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L’exposition « Golem ! Avatars d’une légende d’argile » au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (IIIe)

  Golem-miroslav-dvorakTableau de l’exposition : « Golem et Rabi Loev près de Prague » de Miroslav Dvorak  (1951) huile sur toile

 

 

« Golem ! Avatars d’une légende d’argile  »  tel est le thème d’une importante exposition qui se déroule actuellement et jusqu'au 16 juillet 2017, au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme 71, rue du Temple (IIIe)

Cette exposition selon la présentation faite par le musée lui-même «  explore le riche devenir de la figure du golem dans les arts visuels, à travers un parcours mêlant peinture, dessin, photographie, théâtre, cinéma, littérature, bande dessinée et jeu vidéo. » 

Le golem issu de la tradition juive est une créature légendaire miraculeuse mais aussi effrayante dont on trouve les traces dans la Bible ou le Talmud. C’est, dit le dictionnaire, « un être artificiel, généralement humanoïde fait avec de l’argile (né de la glaise), incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre, façonné afin d’assister ou de défendre son créateur." Il a inspiré nombre d’artistes, des troupes de théâtre juives, le folklore yiddish, des peintres, des séries télévisées…..

Certains prétendent que les œuvres fantastiques ont emprunté Golem tels « le personnage de Voldemort, incarné par Ralph Fiennes dans la série des Harry Potter, ressemble de manière frappante à Golem… » et le personnage de Terminator !

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Commentaires

2 réponses à “L’exposition « Golem ! Avatars d’une légende d’argile » au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (IIIe)”
  1. Avatar de Adrien

    Quelques précisions sur le golem. Sa légende commence dans le ghetto de Prague, menacé par les pogroms. Selon la légende, Maître Pernath, lecteur assidu des textes sacrés, découvre le « secret de la création ». Pour protéger la ville juive, ou disposer d’un serviteur docile, il fabrique, tel un Adam d’argile, une figure de terre glaise. Ce qui est très beau, c’est que pour l’animer, il lui inscrit sur le front le mot EMETH, en hébreu : « Vérité », et, pour l’arrêter, efface la première lettre de la « vérité », Aleph ( ℵ ) qui est la lettre divine, principe d’unité. Privé d’unité, il reste alors sur le front du golem, le mot METH, qui signifie « mort ».
    Or, la légende du Golem est l’histoire d’une marionnette gigantesque, qui certes effraie un temps les ennemis des juifs mais, vite, devient folle et meurtrière. Si bien qu’elle finit par détruire non seulement son créateur mais également la ville et les juifs : quiconque est à la portée de cet Adam raté, muet et meurtrier, risque la mort. Sauf, ce qui est encore plus beau (selon les versions), un Maître ou un enfant, seuls capables d’effacer le mot-talisman de son front.

  2. …Et probablement aussi, l’histoire de Frankenstein de Mary Shelley.

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