souhaite entretenir un dialogue permanent avec les résidents potentiellement affectés par les bruits inhérents à ce type d'activité. Un des habitants nous dit ceci : "Comprenez qu’avec notre passif dans cet immeuble, nous soyons extrêmement vigilants ! Et que nous craignions que cette  terrasse soit pérenne, même si l’exploitant change dans les années à venir."

    En application des décisions d'Anne Hidalgo d'aider jusqu'au 30 septembre 2020 les bars-restaurants à surmonter la crise, Flore Lelièvre a obtenu de la municipalité l'autorisation de squatter deux places de stationnement en guise de terrasse sur la rue les jours d'ouverture de son établissement, à savoir le soir les jeudi, vendredi et samedi et les midis du mardi au vendredi. Les trottoirs restent libres pour les piétons mais par souci de sécurité la mairie a décidé d'interdire toute circulation sur la chaussée à l'intérieur de ces périodes.

    C'est ce qu'exprime le panneau dont personne n'avait jusque là compris le sens…

    GS

     

     

  •  

    Ponts paris enfilade

    Classé "Patrimoine Mondial de l'Humanité" par l'UNESCO, le Parc des Rives de Seine est une merveille à nulle autre pareille. Ici, les berges rive droite et l'enfilade des ponts de Paris : pont Notre-Dame suivi du Pont au Change puis du Pont Neuf et de la passerelle des Arts. La promenade révèle successivement l'Île St Louis puis l'Île de la Cité avec les tours de Notre-Dame, l'Hôtel-Dieu, le Tribunal de Commerce, la flèche de la Sainte Chapelle, la Conciergerie et sa façade renaissance, l'Hôtel de la Monnaie puis le Palais de l’Institut de France (siège des cinq Académies dont la fameuse Académie française). On longe à la fin du parcours les théâtres de la place du Châtelet, l'église de St Germain l'Auxerrois, la Samaritaine rénovée puis la façade sud du Louvre (*11/04/2020*)

     

    Création de l'association (loi de 1901) : 29/09/2000

    Président et fondateur : Gérard Simonet

    Agrément au titre du code de l'environnement et de sa protection :  renouvelé 23/09/2013

    Nomination renouvelée à la commission du secteur sauvegardé du Marais : 04/02/2015

    Adresses : 

    6 rue des Haudriettes – 75003 – PARIS

    Mail : vivrelemarais@orange.fr

    Site/blog : https://vivrelemarais.typepad.fr

     

    Conseil d'administration

    Statuts (extraits)

     

      Pour rejoindre l'association :  Bulletins d'adhésion

    Pour régler la cotisation (20,00 € ou plus), faire un virement à :

    ASSOCIATION VIVRE LE MARAIS

    IBAN  :  FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013  identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou utiliser PAYPAL, sécurisé, en cliquant dans le bouton "Faire un don" :

     

     

  • Hocquart rvp 13 05 14
      Frédéric Hocquard, au centre, sa première rencontre avec le réseau "Vivre Paris !" en 2014 après sa nomination (Photo archives VlM)

     

    Une délégation du réseau "Vivre Paris !" a participé le 11 mai à une réunion du groupe de travail « Tranquillité »  du "conseil de la nuit", organisée par la mairie de Paris. Des élus étaient présents, dont Frédéric Hocquart, Conseiller délégué auprès du Premier Adjoint, chargé des questions relatives à  "la Nuit", ainsi que des représentants de "l’économie de la nuit".

    Durant cette réunion, un membre de notre délégation a été pris à parti violemment par les élus. Nous ne souhaitons pas nous taire sur ces incidents indignes de personnes censées représenter tous les parisiens quels qu'ils soient. C'est pourquoi "Vivre Paris !" vient d'adresser au représentants de la municipalité un courrier dont nous avons souhaité publier des extraits :

     

    « Nous contestons la légitimité des vitupérations de Frédéric Hocquard de même que l’opportunité de la prise à partie, puis des cris, à l’encontre d'un représentant d’une association de riverains parisiens, responsable aussi du Réseau "Vivre Paris !", par ailleurs membre reconnu du Bureau de l’unique Fédération européenne d’associations de riverains…


    Le chef de projet (projet dont il s’acquitte avec succès au plan technique) n'a même pas cherché à s'interposer dans les échanges pour les réguler activement…. La personne incriminée a été raillée car supposée intransigeante, ne reconnaissant pas des progrès accomplis, ne communiquant que sur un mode agressif…..


