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Étiquette : XIIIe arrondissement

  • La Butte aux Cailles (XIIIe) : un village de Paris

    Restau des buttes et des cailles
     
            Harmonie des couleurs, très chaudes, au-dehors, harmonie des saveurs en salle, des crèpes qui ont une "humeur" et un caractère, 13 rue de la Butte aux Cailles –

                                                                                                           

    Depuis l'été dernier, "Vivre le Marais !" s'inscrit dans une "fédération" d'associations parisiennes, le réseau "Vivre Paris !". Nous étions dix au départ "mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port" …. N'exagérons rien, nous sommes vingt et un participants aujourd'hui et déjà nous couvrons presque tous les arrondissements de Paris.

    Parmi nous, "Les Riverains de la Butte aux Cailles", qui défendent leur qualité de vie dans ce village à la lisière de Paris. On y parle de cailles, de merles moqueurs et de diamants, mais on n'en trouve naturellement pas trace. "Cailles" vient d'un certain Pierre Caille, propriétaire du terrain au XVIème siècle. Anne, professeur de droit à l'université, a guidé nos pas dans une rue qu'elle habite depuis vingt cinq ans.

    Piscine

     La piscine de la Butte aux Cailles. On la doit à l'initiative de François Arago, célèbre physicien, astronome, homme politique aussi, qui lance un premier forage en 1866. Ses travaux, repris en 1893 jusqu'à près de 600 mètres de profondeur, permettent de capter une eau thermale à 28°C. C'est elle qui alimente aujourd'hui la piscine.

     

    C'était avant le XXème siècle un village de tradition ouvrière qui surplombait la Bièvre. Un urbanisme de petites maisons s'est perpétué. Les tours existent dans le XIIIe, autour de la place d'Italie, mais elles n'affectent pas cet îlot de tranquillité.

    Les tours, non. Mais le caractère attachant de ce quartier délimité par les rues Bobillot, Cinq diamants et Butte aux Cailles en a fait un endroit à la mode où les lieux de vie ont fleuri.

    Carrefour buttes aux cailles cinq diamants

     Carrefour rues Cinq diamants et Butte aux Cailles. Un air de Contrescarpe.

     

    La plupart sont respectueux des riverains et de leurs nuits. Mais la foule des grands soirs est difficile à canaliser. Les exploitants doivent s'impliquer dans la médiation pour que le respect du voisinage soit assuré. Certains rechignent à le faire, ou s'y refusent par bravade. Il arrive que les riverains n'aient plus d'autre issue que la procédure.

    Restau chez les filles

     "Chez les filles", 25 rue des Cinq diamants (XIIIe). Restaurant sans contraintes : pas trop cher, de la place sans réserver même si vous êtes nombreux, des tapas variées, un personnel (féminin) sans chichis.

                                                                                                                                          

       Restau coop ouvrière

    Société coopérative ouvrière de production : "Le temps des Cerises". Un restaurant adepte de l'autogestion. Accueil désinvolte mais amical, tutoiement de rigueur. On n'est pas loin de fixer soi-même le montant de l'addition, qui est sage en toute rigueur. Cuisine syndicaliste bourgeoise. Plait surement aux bobos. 18 rue de la Butte aux Cailles

                                                                                                                                                      

    Atelier mireille bailly coulanges
     
    Les artistes sont présents : Atelier de Mireille Bailly-Coulanges, 26 rue Bobillot (XIIIe). Elle se définit comme un "sculpteur de lumière". Son matériau préféré est le plexiglass. Autour d'elle, sur les murs de la rue, des collages et des pochoirs de Miss'Tic.

                 

    Interessé par l'association : Cliquer ICI

     

    Pour agrandir les photos, et profiter de leur haute définition, cliquer dans l'image 

     

  • Nouvelle réhabilitation d’immeuble dans le IVe : l’hôtel de Largillierre, 51 rue du Temple

    Temple 51

    Hôtel de Largillierre, 51 rue du Temple et 6 rue Simon Le Franc (IVe)

                                                                                                                                                                 

    Cet ensemble immobilier vide, qui hébergeait jusqu'à un passé récent des entreprises et la direction de l'environnement de la Mairie de Paris au rez-de-chaussée, va être rendu à l'habitation.

    Le bâtiment date de la fin du XVIIème siècle. Le peintre Nicolas de Largillierre y vécut à partir de 1689. Sa façade seulement présente un réel intérêt architectural. Elle se distingue par la présence d'un premier étage noble sur entresol avec de très grandes hauteurs sous plafond et un porche central qui englobe l'entresol. La cour pavée intérieure sera conservée mais les corps de logis, qui s'étendent sur le 6 rue Simon Le Franc, sont assez dégradés et ont subi des ajouts comme cet escalier extérieur à vis métallique soutenu par des IPN inesthétiques. Une sérieuse réhabilitation s'impose.

    Temple 51 escalier métallique à vis Le maitre d'ouvrage est la société MARAIS FONCIER S.A.S. qui a déjà à son actif de nombreuses réalisations dans le Marais.

    31 logements sont créés avec maintien d'une surface commerciale au rez-de-chaussée. Un quart de la surface, en accord avec la Mairie de Paris, est acquis par BATIGERE Île-de-France, qui administre 63.000 logements sur toute la France. Elle a bénéficié d'un prix préférentiel compatible avec la location à loyers modérés. Les autres logements subissent le contre coup de la péréquation mais ont déjà trouvé acquéreurs, au prix de 12.000 €/m².