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Bilan de l’édition 2017 de la fête de la musique dans le Marais

 

AB1Des musiciens se préparant à jouer rue Pecquay (IVe) (photo VlM) 

 

 

Beaucoup, beaucoup de monde (bas de la rue des Archives, une partie de la rue du Temple, devant les mairies d'arrondissement…  

Beaucoup de bruit (énormes baffles aux fenêtres avec un niveau de décibels élevé souvent insoutenable …).

Beaucoup d'alcool accentué par la canicule … Le lien entre ce dernier et la musique n'est pas évident ?

Beaucoup de projecteurs  et de lumières, de matériels comme cette très grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox  et l'Open Café (établissement qui venait de rouvrir après des travaux suite à un incendie), des fumées type feux de Bengale, des brumisateurs attiraient le chaland  en sus des concerts organisés ou improvisés de tous styles avec des musiciens de tous niveaux.

La police de son côté avait pris des mesures alignées sur l'enjeu sécuritaire actuel. Les secteurs "les plus chauds" étaient interdits à la circulation automobile comme l'an passé. Quelques débordements ont été constatés à certains endroits,  conséquence de forte alcoolisation.

 

AB0Grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox et l'Open Café (photo VlM) 

 

Les services de la propreté ont eu fort à faire eux aussi les déchets habituels abondaient de même que les épanchements d'urine et autres laisser-allers. De toutes façons les toilettes mobiles étaient en nombre trop limité.

Curieux aussi pour ceux qui se rendaient au travail ce jeudi 22 juin de croiser encore des fêtards très avinés qui n'avaient d'autre solution que d'aller dormir.

Il est dommage et navrant de constater que les fondements à l'origine de la fête de la musique aient été dévoyés au fil du temps. La fête de la musique était au début une musique essentiellement jouée par des amateurs, mais surtout de la musique vivante et pas enregistrée comme trop souvent aujourd'hui. 

La musique n'est plus l'essence de cette manifestation mais le prétexte aux excès de décibels, aux excès éthyliques qui provoquent malpropreté,  bagarres, débordements qui vont bien au-delà des horaires limitant la manifestation. Ainsi en est-il du bruit infligé aux riverains !

Si la musique est là pour nous élever, nous transcender, il est regrettable en revanche que la fête de la musique puisse justifier tant d'incivilités. 
 

Dominique Feutry

 


Commentaires

5 réponses à “Bilan de l’édition 2017 de la fête de la musique dans le Marais”
  1. Une cacophonie d’un autre âge.
    Fête à repenser.

  2. Avatar de Gilles Pourbaix
    Gilles Pourbaix

    Je me suis baladé pendant 3 heures dans le Marais, à Montorgueil et sur une partie du quartier des Halles le soir de la soi-disant « Fête de la Musique ». J’ai entendu très peu de musique “live”. Beaucoup de DJ’s avec des platines déversant des décibels à un niveau ahurissant. J’ai dû me boucher les oreilles en passant du fait de la douleur alors que des dizaines de personnes stationnaient devant les enceintes (nos futurs sourds?). Ces DJ’s empêchaient toute production de musique vivante à plus de 100m à la ronde. Par contre les bars en ont profité pour mettre des tables partout, des pompes à bière sur le trottoir… Bref j’ai surtout vu la Fête de la Bière et ai entendu très peu la Fête de la Musique.
    La fête sans les décibels est possible comme l’a démontré pour la 22ème année consécutive le festival Voix sur Berges le long du Canal Saint-Martin (lire l’article sur le site du Réseau Vivre Paris!)

  3. Une fête bien arrosée au milieu de la semaine !!! Combien d’absents au travail le lendemain? En plein milieu des épreuves du Bac !

  4. Avatar de claude Mercier
    claude Mercier

    Décibels enregistrés, alcool, urine, vulgarité, nuisances nocturnes … et aucune place faite aux musiciens et à leur instruments : la fête de la musique a bel et bien été confisquée depuis longtemps aux musiciens amateurs pour être livrée aux alcooliers (qui ont les moyens de louer des sonos énormes) et qui n’y voient qu’une occasion à gonfler leur chiffre d’affaire aux dépens de la santé publique, surtout celle des jeunes. Mais si les alcooliers sont les coupables actifs, il faut souligner que la raison profonde est la complaisance de la Mairie de Paris qui voit là une occasion de plus de promouvoir un « tout festif » associé à un nivellement culturel par la base évident, et dont la place de l’Hôtel de Ville est devenue la vitrine permanente. La dérive de la fête de la musique à Paris n’est qu’un des aspects de ce parti-pris « culturel ». Questionné il y quelques années sur cette dérive, le député socialiste de la 7ème circonscription de Paris n’avait voulu y voir « qu’une grande et belle fête » (sic). Langue de bois, langue de bois …
    C. Mercier

  5. Je suis passée rue de Archives, c’était l’horreur!!!
    Un bruit assourdissant qui ne ressemble ne rien à de la musique…je me demande comment font les gens qui habitent cette rue et une partie de le rue du Temple…ils doivent certainement aller dormir à l’hôtel…la Mairie devrait leur rembourser!
    Même si c’est le soir de la fête de a musique, cela ne justifie en rien autant d’excès et de bruit à outrance.
    Le autorités devraient prendre des mesures urgentes!
    Merci pour cette article

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