    Quand bien même … rien ne vous autorisait à vous adresser comme vous l’avez fait à un interlocuteur qui pour sa part, ne s’est jamais permis de vous prendre à partie publiquement…

    Vous êtes des élus municipaux : si cette onction du suffrage universel mérite notre respect, elle ne nous prive certainement pas du droit de dire ce que nous pensons, tant que, bien sûr, nous inscrivons nos propos dans le registre de la civilité ordinaire… Nous représentons légitimement une partie de la société civile et rien ne vous autorise à nous traiter comme des moujiks, nous chapitrant au gré de vos humeurs : ces temps sont révolus.


    Nous, responsables associatifs représentant les habitants, nous avons dû affronter les insultes, les accusations calomnieuses, les tentatives d’intimidation formulées par certain(e)s participant(e)s des groupes de travail du Conseil de la Nuit (A.M.U.O.N – Pierrots de la Nuit, Culture Bar bars), le tout sans que vous n’ayez cru nécessaire de rappeler avec toute la précision et la fermeté nécessaires les règles du jeu des processus participatifs en mode démocratique. Il est hors de question que ce soient maintenant des élus de la Mairie de Paris qui se laissent aller à des dérapages inacceptables…..


    Nous, responsables associatifs, nous avons le triste privilège d’être en contact avec nos très nombreux adhérents et sympathisants victimes de la dérégulation des quartiers, et notamment des nuisances nocturnes. Nous mesurons le dépit, le désespoir, l’indignation d’habitants qui ne sentent pas pris en considération alors qu’ils constatent tout ce que la Mairie de Paris met en œuvre en faveur du développement de l’économie de la nuit. 

     

    Dans plusieurs endroits nous n'avons pas vu la moindre amélioration venir des travaux du groupe de suivi des "états généraux" de la nuit ni de ceux du Conseil de la Nuit. Cela fait plus de six ans. Au contraire, la dégradation des quartiers et les nuisances empirent. Si les responsables associatifs vivant la même expérience, vous agacent par leurs critiques, pourquoi ne pas plutôt chercher à améliorer rapidement la situation douloureuse vécue par les adhérents de leurs associations ? »

    Fin de citation

     

  • Canal st martin foule 22 04 14Canal Saint-Martin, la nuit

     

    Le réseau "Vivre Paris !", avec toutes ses composantes dont "Vivre le Marais !", annonce une réunion publique

     

    le mardi 10 février à 18h30

    destinée aux habitants, aux responsables de la ville et à la presse

     

    Nuisances nocturnes : une fatalité ?

     

    Réservez dès maintenant cette date

     

    Le programme sera communiqué ultérieurement

     

    Plusieurs associations de villes françaises et étrangères seront présentes et apporteront leur témoignage

     

    La réunion se tiendra salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan – Paris 2ème – M° Sentier

     

  • Palais justice 03 02 12
    Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle, sous le soleil mais avec -10 degrés Celsius (ressentis) de température, le 3 février 2012

                        

    Le tribunal a prononcé son jugement aujourd'hui comme prévu.

    Ian Brossat, élu du XVIIIe, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, avait assigné Elisabeth Bourguinat, secrétaire d'ACCOMPLIR et l'association, membre de "Vivre Paris !", représentée par son président Gilles Pourbaix, pour propos qu'il avait jugés diffamatoires. Il faut rappeler pourquoi nous avons croisé sa route : il a été l'instigateur des "états généraux de la nuit", celui qui a porté la demande d'un budget spécifique devant le conseil de Paris pour leur organisation, avant que Bertrand Delanoë décide d'affecter le projet à un Adjoint, en l'occurence Mao Péninou.

    Le tribunal ne l'a pas suivi. A l'audience du 9 décembre 2011, le Procureur de la République avait requis la relaxe. Dans sa plaidoirie, la défense avait souligné qu'en s'attaquant à une association de quartier avec peu de ressources, M. Ian Brossat mettait sciemment son existence en péril, ce qui sous-entendait une volonté de nuire. Il réclamait en effet pas moins de 20.000 € de dommages-intérêts et 5.000 € au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.

    Au terme du délibéré dont le président a donné lecture, Elisabeth Bourguinat est "renvoyée des fins de la poursuite" ce qui signifie qu'elle est relaxée. Aucune charge pénale n'est donc retenue contre elle. M. Ian Brossat, quant à lui, est débouté de ses demandes de dommages-intérêts et de participation aux frais de justice. ACCOMPLIR va survivre et poursuivre sa mission au service du cadre et de la qualité de vie des habitants des 1er et 2ème arrondissements, sans oublier son rôle dans l'animation du réseau "Vivre Paris !" dont notre association est partie prenante.

