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Étiquette : zone à priorité pietonne

  • Zone de rencontre, zone à priorité piétonne, zone à 20 km/h ? La Mairie de Paris tâtonne…

    220px-France_road_sign_B52_svgUn panneau Zone 20 avec ses pictogrammes

     

    Il semblerait que les « zones de rencontre »  (voir notre article du 11 janvier 2013) sur lesquelles la vitesse maximum de circulation des automobiles est de 30 km/h soient remplacées par des « zones à priorité piétonne » ou « zone à 20 km/h ». La dénomination définitive n'a pas encore été arrêtée, la mairie de Paris n'ayant pas encore décidé.

    Rappelons que sur ces zones les piétons sont prioritaires mais les vélos et les voitures devront rouler non plus à 30 mais à 20 km/h maximum.

    Il apparait aussi que les différents essais de signalisation (notamment dans les IIIe et IVe arrondissements) des zones de rencontre par des passages piétons, non plus zébrés, mais signalés par des marquages de cinq types différents (notre article du 27 janvier 2013) n'ont pas convaincu les usagers. Il en est aussi de même pour les panneaux installés à cet effet (panneaux carrés bleus associant les pictogrammes d'un piéton, d'un vélo et d'une automobile) jugés trop discrets.

     

    Paris__Nouveaux_marquages_au-e7e5beb352d5b4c94913a3eef18c5979Nouveau type de marquage signalant une zone de rencontre (Photo 20 Minutes)

     

    La Mairie de Paris est consciente de ce ratage. Aussi devrait-elle avaliser deux types de marquage « plus explicites et connus de tous » a indiqué Christophe Najdovski adjoint à la Maire de Paris en charge des transports.

    Tout ce tâtonnement est déconcertant. D'un côté les élus qui vont de tests en tests, de l'autre les piétons, les cyclistes, les cyclomotoristes et les automobilistes qui ne s'y retroubent plus.

    Peut-être va-t-on bientôt  nous annoncer une vitesse maximale de 10 km/h pour ces zones…? Mieux vaudrait finalement ne plus autoriser ces voies aux  motos et aux voitures.

    Dominique Feutry

     

  • La Justice condamne le refus du Préfet de Police d’autoriser l’ouverture de nuit du Who’s

    St merri 14 who's nat 30 04 13Le Who's, bar-restaurant, 14 rue St Merri (IVe), anciennement "Curieux Spaghetti". A droite, la rue Pierre au Lard et au fond le Café de la Gare et le Théâtre Essaïon

     

    Cet établissement, dont le gérant n'est autre que celui du COX-BAR (15 rue des Archives) et du FREEDJ (35 rue Ste Croix de la Bretonnerie), est bien connu de tous ceux qui ont suivi les péripéties du projet de création d'une grande boite de nuit. On se souvient que ce local commercial a entretenu la crainte que les promoteurs du projet de "BAR-CLUB du 1-3 de la rue Pierre au Lard (IVe) ne réunissent les deux espaces pour n'en faire qu'un de plus grande capacité, avant d'afficher sans ambages dans leur cinquième et dernière demande de permis de construire que c'est bien ainsi qu'ils envisageaient la chose.

    On sait depuis que ce projet n'a pas abouti pour cause d'incompatibilité avec le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais révisé et de refus du permis de construire.

    Antérieurement à cette décision, le gérant du Who's avait demandé au Préfet de Police une autorisation d'ouverture de nuit. Cette autorisation lui avait été refusée. On apprenait le 24 avril 2013 que le Tribunal Administratif, saisi par l'intéressé, annulait ce refus et demandait au Préfet de revoir sa décision sous deux mois.

    Selon toute apparence, le Préfet de Police maintint sa position. Aussi, dès décembre 2013, le gérant formulait une nouvelle requête auprès du même tribunal pour que la décision du Préfet soit remise en cause à nouveau.

    C'est ce qui vient de se produire. Dans une décision rendue le 20 mai 2014, le Tribunal Administratif demande au Préfet une fois de plus de réexaminer la demande d'ouverture de nuit.

    "On ne discute pas des décisions de justice". Il n'est pas interdit cependant aux citoyens de s'interroger sur des décisions et, en l'espèce, de se demander qui a la responsabilité du maintien de l'ordre et qui est le mieux placé pour savoir si l'activité nocturne d'un bar présente des risques à cet égard.

    La tranquillité du Marais est en équilibre instable. Tout accroissement du nombre de bars de nuit peut le faire basculer. A l'heure actuelle, aucun bar de la rue n'a ce type d'autorisation. En créant un précédent, ce serait la porte ouverte à d'autres demandes. Quel motif pourrait être invoqué pour les rejeter ?

    Nous demandons au Préfet de Police de faire preuve de fermeté et s'il y a lieu d'être plus persuasif dans l'exposé des raisons, devant le tribunal, qui commandent sa conduite.