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Nouveau règlement des terrasses : une délégation de « Vivre Paris ! » reçue à l’Hôtel de Ville

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Délégation de "Vivre Paris !" dans la "cour du centre", devant sa façade renaissance et le magnifique escalier en spirale, d'inspiration italienne : de g à d, Elisabeth Bourguinat (Accomplir), Gérard Simonet ("Vivre le Marais !"), Laurent Jeannin-Naltet (Droits du Piéton), Anne Penneau (Association de la Butte aux Cailles) et Philippe Jacquinot (Quartier Latin Passionnément).

(Pour agrandir et améliorer la photo, cliquer dans l'image)

 

Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a voulu que nous soyons reçus par son Directeur de cabinet Mathias Vicherat et par la Directrice de l'Urbanisme, Elisabeth Borne. D'autres personnalités de la Mairie de Paris étaient présentes, Emmanuelle Hoss, conseillère du Maire pour l'action économique, Elisabeth Morin, Directrice du Permis de Construire et du Paysage de la Rue, Nathalie Chazalette, Architecte des Bâtiments de France, chargée au Cabinet du Maire de l'architecture et de l'espace public. La Délégation au handicap était représentée par un Conseiller de Véronique Dubarry.

Nous avions lancé le débat avant les vacances d'été (article du 22 juin) autour d'un projet de révision du règlement actuel qui nous avait été soumis pour analyse par la Direction de l'Urbanisme. Il régit les quelque 9.000 étalages et terrasses de Paris. Nous avions décelé une tendance perceptible en faveur des commerces, au détriment des citoyens. Des citoyens qui affectionnent les terrasses mais qui veulent aussi pouvoir se déplacer sans entrave et sans risques quand ils circulent dans la rue. Dans cet esprit, nous avions publié un "plaidoyer pour un règlement raisonnable et équilibré" (article du 23 septembre).

Tous les points que nous avions évoqués jusque là ont été discutés : définition du concept de "terrasse" et rappel de son caractère précaire et révocable, passage minimum pour les piétons, règle des "deux tiers/un tiers", cas des rues piétonnes, bâches plastiques, chauffage extérieur, largeur minimum des terrasses, interdiction des chevalets et autres ardoises ou tableaux, entreposage des matériels la nuit ….

Contrairement aux rencontres précédentes qui n'étaient que des réunions d'information avec peu d'interactivité, nous avons bénéficié cette fois d'un véritable dialogue, et d'une écoute qui nous rend confiants sur l'aboutissement du processus de révision.

Les derniers arbitrages seront rendus fin février pour une lecture en conseil de Paris début mars 2011. D'ici là, d'autres échanges pourraient avoir lieu si nécessaire.

Une précision importante de Mme Borne, Directrice de l'Urbanisme : les autorisations de terrasses et étalages seront consultables par Internet sur le site de la Ville au printemps de cette année. Une bonne initiative qui va dans le sens de la transparence.

Intéressé par l'association : Cliquer ICI

 

 


Commentaires

4 réponses à “Nouveau règlement des terrasses : une délégation de « Vivre Paris ! » reçue à l’Hôtel de Ville”
  1. Avatar de genevieve.herail@wanadoo.fr
    genevieve.herail@wanadoo.fr

    Je constate que l’Association prend de la carrure ! Bravo.

  2. Avatar de Boutault

    Et sur le fond, il vous a été dit quoi ? Le projet de réglenent sera-t-il modifié ? Sur ques points ? Quelles sont les intentions du maire : un vrai retour à la concertation ou un effet de com ?

  3. Avatar de Monique B-F
    Monique B-F

    Voilà une bonne nouvelle. Merci aux membres du réseau « Vivre Paris » d’avoir représenté les habitants et fait valoir fermement leurs droits et inquiétudes !

  4. Avatar de Denis Calando
    Denis Calando

    J’aimerais vous apporter mon soutien dans votre combat contre la Mairie de Paris au sujet de l’étalement des terrasses parisiennes et vous faire part d’un échange.
    Je découvre la galère depuis un certain temps devant des trottoirs trop étroits au devant des terrasses : quand vous poussez un fauteuil roulant (mon cas avec ma femme dedans) et qu’il vous faut descendre du trottoir pour passer, c’est toute une manipulation et une complication complémentaire. Heureusement les passants sont très prévenants et s’écartent la plupart du temps. Mais parfois ce n’est
    pas suffisant.
    Habitant le 5ème arrondissement, lieu de résidence également de Mme
    Cohen-Solal et lieu de sa permanence je l’ai croisée un jour rue de la montée Ste Geneviève alors qu’elle était obligée de descendre de
    trottoir car les tables et chaises d’un bistrot occupaient tout l’espace. Situation intéressante pour lui mettre en évidence ce
    problème. (Mais sans le fauteuil roulant ce jour-là).
    Notre discussion peut se résumer à :
    « je suis comme les gens jamais contents qui l’appellent protestant
    contre le bruit des cours d’école ».
    « tout le monde doit vivre. Il faut être convivial ».
    « Paris est la première destination touristique, il faut savoir les
    accueillir ». Pendant ce temps-là le tenancier du bistrot s’affairait
    à restituer l’espace qu’il s’était approprié, je le lui montre :
    « Je ne suis pas là pour faire la police ».
    Je me débats, lui parlant d’un autre cas bien précis qu’elle connait : un débit de tabac/bistrot à l’angle de les rues St Jacques/Gay-Lussac. Les tenanciers précédents à l’actuel n’ont jamais eu l’autorisation pour conquérir le trottoir. Eh bien depuis un an, nouveau tenancier, autorisation accordée. « Si les bistrots s’étalent, c’est la faute de la loi sous Sarkozy qui interdit les fumeurs dans les lieux publics. Je suis obligée de leur accorder cet espace ».
    Comme les voitures montent systématiquement sur le trottoir devant ce bistrot pour aller acheter leur cigarettes ou prendre un café, aux heures de pointe, sorties d’écoles (très proches), il y a un passage unique pour les piétons qui font la queue pour passer. Tout cela est dit avec beaucoup d’arrogance. J’étais pourtant très modéré dans mon vocabulaire et dans mon attitude.
    – Et le mot de la fin : « Et puis on facture très cher le bout de trottoir et cela rapporte beaucoup d’argent à la Mairie ». Comme vous pouvez le constater, mon propos a un caractère polémiste vis à vis de ce personnage mais j’estime l’attitude de cette interlocutrice révoltante et pas adaptée à la fonction qu’elle exerce.
    Tenez bon et bien cordialement
    Denis Calando

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