               Bourguinat 17ème chambre (1) 03 02 12
    Elisabeth Bourguinat et son avocate Me Florence Bourg, à la sortie de la 17ème Chambre Correctionnelle

     

    Post-scriptum du 17 février 2012 : Ian Brossat mécontent de la décision du tribunal, fait appel. 

    Nous l'avons appris hier, M. Brossat interjecte appel de la décision de la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Paris.

    Une nouvelle audience se tiendra sous un délai de l'ordre de un an. Le Parquet ne faisant pas appel de son côté, l'action se situera uniquement "au civil". Elisabeth Bourguinat n'encourt plus aucune amende à caractère pénal puisque le tribunal l'a relaxée. En revanche, M. Brossat pourrait ne pas se priver de lui réclamer à nouveau des dommages-intérêts, mais elle a le droit, quant à elle, de faire "appel incident" (appel suite à l'appel) et de réclamer à M. Brossat, elle aussi, des dommages-intérêts.

     

    Intéressé par l'association : cliquer ICI

                                                     

     

  • Lamour réunion hdv 26 09 11

    A gauche, la délégation de "Vivre Paris !". A droite, on reconnait Jean-François Lamour, ancien ministre, conseiller de Paris et député du XIIIe avec deux de ses collaborateurs, et Vincent Roger, conseiller de Paris, conseiller régional, élu UMP du IVe. Derrière l'appareil photos : Philippe Jacquinot ("Quartier Latin Passionnément")

     

    "Vivre Paris !" a tenu à se faire connaitre des instances dirigeantes de l'opposition à l'Hôtel de Ville. Nous avons décrit la genèse du réseau : au printemps 2010, des parisiens excédés par l'explosion des terrasses, l'occupation anarchique de l'espace public, les propos provocants des professionnels de la boisson et de la nuit qui exigent encore plus de tolérance à l'égard des nuisances qu'ils imposent aux riverains, une pétition annonçant la mort des nuits parisiennes …. et pour finir l'annonce par la Mairie de Paris de la tenue "d'états généraux de la nuit" en novembre 2010. Des parisiens qui décident de se regrouper au sein d'un "réseau" d'associations qui prend le nom de "Vivre Paris !".

    "Vivre Paris !" arrive juste à temps pour interférer dans le processus de révision du règlement des terrasses et étalages et éviter que les textes nouveaux ne fassent la part trop belle à des commerçants insatiables.

    Puis viennent les fameux "états généraux de la nuit", en novembre. Dans la salle, des manifestants arborent des tee-shirts qui implorent "laissez nous danser !". Dans les groupes de travail, on entend la réponse en écho "laissez nous dormir !". L'exposé introductif le disait clairement : à minuit, à Paris, 98% des parisiens dorment ou veulent dormir. Parce qu'ils se lèvent le matin pour travailler et qu'ils ont besoin de la nuit pour récupérer. Le message était clair.

    Pourtant, on assiste depuis à la mise en coupe réglée, par le Maire de Paris et son Adjoint Mao Péninou, d'une politique qui veut faire de Paris une ville plus festive, sans considération pour la santé des parisiens. L'attribution récente, contre tous les avis, d'un permis de construire "tacite" pour une boite de nuit de grande capacité, en plein coeur du Marais, confirme cette orientation. Il existe pourtant d'autres atouts à notre capitale qui est, rappelons le, la ville la plus visitée du monde : sa créativité, dynamisée par un environnement historique, architectural et culturel unique au monde. C'est ce potentiel qu'il faut valoriser plutôt que promouvoir les beuveries et les excès qu'on reproche de plus en plus à certaines villes comme Berlin et Barcelone. A chacun son modèle …

    Nous l'avons dit à M. Lamour, nous aimerions que l'opposition municipale soit plus audible sur ces enjeux. Il en a pris note.

    Nous en sommes venus enfin au projet de loi de Sandrine Mazetier, députée PS de Paris, qui va venir prochainement en commission des lois à l'Assemblée Nationale, en lui rappelant notre position, confirmée par notre juriste Anne Penneau à l'occasion d'une audition par Mme Mazetier : OUI au renforcement des sanctions pour non-respect de la réglementation sur les terrasses, OUI à l'attribution de pouvoirs aux maires, à la condition qu'il existe une sanction plancher dissuasive, valable sur l'ensemble du territoire, NON, NON et NON à toute forme de pénalisation des plaignants exposées aux nuisances des commerçants. M. Lamour en est convenu et nous assure qu'il introduira une modification du texte dans ce sens. Nous sommes sollicités pour proposer les amendements que nous jugeons souhaitables.

