Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.

Rechercher sur ce site

13 juillet 2024

Indigné par les dégradations infligées journellement au monument à la République par les manifestants, le Maire de Paris-centre se réjouit du grand nettoyage de la Bourse du Travail….

Façades de la Bourse du Travail, boulevard du Temple/rue Charlot (IIIe) avant et après nettoyage des tags (Photos FZ)

Ariel Weil, Maire de Paris-centre, ne s'en cache pas, les souillures quasi quotidiennes du monument de la place de la République (IIIe, Xe et XIe arrondissements) et le coût pour la collectivité de l'effacement des inscriptions qui la dégradent le "rendent malade" si l'on en croit ses confidences.

Son état d'âme ne règle en rien un fléau que nous dénonçons depuis 25 ans mais il est réconfortant de constater que tous nos dirigeants ne sont pas passifs à cet égard et que certains sont même mobilisés pour en atténuer les effets.

Il est agréable à ce propos de relever l'enthousiasme d'Ariel Weil et de son staff devant le résultat du ravalement complet des façades de la Bourse de Commerce dont le bâtiment occupe l'angle du boulevard du Temple et de la rue Charlot. Ils soulignent les difficultés rencontrées pour y parvenir avec des accents qui nous rendent assez proches. En lisant leurs déclarations on a envie de chanter : Ils sont des nôôôôô ô tres ♫♫♫ !

Et d'ajouter : poursuivez, il y a fort à faire !

—

par

Vivre le Marais

dans Propreté

Commentaires

4 réponses à “Indigné par les dégradations infligées journellement au monument à la République par les manifestants, le Maire de Paris-centre se réjouit du grand nettoyage de la Bourse du Travail….”

F Mothes

13 juillet 2024

Il faudrait installer des caméras pour arrêter ceux qui se livrent à ces dégradations

Répondre
Gustave

13 juillet 2024

Il faut laisser les graffitis. Avec la statue ils font partie du symbole de la république.

Répondre
Hugues M

14 juillet 2024

Réparer c’est bien, prévenir et dissuader c’est mieux.
Le problème est le même dans tous les lieux publics de la ville: places, squares, jardins… La plupart de ces lieux sont laissés aux mains des dealers ou autres fauteurs de troubles, fêtards débridés, etc.
Un exemple parmi d’autres: la Fontaine des Innocents au centre de la place Joachim du Bellay, tout fraîchement restaurée, est un vrai bonheur pour les yeux (un peu moins pour les oreilles). Les vandales l’ont provisoirement épargnée des dégradations habituelles, mais pour combien de temps ? Je suis prêt à prendre les paris (sans jeu de mot)…
Sur les 55000 fonctionnaires de la ville de Paris, serait-ce si compliqué d’en affecter explicitement quelques-uns à la surveillance des lieux publics fréquentés ? Il n’y a pas si longtemps, on pouvait encore entendre le sifflet du gardien dans chaque parc de la ville pour faire respecter les lieux. Au minimum il sert de relai avec les forces de police pour prévenir toute atteinte aux biens ou aux personnes.
Nous comprendrions mieux à quoi servent nos impôts.

Répondre
Claude Lemomier

14 juillet 2024

Toutes les infractions sont faites aujourd’hui en toute impunité.
L’autre soir, 5 jeunes gens qui consommaient de la bière rue des Coutures Saint Gervais, ont été pris d’un envie pressante d’uriner. En toute liberté, l’un d’eux, munie de la clé du jardin Léonore Fini, a ouvert la grille pour laisser entrer ses amis afin de se soulager dans le jardin, pour sortir ensuite et refermer la grille. Non contents de l’avoir fait une première fois, à la vue de tous (bien qu’on se serait passés d’être confrontés à leur attributs), bien qu’ils avaient l’air coutumiers du fait, ils s’apprêtaient à renouveler leur infraction fièrement lorsque le propriétaire du bar de l’angle leur a demandé d’arrêter leur incivilité, d’autant que l’un d’eux habite l’immeuble juste en face de l’entrée du jardin.
Inutile de vous dire que dès le lendemain, les enfants qui jouent habituellement dans les feuillages et autour des arbres se sont roulés dans l’urine des scélérats.
Comment accepter autant d’incivisme et comment ne pas s’en prendre au service de sécurité de la ville qui est surement informé qu’une clé si ce n’est plus, circule dans Paris.

Répondre