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Timide retour en arrière pour les urgences de l’Hôtel Dieu !

800px-Pompidou_Centre_building_technologyL'Hôtel Dieu vu des quais de Seine
 

 Récemment le Directeur Général des Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, est revenu sur le dossier de suppression des urgences de l'Hôtel-Dieu. Sa proposition consiste à rouvrir les urgences pour les patients ne nécessitant pas de soins lourds et d'installer des logements sociaux.

Le plus vieil hôpital de Paris historique situé au cœur de Paris accueillera donc des patients dits « ambulatoires »,  c’est-à-dire qui ressortiront le jour même. Les personnes âgées, la psychiatrie et les soins de rééducation ne sont pas oubliés dans ce projet. il est cependant réaffirmé que le  "fonctionnement sera  bi-sites avec l'hôpital Cochin" ce dernier devrait accueillir les cas plus lourds.

 

Entree_Hotel-Dieu_de_Paris

L'entrée de l'Hôtel Dieu

 

Mais l’annonce comporte aussi un autre volet, celui des logements sociaux et des services sociaux qui feront partie du « nouveau » projet. Le financement à trouver serait obtenu au travers de cessions ciblées de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris dont le déficit dépassait 60 millions € l’an passé alors que l’objectif est de le ramener aux alentours de 50 millions € en  2014.

Sans revenir sur la situation antérieure des urgences (se reporter à nos articles des 14 mai et 8 novembre 2013), ce pas en arrière, façon «  pas d'Echternach »,  est certes un léger mieux pour les habitants du centre de Paris, mais le dossier reste néanmoins à suivre…

Le Maire du IVe, Chrsitophe Girard, a diiffusé à cette occasion le communiqué de presse que voici.

Dominique Feutry

 


Commentaires

2 réponses à “Timide retour en arrière pour les urgences de l’Hôtel Dieu !”
  1. Avatar de germon

    Martin Hirsh prend encore des décisions incongrues; que veut dire : « urgence lourde ou urgences lég§res » ? URGENCE signifie de nos jours une équipe de chirurgiens, mèdecins, spécialistes et personnel médical en PERMANENCE; il n’y a PAS d’urgences légères car cela recouvre un état où le patient doit être en réa; qui va décider quoi ? M. Hirsh ? Quant à installer des « logements sociaux », il se fiche de nous car l’on sait également qu’il existe de + en + de locataires de ces logements dits « sociaux » qui ne payent plus leur loyer et donc sont à la charge de la Mairie, c.a.d. les CONTRIBUABLES. ASSEZ de démagogie, Il nous faut des gens COMPETENTS, connaissant bien les dossiers et surtout l’impact des décisions prises à la-va-vite.

  2. Avatar de Michel Paris
    Michel Paris

    Deux pas en arrière un pas en avant.
    Malgré cela la fermeture de l’Hotel Dieu s’établit, par érosion lente de la contestation des usagers et des contribuables, par la diversion que représente les multiples projets de plus en plus incohérents par rapport aux nécessités médicales.
    Ce sont des projets politiques, ni médicaux ni financiers.
    Les directives européennes sont de privatiser progressivement toutes les infrastructures médicales, mais bien entendu de conserver et détourner l’argent des cotisations sociales, au final pour ne rendre aucun service médical.
    C’est l’organisation du pillage de l’argent public.

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