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A l’Assemblée Nationale, les députés se préoccupent des trottinettes dans la ville…

Trottinettes

Trottinettes en attente d'utilisateurs, rue du Grenier St Lazare (IIIe)

 

 

Elles se sont répandues à Paris comme une traînée de poudre, les trottinettes. Il est vrai qu'elles ont vécu cet été une révolution technologique : elles se sont motorisées. Où est le moteur ? Dans la flasque d'une des deux roues. La source d'énergie ? une batterie sous le plateau. On se déclare et on paye avec son smartphone. La recharge des batteries est plus problématique. Il nous est arrivé de voir des jeunes gens, des enfants presque, faire le tour du quartier pour prendre en charge plusieurs machines et les amener à la recharge… En toute légalité ? Pas sûr !

La représentation nationale a réagi pour s'efforcer de donner un statut et un régime réglementaire à l'utilisation de ces engins. Elle n'est pas au bout de ses peines mais une tendance se dégage : les engins à moteur, trottinettes, hoverboards, gyropodes, ont vocation du fait de leur vitesse (couramment 25 km/h) à rouler sur la chaussée avec interdiction d'aller sur les trottoirs.

Ce qui est moins clair dans la tendance c'est que l'utilisation de ces véhicules à une vitesse inférieure à 6 km/h pourrait être permise sur les trottoirs, mélangés aux piétons dont la vitesse moyenne estimée est de 3 km/h.

La loi pourrait être votée assez vite. Mais comme d'habitude, la question se posera de son application, de son contrôle et des sanctions applicables en cas de non-respect des règles par des véhicules qui n'ont pas de plaque d'immatriculation.

Une autre question se pose : que faire de ces objets qui restent à l'abandon sur les trottoirs dans n'importe quelle position, en bon ou mauvais état. Le législateur envisage d'imposer que leur stationnement ne crée pas de gêne manifeste mais outre que cette définition est subjective, que faire des engins à l'état d'épaves, ou qui ne respectent pas cette condition ? On peut prévoir leur enlèvement mais l'opération soulève quelques questions juridiques à notre État de droit.

Notre civilisation connait depuis quelques années des changements radicaux du fait des évolutions technologiques dans le domaine de l'information. S'y ajoutent maintenant des modes de déplacement qui par leur diversité et la façon de les exploiter bouleversent d'autres habitudes et bousculent nos codes. Nous n'avons pas d'autre issue que de les intégrer en nous adaptant sans trop rechigner. Nous avons même le droit, si nous sommes enclins à positiver, de  les accueillir et nous en réjouir…

 


Commentaires

8 réponses à “A l’Assemblée Nationale, les députés se préoccupent des trottinettes dans la ville…”
  1. Avatar de Annie Birga
    Annie Birga

    La trottinette non motorisée qui roule sur le trottoir est pour le piéton une source de danger quand elle est lancée à toute vitesse par un ou une irresponsable et un empêchement de flâner au gré de son caprice, puisque, pour éviter l’engin, il faut demeurer vigilant La marche à pied n’est-elle pas recommandée par les médecins?.

  2. Avatar de Mounier Eliane
    Mounier Eliane

    Contrairement au vélo ou à la marche à pied, ces engins électriques sont d’un gain minime en matière de santé, pour leurs conducteurs comme pour les piétons alentour… Il serait plus écologique de réduire sa consommation d’électricité.

  3. On pourrait mieux s’occuper des vélocépédistes qui roulent à toute allure, même à travers des feux rouges, alors qu’un piéton essaie d’utiliser le passage piéton correctement. Hier j’ai hurlé à un des ces bicyclistes, « Feu rouge » alors que je cherchais à traverser un passage piéton. Ils s’en fichent royalement.

  4. Actuellement 2 startups proposent en France et à Paris des trottinettes électriques BIRD (bandeau blanc) et Lime (Couleur verte). Elles ne sont pas laissées à l’état d’épave étant rechargées tous les soirs par une société d’entretien ou par des particuliers moyennant rémunération et qui les redéposent à des endroits stratégiques à partir de 21 H.
    L’utilisation des trottoir, trop étroits dans le Marais, est périlleuse et rouler à une vitesse de 4 à 6 kM na pas de sens sauf pour un débutant. Il est préférable d’utiliser les voies de bus ou les pistes cyclables pour prendre de la vitesse.
    Quant à l’abandon de la trottinette devant une entrée d’immeuble, c’est de l’incivilité et griller un feux rouge devrait faire l’objet d’une amende.

  5. Avatar de marie-françoise masfétu-klein
    marie-françoise masfétu-klein

    Il me paraît aussi sinon plus important de parler de l’état des trottoirs notamment après des travaux. Un exemple parmi des dizaines d’autres: dans le IVème entre les 31 et 33 rue des Francs Bourgeois, les dalles sont de guingois et très dangereuses depuis fort longtemps. Qui donc s’occupe de l’état des trottoirs et vérifie leur remise en état??? J’aimerai la réponse. C’est en tout cas un scandale et la seule façon de marcher correctement est sur la chaussée!!!

  6. Avatar de Elisabeth

    Nous avons eu les roller qui envahissaient trottoirs et rues par hordes. Que sont-ils devenus ? Maintenant nous avons les trottinettes. Effet de mode qui passera d’autant plus que leur dangerosité hors trottoirs va refroidir rapidement les nouveaux adeptes. Hormis quelques secteurs piétonniers…..et encore. Entre temps la ville aura investi…

  7. Une question,: les sociétés propriétaires de ces multiples trottinettes sont-elles répétoriées ? Ont-elles leur siège en France ou à l’étranger ? Par ailleurs, comme elles utilisent l’espace public pour faire des profits, versent-elles une contribution financière à la ville de Paris ?
    Si quelqu’un peut répondre… merci d’avance !
    Patrick, Paris 4

  8. Avatar de Jeanine Le Bihan
    Jeanine Le Bihan

    si Patrick a eu une réponse concrète à sa question concernant la rétribution financière à la ville de Paris ,j’aimerais bien la connaître. Ceci concerne aussi bien les trottinettes que les vélos en libre service qui encombrent nos trottoirs.

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