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17 septembre 2016

L’Hôtel des Ambassadeurs de Hollande change de propriétaire !

Hôtel Amelot de Bisseuil, dit "des Ambassadeurs de Hollande", 47 rue Vieille du Temple (IVe), porche et porte d'entrée sur rue restaurés (Photo VlM, juin 2016)

Nous venons d'apprendre que l'Hôtel Amelot de Bisseuil appelé aussi Hôtel des Ambassadeurs de Hollande, 47 rue Vieille-du-Temple (IV^e) venait d'être cédé pour 69 M€ mais le nom de son nouveau propriétaire n'a pas été dévoilé.

Les rumeurs les plus diverses avaient couru il y a quelques années sur sa vente au fils de l'ancien président tunisien, mais il n'en fut rien.

Il sera intéressant de connaître quelle destination sera réservée à cet hôtel particulier, l'un de plus beaux du Marais. Des travaux de restauration de la magnifique porte d'entrée de la façade et de la cour ont été récemment entrepris redonnant du lustre à l' ensemble.

Cour intérieure, terrasse, balustrade et fronton restaurés (Photo VlM)

Il ne faudrait pas que l'hôtel, qui a appartenu à Paul-Louis Weiller, as de l’aviation lors de la Première Guerre mondiale, centralien et fondateur d'Air France, connaisse les mêmes déboires que ceux qui ont entaché la restauration de l'Hôtel Lambert situé à la pointe de l'Île Saint-Louis.

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dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Histoire, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV

hôtel amelot de bisseuil hôtel des ambassadeurs de hollande

Commentaires

8 réponses à “L’Hôtel des Ambassadeurs de Hollande change de propriétaire !”

R.Mougin

17 septembre 2016

Merci pour cette information .
Espérons que le ou les nouveaux propriétaires très argentés donc puisque prêts à payer ce prix très élevé de ce lieu prestigieux respectent les lois le protégeant.Restons très vigilants sur la destination de ce bel hôtel dans notre quartier déjà envahi par les enseignes de la mode et de la restauration car si elles sont peut-être utiles et favorables à la fréquentation touristique du quartier, elles ne le sont guère pour ses habitants !

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MTMH

17 septembre 2016

Citer L hôtel de L île Saint Louis comme bon exemple de la résistance est paradoxal
Peu après le refus de L architecte des bâtiments enta de France pour les transformations demandées, disons curieusement un feu électrique qui a tout détruit et tout va être refait en intégrant sans doute les aspects de modernisation préalablement refusés.
Il n’y a pas de relation de cause a effet bien sûr mais le destin malheureux de cet hôtel particulier
Ne saurait être cité comme un exemple vertueux à qu avec circonspection.

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Pascal

17 septembre 2016

Dans l’immédiat nous avons lieu de nous réjouir car la restauration de l’Hôtel est une réussite et un bonheur pour les habitants et les visiteurs.

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Alexandre

17 septembre 2016

C’est quand même assez agressif comme article.
Montrer les dents directement sans connaitre l’intention du nouveau propriétaire : « il peut s’attendre à une franche hostilité de la part des habitants du Marais »
Sont-ce vraiment la bienséance et la politesse requises pour accueillir sans préjugé un nouvel arrivant ?

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Vivre le Marais !

17 septembre 2016

Alexandre, on fera amende honorable si tout se passe bien, rassurez vous, mais « chat échaudé craint l’eau froide »

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Adrien

17 septembre 2016

Il ne faut pas compter sur le Ministère de la culture pour défendre le patrimoine, encore moins de la Mairie de Paris qui doit doucement rigoler de l’idée même…

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Vivre le Marais !

17 septembre 2016

Adrien, nous ne sommes pas aussi pessimistes que vous. Le Culture fait ce qu’elle peut. La mairie est assez béotienne, son goût est douteux quand on voit les kiosques « new look », mais on peut penser que là, quand même, elle réagirait.

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Adrien

18 septembre 2016

Il faut garder espoir mais quand je regarde la liste des saccages patrimoniaux (présents et futurs), ça ne prête guère à l’optimisme : les serres d’Auteuil (la Mairie de Paris soutient activement le FFT), la Poste du Louvre, l’îlot Rivoli de la Samaritaine (avec modification du PLU pour surélever le bâtiment de l’agence japonaise Sanaa), les Halles Freyssinet, la révision du PLU du Marais et du Faubourg Saint Germain, les projets d’élévation des toits, ne parlons pas des kiosques à journaux remplacés de façon autoritaire, sans consultation et contre l’avis général des parisiens et des kiosquiers, l’installation plus ou moins permanente de la Grande Roue de M. Campion place de la Concorde (contre l’avis de la Préfecture et des bâtiments de France mais avec le soutien actif de la Mairie), de la Tour Triangle, des tours Nouvel et bientôt la défiguration du magnifique l’Hotel de Galliffet (l’Institut culturel italien) dans le 7eme – rue de Varenne – au profit d’un bâtiment contemporain hors-propos…
La Mairie de Paris et le Ministère de la Culture, malgré les alertes lancées dans la presse, n’ont rien fait pour sauver la galerie Vivienne ou le grand escalier de la BNF (site Richelieu) : à cet égard je conseille vivement la lecture du dernier bulletin de SOS Paris – édifiant. Et plus loin que Paris, le Ministère de la culture ne lève pas le moindre petit doigt pour empêcher le saccage du musée des Beaux-Arts de Tours (l’affaire Cligman), au contraire il l’encourage : un dossier à retrouver sur l’excellente Tribune de l’art. Ne parlons pas non plus du décret sur l’isolation extérieur voulue par le ministère de l’écologie, avalisée par la Culture.
Non, tout ça ne m’incite malheureusement aucune sorte d’optimisme…

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