    Nous espérons vivement que majorité et opposition se mettront d'accord pour voter rapidement ce texte pour que nous passions enfin de l'anarchie à l'ordre dans la gestion de l'espace public.

     

     

     

  • Archives 43 piéton à la canne 
    Brasserie rue des Archives (IVe)       

                                                                                                                                   

    On nous affirme que l'arrêté sur le nouveau règlement des terrasses et étalages a été signé le 6 mai par le Maire de Paris Bertrand Delanoë et entrera en vigueur le 1er juin. Nous sommes le 18 mai et nous ne sommes pas parvenus encore à obtenir le précieux parchemin. Mais sur la base des informations dont nous disposons et des assurances qui nous ont été données tant pas la Direction de l'Urbanisme que par le Cabinet du Maire, nous avons cru raisonnable de maintenir notre réunion de restitution qui s'est tenue ce soir à la salle "Cerise", 46 rue Montorgueil (IIe), en présence de nombreux adhérents de "Vivre Paris !", de toutes ses composantes (23 associations parisiennes à ce jour) et de personnalités impliquées dans ce dossier.

    Nous l'avons dit en toute sincérité : il y a eu concertation avec la Ville. Deux réunions de travail au sommet (Directeur de Cabinet du Maire, Mathias Vicherat, et Directrice de l'Urbanisme, Elisabeth Borne) nous ont été consacrées et nous avons senti une volonté d'écoute et de compréhension. Pour autant, certaines dispositions que nous jugions essentielles ont été écartées.

    Il y a deux manières d'apprécier le résultat. Comparer au règlement antérieur, celui qui a cours actuellement, ou se référer au projet de règlement initial qui nous avait été proposé en juin 2010. Avec en variante, ce qu'on observe aujourd'hui dans la réalité et ce que le nouveau règlement propose.

    Sur ce chapitre, les déclarations d'Elisabeth Borne sont réconfortantes. Elle affirme que contrairement aux dérives actuelles, le nouveau règlement sera respecté.

    Les supports visuels de la restitution que "Vivre Paris !" a présentés ce soir s'ordonnent sur cette logique. Nous engageons ceux qui n'étaient pas présents salle "Cerise" à télécharger le diaporama  de la présentation en utilisant le lien qui figure dans le message e-mail qui annonce cet article. Il devient le document de référence à partir duquel nous pourrons observer la façon dont le nouveau règlement et les résolutions affichées par la Directrice de l'Urbanisme se retrouvent sur le terrain. Nous sommes confiants, mais au vu de la situation anarchique que nous observons autour de nous, la tâche sera rude.

    Nous sommes prêts, en tout cas, à y contribuer par une veille attentive.

                                                                                     

  • Restau des buttes et des cailles
     
            Harmonie des couleurs, très chaudes, au-dehors, harmonie des saveurs en salle, des crèpes qui ont une "humeur" et un caractère, 13 rue de la Butte aux Cailles –

                                                                                                           

    Depuis l'été dernier, "Vivre le Marais !" s'inscrit dans une "fédération" d'associations parisiennes, le réseau "Vivre Paris !". Nous étions dix au départ "mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port" …. N'exagérons rien, nous sommes vingt et un participants aujourd'hui et déjà nous couvrons presque tous les arrondissements de Paris.

    Parmi nous, "Les Riverains de la Butte aux Cailles", qui défendent leur qualité de vie dans ce village à la lisière de Paris. On y parle de cailles, de merles moqueurs et de diamants, mais on n'en trouve naturellement pas trace. "Cailles" vient d'un certain Pierre Caille, propriétaire du terrain au XVIème siècle. Anne, professeur de droit à l'université, a guidé nos pas dans une rue qu'elle habite depuis vingt cinq ans.

    Piscine

     La piscine de la Butte aux Cailles. On la doit à l'initiative de François Arago, célèbre physicien, astronome, homme politique aussi, qui lance un premier forage en 1866. Ses travaux, repris en 1893 jusqu'à près de 600 mètres de profondeur, permettent de capter une eau thermale à 28°C. C'est elle qui alimente aujourd'hui la piscine.

     

    C'était avant le XXème siècle un village de tradition ouvrière qui surplombait la Bièvre. Un urbanisme de petites maisons s'est perpétué. Les tours existent dans le XIIIe, autour de la place d'Italie, mais elles n'affectent pas cet îlot de tranquillité.

    Les tours, non. Mais le caractère attachant de ce quartier délimité par les rues Bobillot, Cinq diamants et Butte aux Cailles en a fait un endroit à la mode où les lieux de vie ont fleuri.

    Carrefour buttes aux cailles cinq diamants

     Carrefour rues Cinq diamants et Butte aux Cailles. Un air de Contrescarpe.

     

    La plupart sont respectueux des riverains et de leurs nuits. Mais la foule des grands soirs est difficile à canaliser. Les exploitants doivent s'impliquer dans la médiation pour que le respect du voisinage soit assuré. Certains rechignent à le faire, ou s'y refusent par bravade. Il arrive que les riverains n'aient plus d'autre issue que la procédure.

    Restau chez les filles

     "Chez les filles", 25 rue des Cinq diamants (XIIIe). Restaurant sans contraintes : pas trop cher, de la place sans réserver même si vous êtes nombreux, des tapas variées, un personnel (féminin) sans chichis.

                                                                                                                                          

       Restau coop ouvrière

    Société coopérative ouvrière de production : "Le temps des Cerises". Un restaurant adepte de l'autogestion. Accueil désinvolte mais amical, tutoiement de rigueur. On n'est pas loin de fixer soi-même le montant de l'addition, qui est sage en toute rigueur. Cuisine syndicaliste bourgeoise. Plait surement aux bobos. 18 rue de la Butte aux Cailles

                                                                                                                                                      

    Atelier mireille bailly coulanges
     
    Les artistes sont présents : Atelier de Mireille Bailly-Coulanges, 26 rue Bobillot (XIIIe). Elle se définit comme un "sculpteur de lumière". Son matériau préféré est le plexiglass. Autour d'elle, sur les murs de la rue, des collages et des pochoirs de Miss'Tic.

                 

    Interessé par l'association : Cliquer ICI

     

    Pour agrandir les photos, et profiter de leur haute définition, cliquer dans l'image 

     

  •     Délégatrion RVP HdV vue géné 03 01 11

    Délégation de "Vivre Paris !" dans la "cour du centre", devant sa façade renaissance et le magnifique escalier en spirale, d'inspiration italienne : de g à d, Elisabeth Bourguinat (Accomplir), Gérard Simonet ("Vivre le Marais !"), Laurent Jeannin-Naltet (Droits du Piéton), Anne Penneau (Association de la Butte aux Cailles) et Philippe Jacquinot (Quartier Latin Passionnément).

    (Pour agrandir et améliorer la photo, cliquer dans l'image)

     

    Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a voulu que nous soyons reçus par son Directeur de cabinet Mathias Vicherat et par la Directrice de l'Urbanisme, Elisabeth Borne. D'autres personnalités de la Mairie de Paris étaient présentes, Emmanuelle Hoss, conseillère du Maire pour l'action économique, Elisabeth Morin, Directrice du Permis de Construire et du Paysage de la Rue, Nathalie Chazalette, Architecte des Bâtiments de France, chargée au Cabinet du Maire de l'architecture et de l'espace public. La Délégation au handicap était représentée par un Conseiller de Véronique Dubarry.

    Nous avions lancé le débat avant les vacances d'été (article du 22 juin) autour d'un projet de révision du règlement actuel qui nous avait été soumis pour analyse par la Direction de l'Urbanisme. Il régit les quelque 9.000 étalages et terrasses de Paris. Nous avions décelé une tendance perceptible en faveur des commerces, au détriment des citoyens. Des citoyens qui affectionnent les terrasses mais qui veulent aussi pouvoir se déplacer sans entrave et sans risques quand ils circulent dans la rue. Dans cet esprit, nous avions publié un "plaidoyer pour un règlement raisonnable et équilibré" (article du 23 septembre).

    Tous les points que nous avions évoqués jusque là ont été discutés : définition du concept de "terrasse" et rappel de son caractère précaire et révocable, passage minimum pour les piétons, règle des "deux tiers/un tiers", cas des rues piétonnes, bâches plastiques, chauffage extérieur, largeur minimum des terrasses, interdiction des chevalets et autres ardoises ou tableaux, entreposage des matériels la nuit ….

    Contrairement aux rencontres précédentes qui n'étaient que des réunions d'information avec peu d'interactivité, nous avons bénéficié cette fois d'un véritable dialogue, et d'une écoute qui nous rend confiants sur l'aboutissement du processus de révision.

    Les derniers arbitrages seront rendus fin février pour une lecture en conseil de Paris début mars 2011. D'ici là, d'autres échanges pourraient avoir lieu si nécessaire.

    Une précision importante de Mme Borne, Directrice de l'Urbanisme : les autorisations de terrasses et étalages seront consultables par Internet sur le site de la Ville au printemps de cette année. Une bonne initiative qui va dans le sens de la transparence.

    Intéressé par l'association : Cliquer ICI